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Galicia - Asturias

Cabo Home - Castro Santa Trega

(Cabo Home, Castro de Santa Trega, Baiona)

32ème étape, dimanche 7 août 2011, 127,8 km

Viendez causer de la Galicia sur le forum .. 

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La vue au réveil

Réveil sous le soleil avec vue exceptionnelle sur l'océan de notre lit : ah, ça, c'est du bivouac !!

Vidéo du réveil ... la classe !

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P'tit dej à la mer !

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Les falaises du Cabo Home

Puis on part pour la pointe du Cabo Home. On est quasiment les premiers à arriver, donc on ne sait pas trop où nous garer. On est globalement à l'entrée de la petite réserve qui se trouve là : le petit point violet sur la carte ci-dessous. Les panneaux pour les sentiers y sont installés, une petite marche nous tente bien. C'est parti.

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Ce matin, on a vraiment envie de bouger !! C'est parti !!

 
Cabo Home.

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Carte créée à partir d'une photo aérienne, je me suis bien éclaté !

On commence la balade en rejoignant le premier des trois phares, celui du Cabo Pequeño. C'est le moins beau, mais au coin, on peut très bien voir toute la Ria de Vigo, et surtout la grande, très large, Playa de Barra. On se fait plaisir pour démarrer notre petite balade, et ce n'est pas fini ! La suite est exceptionnelle.

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Le Cabo Pequeño se rejoint en traversant une forêt

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La Ria de Vigo au petit matin ..

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Entre les bruyères, les phares et les îles Cies, il y a l'océan !

La descente vers la Playa Melide entre les fougères sur un petit sentier est très agréable, avec des vues sur toutes les falaises et les îles Cies, que l'on ne voit pas sur la photo. Puis on arrive à la plage, totalement déserte. Cette plage est magnifique !! L'eau est bleue brillante et transparente, le sable blanc est relativement fin, et la vue est superbe .. Pour le moment, seuls des plongeurs en profitent avec nous. On s'amuse avec les vagues, et on traverse la plage .. on reviendra s'y baigner !

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La Playa de Melide, avec ses eaux bleues paradisiaques ..

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Obligés de mettre une vidéo de ce petit paradis ..

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Nous ne sommes pas les premiers, mais je pense qu'on n'est pas loin de l'être ...

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Encore des photos de cette magnifique plage !

On remonte sur la dune herbeuse, où sont creusées des petites criques. Dans l'une d'elle, une famille à-poiliste s'est installée, depuis la veille sûrement. On rejoint la Punta Robaleira, où est installé un petit phare devant l'embouchure de la Ria et les îles Cies. Magique !

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La pointe de robaleira, devant les îles Cies et les belles couleurs de la mer.

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Quelques photos épurées ... ça sent la liberté !!

Le trajet vers le véritable Cabo Home se fait par dessus les rochers, on s'éclate à grimper partout pour voir des vues, pour sentir le bon air du large, pour profiter tout simplement. Un rocher plus en hauteur que les autres permet d'obtenir un mirador à 360° : bruyères, mers, plages, îles, phares, falaises, tout y est !!

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Sur les rochers entre les deux phares, on profite !

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Le rocher au mirador ...


Un 360° tout en couleur et en océan !

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Le phare du Cabo Home est joli, et de là, on voit toutes les falaises qui rejoignent la ville de Donon. On voit notamment l'endroit où nous avons dormi. Les couleurs, avec ce très beau soleil, sont absolument magnifiques !

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Le Cabo Home

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   Jolies falaises ...                                                                                                                                                       Eux aussi doivent en profiter

C'est les yeux brillants que nous revenons à la voiture, pour aller récupérer nos affaires de plage. Allons profiter de la mer pour une baignade très agréable : l'eau n'est pas trop froide, elle est par contre hyper claire, et de grosses vagues nous amusent ! On glandouillera un long moment sur la plage, le temps qu'elle se remplisse un peu (nous étions seuls au début).

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La Playa de Melide, avec un peu plus de gens, bon pour la baignade !

Il sera presque midi quand nous rejoignerons la voiture pour quitter ce magique Cabo Home.
 
Péninsule de Morrazo.
On revient sur l'intérieur de la péninsule de Morrazo, vers la face sud. Là, c'est moins bien : beaucoup de villes, des cités balnéaires au bord de la Ria de Vigo, et surtout, on avait perdu l'habitude, des bouchons sur l'unique route : c'est trop pour nous.
Notre but est d'enchaîner le plus rapidement possible, et de profiter à la limite des vues sur la ville de Vigo en face.

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La Ria de Vigo, derrière, on peut voir la ville de Vigo.

A Doñao, nous nous arrêtons manger à un parc (miam : macédoine). Il n'y a plus de plages ici, mais seulement des bacs à moules (on pense) et de l'eau vaseuse. Pas top mais bon, on est au bord de la Ria.

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A Doñao, la vie est plus tranquille pour notre pique-nique du midi ...

 
Ensealada de San Simon.
Là, deux choix s'offrent à nous : passer au dessus du gros pont (autoroute payante) et entrer dans Vigo, ou faire le tour de l'étendue d'eau de San Simon. On décide de faire le tour. Les vues ne sont pas spécialement belles. Ca sera un peu plus long, mais bon, ça va, ce n'est pas désagréable.
On fait juste du kilomètre, et la seule chose que l'on retient, c'est le Taureau Osborne, symbole publicitaire de l'Espagne, qui se dresse fièrement sur une colline.
 
Vigo ?
On fera l'impasse sur Vigo dans notre périple. C'est une décision prise en feuilletant les guides, en lisant les guides, et en écoutant mon frère qui y est allé. Vigo n'est pas une belle ville, n'a aucun côté historique. C'est une ville jeune, très dynamique, beaucoup trop d'ailleurs pour nous. Nous n'avons vraiment rien à y faire.
Du coup, on passe par le sud, en rejoignant O Pariño pour couper à travers la montagne pour rejoindre la côte. La route y est un peu longue, mais très agréable.
Puis nous arrivons à Gondomar, où l'ambiance balnéaire reprend le dessus, jusqu'à entrer dans Baiona, gros bourg maritime où on sent le tourisme à plein nez ! On va se garer un peu plus loin, sur un parking un peu miteux au bord de l'océan, tout défoncé, avec passage obligé sur la route pour rejoindre la ville (2-3 km).
 
Baiona.

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La forteresse débute au niveau du trait rouge, il y a un paseo tout autour.

On va visiter Baiona pour surtout voir l'enceinte du chateau fort qui se trouve sur la pointe (à partir du trait rouge). La ville est en pleine effervescence, une fête foraine y est installée. Il y a beaucoup de monde, ça nous ennuit, et nous partons nous réfugier dans l'enceinte du chateau (il faut payer l'entrée : 1 € par personne).

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La Forteresse s'étend sur toute la presque-île                                                                                                                           L'entrée est chouette.                     

En premier, nous allons monter sur les murailles, et ça, c'est chouette, ce sont de vraies murailles, sans aucune protection. A l'intérieur de l'enceinte, il y a un joli bois, très bien entretenu, avec de vieux arbres très beaux. De l'autre côté, on a une vue sur l'océan, donc c'est toujours chouette.

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On monte au dessus des forteresses, d'où l'on peut contempler ce gros bourg maritime.

Plus loin à l'intérieur, se trouve un Parador : les paradors sont des hôtels-restaurants de très grand luxe en Espagne, c'est une chaîne réputée qui n'a pas d'équivalence en France : c'est le niveau de Carlton mais avec vraiment une connaissance de tous, des sortes de restaurants gastronomiques, mais plus connus. Tout espagnol moyen est déjà entré dans un parador (moi même je suis déjà entré dans trois paradors, sans avoir une grosse fortune). Et bien, celui-ci est très bien situé, mais il est laid, très laid, et dénature totalement le site.
Au bout de la pointe, se trouve la Tour de la Pinta, qui doit son nom à la Caravelle de Christophe Colomb car c'est de Baiona que les Espagnols l'ont vu revenir des Amériques. Il y aussi de très belles vues sur les îles Cies, et un canon.

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La Tour de la Pinta, le voilier sait-il qu'il ressemble à une caravelle de Christophe Colomb ?

La balade à l'intérieur de la forteresse est agréable, mais payante. Il existe aussi un paseo en bas de la muraille qui fait le tour de la pointe, ça doit être pas mal aussi. On observe aussi le port de plaisance, il y a une chapelle, et on termine en retournant dans le petit bois.
La promenade est vraiment agréable.

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On n'était pas trop en pouilleux, ouf, surtout à côté du Parador ..

En quittant le fort, nous sommes allés boire un petit coup en terrasse à l'intérieur de la ville. L'ambiance est agréable, et même si il y a du monde, la ville n'est pas totalement à cet endroit en tout cas, dénaturée par le tourisme. La placette est vivante, mais très agréable.
Nous quittons le bourg de Baiona contents de notre visite, et rejoignons la voiture.
 
La PO-552.
La route qui rejoint Baiona à A Guarda se remarque très facilement sur une carte, c'est celle qui borde l'océan sur 30 km. Dès que j'ai vu la carte pour préparer le voyage, j'ai remarqué cette route, et j'ai voulu d'abord y faire un tour de vélo, mais google maps était clair, la route était assez roulante, et beaucoup de voitures à priori.
Et bien, c'était plutôt vrai, même si la route se fait très bien, sans aucun stress. Par contre, pas vraiment moyen de se poser tranquillement. Tout du long, il y a des petits villages, et surtout beaucoup de maisons, de vacances je suppose.

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Montagne à gauche, mer à droite ..

Avec une vive allure, nous accomplissons ces 30 km, avec toujours l'océan à notre droite, c'est ça qui est sympa aussi. A noter au passage le Monastère de Oia, qui au bord de l'océan, est remarquable.
Arrivés à A Guarda, nous filons vers la colline qui s'y trouve (341 m d'altitude), elle se remarque, pas de soucis ! On y monte. Avant la montée, on paie l'entrée (1,60 €), la montée à pied est possible, mais nous comptons dormir en haut.
 
Castro de Santa Trega.
La montée en voiture est très agréable, puisqu'on passe au travers du castro. On a l'impression de faire un safari dans le continent pré-romain. Nous nous arrêtons dès que nous pensons avoir trouvé un bon site pour dormir la nuit, au pied d'une petite chapelle (il y avait des CC quand nous sommes arrivés, mais ils sont partis ensuite). C'est parti pour la visite.
Mais avant, juste un petit problème toponymique, on trouve sur internet et partout les deux versions du mot : Santa Trega ou Santa Tegra .. à priori, le R se situe bien après le T. Voilà, c'est dit !

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Encore une photo aérienne pour bien voir à quoi ressemble le lieu.

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               Notre site à bivouac, à côté de cette chapelle                                                                                             Quand on monte, on a l'impression d'être chez les Romains.

Et bien, c'est un site unique et extrêmement singulier. On monte d'abord au Musée, entre des vestiges pré-romain, il n'y a pas que des castros ici, mais un peu de tout. On se dépêche d'aller au Musée avant qu'il ne ferme : celui-ci a des panneaux informatifs qui nous paraissent infantilisants, on a l'impression de déjà tout savoir avec nos précédentes visites. Par contre, des piétroglyphes (graphie sur pierres) sont bluffants, avec des formes géométriques complexes qui sont parfaitement gravées.

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Les piétroglyphes sont ce qu'il y a de plus intéressant dans ce musée.

Le plus fabuleux dans ce site, c'est le panorama qui est tout en haut. Comme on le voit sur la photo-carte, la colline domine largement l'océan, mais pas que : on a aussi le Portugal qui s'ouvre sous nos pieds, avec le large et majestueux fleuve du Miño qui séparent les deux pays ibériques. C'est un vrai plaisir d'être ici, tout en haut, même s'il y a un peu trop de monde.

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Derrière nous, d'où on vient, A Guarda et ses montagnes.

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Le Miño qui fait la frontière entre l'Espagne et le Portugal.

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L'embouchure du Miño : ce lieu est magique .. on a l'impression de pouvoir voler !

On descend ensuite vers les Castros. On monte d'abord vers un mont qui a une grosse antenne, mais sans grand intérêt, sauf quelques belles vues. Le plus intéressant est la présence des vestiges, découverts au hazard : ils étaient les premiers castros à être soigneusement rénovés.

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                    Le bourg maritime de A Guarda                                                                                                                  Ca ne se voit pas, mais j'fais le con ...ah si, ça se voit ?

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Une nouvelle fois, notre site à bivouac, d'un autre angle ... pas mal non ?

Plus bas, le Secteur Nord est dantesque ! D'une grande superficie, très bien restaurés, les ruines sont belles et la balade à l'intérieur est hyper ludique. Nous y prenons un grand plaisir, comme on peut le voir sur les vidéos et autres gifs animés.

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La section nord du site de Santa Trega, c'est assez énorme !

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JEU : Où est Charlucie ?


Samuel part du point A et doit rejoindre le point B ? Combien de temps mettra-t-il ?
Il y a aussi des maisons reconstruites comme à l'époque, moins intéressants peut être, mais c'est quand même bon à savoir.

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C'est le Castro le plus conservé et restauré que l'on a visité, un lieu touristique, mais pas du tout un piège, c'est magnifique !

On remontera au bivouac par un petit sentier forestier, sans grand intérêt, mais au moins, nous sommes seuls. Les Castros sont ici encore très peu mis en valeur.
 
Bivouac au Santa Trega.
Nous arriverons au bivouac quasiment de nuit, le temps de voir tout le monde se retirer, et la brume s'inviter au cortège. Bientôt nous serons invisibles de la route.
Dans ce lieu exceptionnel, nous ne prenons pas vraiment le temps de cuisiner, ce sera du rapide ce soir (miam : sandwich thon, sardines).
Et nous éteignons rapidement la lumière pour être le plus discret possible. Nous étions là, sur le point violet sur la photo, ça fait rêver non ?
   

                    ==> trente-troisième étape : Le sud de la Galicia : Tuy, Ribadavia.

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