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Galicia
- Asturias
Puente de Freixo - Allariz
(Allariz, Celanova)
34ème
étape, mardi 9 août 2011 : 32,5 km (vélo : 7 km)
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Celanova.
Au petit matin, il ne fait pas très chaud, donc du coup, p'tit déj dans le camion, on ne peut pas profiter du puente de Freixo où le bivouac était agréable. En plus il est relativement tard.
Notre bivouac au Puente de Freixo (photos la veille au soir)
On part rapidement pour rejoindre la ville de Celanova, une ville dans laquelle on doit faire quelques courses, et tant qu'à faire la visiter.
Celanova
est une ville qui est dominée par un gros monastère, et comme tous les
monuments religieux en Espagne, ce monastère perdu au milieu d'une
campagne vallonnée déserte a la classe : les pierres sont taillées, la
cour est très mignonne.
Le monastère de Celanova nous ouvre ses cours
Tout détail est travaillé ...
Puis
il y a aussi juste à côté une cathédrâle, qui elle est un peu trop
chargée, trop de dorures qui semblent être des fioritures. Cependant,
comme à Tui la veille, on remarque surtout l'orgue, encore une fois
très beau.
A l'intérieur de la Cathédrâle, tout est fignolé, surtout l'orgue.
C'est
quand même dingue que dans une ville aussi petite et perdus dans la
nature, on trouve deux monuments de cette taille et de cette richesse
architecturale. Une petite chapelle derrière les monuments est visible,
mais rien de remarquable.
Derrière les monuments, c'est un peu désertique, mais la photo est belle.
On
termine notre tour de Celanova avec des courses, et en repartant, on
essaie de trouver un castro, Castromao, indiqué à l'office de tourisme
(encore très bien). On ne trouve rien, aucun panneau indicatif.
Camping de Allariz.
On
repart en voiture pour rejoindre très rapidement le Camping de Allariz,
situé à l'entrée de la ville (à 2 kilomètres). C'est un camping très
propre, exactement ce qu'il nous faut, on nous donne les emplacements
des vadrouilleurs, très bien.
Sauf que nous allons avoir de
l'animation : un groupe de trois caravanes voisin, très bruyants. Une
très grande famille, sûrement des gitans, mais pas les versions gens du
voyage nomades, chanteurs et joueurs de guitare, plutôt les versions
gros, beaufs, envahissants, bruyants et dans des combines hyper
douteuses : ils vont à tour de rôle crier, fumer dans les toilettes,
ramener un chien mort, crier pour le chien et pour la fumette, avoir
des coups de fil hyper douteux et super bruyants (on entendait tout !).
Pfiouuuu ... ça surprend ! (sympathiques tout de même avec nous).
Bon,
okay, de l'animation, mais rapidement, une autre animation va venir en
dessert (miam : macédoine) : deux marcheurs viennent s'établir juste à
côté de nous : du coup, on discute ensemble, c'est une Française
(Blandine) et un Chilien (Christian), vivant à Madrid, et avec qui nous
allons bien bavarder (surtout des voisins bruyants il faut bien le
dire, le coup du chien mort, ça déclenche des réactions !).
Le temps
de tout ça, plus la réparation de vélo (ma roue arrière percée à
Ourense), plus la douche, et l'heure est bien avancée quand on prend
les vélos pour rejoindre la ville d'Allariz, qui avait un bon point sur mon guide : elle n'était pas décrite mais pourtant passait pour une incontournable.
Allariz en vélo.
On
part pour la ville en vélo : pas de surprise, on part par la route pour
rejoindre le plus rapidement le Centre d'Information, situé sur l'autre
rive de l'Arnoia. D'ailleurs, le pont est vraiment charmant, et la rivière y coule dessous très joyeusement. Il fait bon, c'est très agréable.
A
l'office de tourisme, le mec est très impressionant, une mine
d'informations, toutes rapides, et lui aussi a remarqué ma nature
linguistique surprenante : "mais vous êtes qui vous ? vous parlez bien
espagnol, mais très mal" .. En tout cas, c'est parti pour une visite
complète.
On
commence par border un parc, l'Alameda, qui a l'avantage d'être piéton
et cycliste. Plus loin, on va border l'Arnoia, superbe et bondé :
beaucoup de baigneurs, encore plus de bronzeurs sur une superbe
pelouse, c'est enfin l'été ! Puis il y a le superbe pont romain de
Vilanova, qui propose au dessus de la jolie rivière un joli décor.
On roule dans le Parc Alameda
Cadre buccolique au bord de la jolie rivière
On
le traverse pour rejoindre un petit sentier qui suit l'Arnoia. Moins
facile à rouler, on ira jusqu'à une plage attirante. Vraiment un très
bon endroit pour profiter de la nature, et de la baignade dans une
rivière qui doit être extrêmement agréable. Si nous avions su et pu,
nous serions arrivés plus tôt pour nous baigner.
Derrière le pont romain, on continue notre balade à vélo.
Derrière ce parc se trouve une petite plage fluviale
Nous, on poursuit notre charmant tour de vélo
On
revient vers la ville pour remonter au centre ville. Devant l'église de
Vilanova, nous voyons la piscine municipale, relativement remplie : il
y a beaucoup de baigneurs aujourd'hui. Arrivés au centre ville, dans la
Plaza Mayor, au pied de l'église de Santiago très ancienne, les pavés
gênent notre progression à vélo, nous décidons de les laisser sur la
Place de Abaixo.
La vieille église de Santiago, sur la Plaza de Abaixo
Cette
place est vraiment charmante, et typique des villages espagnols : une
place carrée, ombragée, et remplie de bars avec terrasse.
Allariz.
On
va ensuite s'offrir un petit tour dans les rues de la ville (on va
croiser Blandine et Christian, des petites rues étroites très agréables
à déambuller. Mais elles ne sont pas si anciennes que ça ces rues. La
réputation médiévale est un peu surfaite, nous avons vu des villes
beaucoup plus vieilles (Ribadavia par exemple).
Cependant, c'est
agréable, la Plaza do Eiro avec son église et sa sculpture
contemporaine (avec un taureau) conclut la belle Rue de l'Hospital,
avant de remonter la Rua Suarez pour rejoindre le Monastère Santa
Clara, sans grand intérêt.
La Rua da Hospital, la plus belle des rues de la cité médiévale
Après la place do Eiro, on continue par les petites ruelles de la ville
La
grande rue piétonne de Santo Estevo est plus agréable, et son église un
peu en hauteur nous offre de l'ombre et à boire dans sa fontaine.
Juste
très bien pour monter jusqu'au Monte do Castelo, une montagne en pleine
ville, où s'établissait avant un chateau. Là, il ne reste plus rien
qu'une colline à l'abandon, avec un sentier bien pourri (il y a un
autre chemin, par lequel nous allons descendre). D'en haut, par contre,
avec Blandine et Christian, nous profitons de la vue sur la ville,
c'est chouette sans être passionant.
La
montée de la colline, et son sentier à l'abandon, comme les murailles,
comme la végétation (on peut voir le pont romain sur la photo de
droite).
Eglise de San Benito
Vues sur la ville en haut de la colline (avec le monastère)
Eglise de San Estuvo
On
termine notre visite en flânant dans les petites rues, c'est vraiment
très agréable. Puis on va s'arrêter devant la devanture d'une boutique, A Tulla.
La tenancière vend de tout, en fait tout ce qu'elle aime. Lucie voulait
acheter des boucles d'oreille, il y a, et moi, je voulais des disques,
et bien je vais trouver bonheur, et vraiment bonheurque l'on peut écouter sur la Radio
Voyage :
- Lamatumba : un peu fanfare, surtout chanson, à la limite du ska, on aime beaucoup !!
- Guezos : du rock celtique avec une voix singulière et des sonorités originales et entraînantes : on aime beaucoup aussi !!
-
Luar na Lubre : c'est LE groupe fétiche en Galice, du niveau de Carlos
Nuñez, en un peu plus rock. On a eu ici "el mejor", compile des 15 ans
du groupe.
La visite touchait à sa fin. On a passé un peu de temps
assis à profiter de la Plaza da Abaixo, à observer la vie espagnole, et
à attendre pourquoi pas nos deux amis marcheurs pour boire un coup.
Et à 20h, on reprenait les vélos.
Retour d'Allariz.
D'abord,
on est passé par une très belle petite rue, avec un petit tunnel, celle
qui descend de la Plaza da Abaixo : très charmante. Puis on a traversé
le pont au dessus de l'Arnoia, un autre petit joyau de la ville.
Rue d'Allariz sous le soleil couchant
On rentre à vélo au bord de l'Arnoia
Puis
on a bordé la rivière en espérant que le chemin nous mène au camping.
Tout d'abord, on va border le parc qui accueille le festival
international des jardins. On ne rentrera pas dedans (parce que c'est
fermé), mais on pourra apercevoir quelques constructions botaniques au
travers de la grille.
Plus loin, on devra par deux fois porter le
vélo pour traverser un ruisseau, et traverser l'Arnoia, il n'y a pas de
vrai pont. Puis on arrive au Camping, assez tardivement.
C'est l'Aventure !
On mangera (miam : semoule, boulettes de viande) et on s'endormira assez rapidement, malgré le bruit de nos voisins.
==> trente-et-cinquième étape : Vélo au bord de la Limia.
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