Galicia - Asturias

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Galicia - Asturias

Mirador del Fitu - Melenderos

(Rando au Pico Pendian)

3ème étape, samedi 9 juillet 2011, 65,6 km

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Lever au Mirador del Fitu.
A 9h30, on est en pleine préparation, toujours sous un gros brouillard qui nous empêche de voir le panorama tout autour de nous. Après le petit déj, on se prépare pour la grosse randonnée que j'ai prévue : environ 10 km (5 aller, 5 retour). Court mais le dénivellé est assez important (on monte de 700 mètres).

Lever dans le brouillard à l'aire récrative du Mirador del Fitu.

Quand on part de l'Aire Récréative, le brouillard se lève un peu (un signe ?) et on a une belle vue sur la mer..

Belle vue sur la mer ... bouchée par le brouillard Entrée de l'Aire Récréative du Fito

C'est parti en voiture pour le Mirador del Fitu (on aurait pu y aller à pied), où nous demandons la météo, le mec ne nous rassure pas, surtout pour le lendemain.
On chausse les chaussures de marche, il est 10h45 !

Rando : Pico Pienzu !

Départ à droite de la carte, fin de notre balade à El Cuadru, sachant que c'était le Pico Pienzu notre objectif.

Au début, ça monte assez dur pour rejoindre le refuge, mais puisque c'est le début, pas de soucis. Le temps de voir notre parking, le brouillard apparait..

Des chevaux sauvages au parking du Mirador Au travers du brouillard, le parking où nous avons passé la nuit

On commence à marcher dans une lande vraiment très chouette, à flanc de montagne, avec la mer qui doit se dessiner en bas, mais avec le brouillard, on ne voit rien. Mais notre parcours ne correspond pas à ma carte donc on fait demi tour, à tort (c'était le bon chemin). On va du coup revenir en arrière, monter en haut du pic El Pito (629m) au milieu d'une forêt humide..

Marche dans la bruyère, très agréable chemin, c'était le bon !! Zut !

Pas facile surtout qu'on n'a plus de sentier et que l'on vogue au hazard. Heureusement, le ravin à côté nous empêche de nous tromper de chemin.
On arrive à un pâturage, puis on va longer la colline Los Arrudos par la gauche. Là, on a une superbe vue sur toute la vallée, enfin seulement quand le brouillard daigne se retirer. Il est bientôt 11h et il commence à faire vraiment chaud. Le sentier est vraiment bien tracé ici, caillouteux, agréable pour marcher. On arrive à une nouveau pâturage avec un petit bosquet.

Au dessus de la colline du Pito Dès que la vue se libère .. c'est chouette !

Puis nous bordons le Canto la Teya, sur un sentier relativement plat. Le chemin n'est pas très bien balisé, mais un marcheur nous indique que nous sommes sur la bonne voie pille quand on commençait à douter (il tombait bien celui là). Ici, nous sommes au bord du précipice, le dénivellé est énorme, et quand le brouillard se dissipe, on a une vue exceptionnelle. Ca sera le passage le plus clair au niveau de la météo de la journée. Les sentiers se multiplient ici, on peut en emprunter plusieurs, plus ou moins haut sur la colline. C'est une marche agréable, mais un peu plus fatigante.

Cailloux sur le côté de Los Arrudos Bruyère agréable le long du Canto La Teya

Nous arrivons alors à une source d'eau, où nous remplissons la gourde. En face de nous, à quelques centaines de mètres, un grand pâturage s'ouvre à nous. Les cloches des vaches et des chevaux retentissent fortement avec l'écho. Ce lieu magique est le Majada del Bustaco (sur le plan, c'est marqué Llanada).

Point d'eau sur le parcours Au fond le pâturage del Bustaco, les cloches résonnent !

Ce gros pâturage est un petit paradis herboré pour les vaches et les chevaux qui y paissent sans être troublés par les quelques marcheurs qui y randonnent. C'est un plaisir pour les yeux, pour les oreilles. Au milieu d'un brouillard qui traverse les montagnes (avec de la pluie ici), on traverse ce lieu.

La Majada del Bustaco

Au milieu des bêtes on peut retrouver d'anciennes petites cahutes en ruines, sûrement des abris pour les berges d'une autre époque. Il y a aussi plusieurs abreuvoirs pour les animaux. On voit alors la suite de notre parcours, le long de la Paroi de la Mua. Derrière nous, les vues sont très belles, mais le brouillard nous empêche vraiment d'en profiter.

Ce petit coin de paradis nous a vraiment plu !

La montée le long de la paroi de la Mua est difficile, le chemin est étroit et les petites pierres qui juchent le sol roulent sous nos pieds, la terre est collante avec la pluie. C'est une montée peu agréable.

Difficile montée le long de la paroi de Mua .. avec le pâturage sous nos pieds !

On est bien heureux de retrouver un grand pâturage, le Majada de Mergullinas (El Cuadru sur le plan) tout en largeur. Ici, il y a moins d'animaux, le terrain est plus découvert et s'étend entre deux monts, l'un à gauche n'est pas haut. Par contre, à droite, il y a vraiment un mur de hauts monts, qui se termine par le Pico Pienzu. Une nouvelle fois, ce pâturage est un petit paradis, ici, c'est surtout le petit ruisseau qui le traverse qui le rend joli. L'herbe est bien verte et parsemée de bouses.

En haut le pic Pienzu, et le brouillard qui englobe la cime ... tss !

En haut du pâturage (on monte bien), on fait notre pause déjeuner (sandwich), au début sous un soleil qui nous réchauffe un peu et nous donne de l'espoir pour la suite de la balade.
Malheureusement, à 13h30, la météo se dégrade : le brouillard s'épaissit, la pluie apparait, et la température baisse vraiment. Avec regrets, nous décidons de ne pas monter au Pico Pienzu. C'est une grosse frustration, mais on risquerait vraiment de ne rien voir, et la pluie rendrait l'expédition plus dangereuse.

Les quelques vues du pâturage de Mergullinas .. Limite ça donne plus en photo qu'en réel ..

Du coup, c'est à la Peña Corvera que l'on va grimper rapidement, on profite de quelques vues, mais c'est vraiment bouché.

Vue de la Peña Corvera ...

Tu la sens la frustration ?

Frustrés, on redescend. On se fera un dernier plaisir au Majada del Bustaco, à traînasser. Mais la fin de la balade sera rapide et très pluvieuse (cette fois, la pluie mouille vraiment). On prend le bon chemin ce coup ci, mais les vues sur le chemin de la bruyère ne donnent rien, le brouillard très épais bouche tout désormais.

La Majada del Bustaco

Retour à la Majada del Bustaco

On rentrera vite à la voiture au Mirador del Fitu à 16h, après 5h15 de balade. (voir le jour 39 pour la balade en entier, mais encore sous le brouillard !).

Descente du Mirador del Fitu
Ensuite, on va prendre un goûter et se sécher et se changer à l'aire Récréative, un endroit plus tranquille que le parking surchargé du Mirador del Fitu.
Le temps d'y croiser taureaux et chèvres, nous remontons au Mirador pour y acheter des batons de marche pour nos futures randonnées. Puis nous descendons de l'autre côté vers Arriondas. La route par ce côté est plus roulante, et on arrive assez rapidement à la ville du coin.
A Arriondas, le tour à l'office de tourisme se révèle peu utile (la fille de l'accueil nous dit qu'à priori, pas de soucis pour dormir sur les aires récréatives). Puis on fait nos premières courses au Mercadona local.

Le long du Rio Piloña.
On va ensuite longer sur une route nationale le Rio Piloña. C'est une jolie route qui a l'avantage en plus d'être très rapide. On traverse Infiestu sans trouver ce que l'on cherche : un panneau pour nos vélos. Juste avant d'entrer à Nava, on se fait à nouveau arrêter par la Guarda Civil : je lui dis rapidement qu'on va acheter le panneau et qu'on s'est déjà pris une prune. Plus sympa que celui de la veille, il me répond en riant : "No me lo digas, tio". Bon, la petite frayeur passée, on trouve une station essence dans laquelle nous achetons notre panneau (le type est sympa et donne du fil pour l'attacher).. c'est bon, on l'a.
A Nava, on y croise un concert, sûrement de la musique typique, mais il est tard, et on cherche encore où on va dormir.
On descend après vers le sud, à la recherche d'un lieu pour dormir, mais on ne trouve rien dans cette vallée industrielle où tous les villages se suivent sans interruption. A un moment, on bifurque, vers une aire récréative que j'avais observée, celle de Suares. Très bien, sauf qu'à la fin, l'accès à l'aire récréative n'était pas envisageable avec le jumpy sans tout péter : plusieurs démarrages en côte m'ont déjà bien humidifié le t-shirt. Stress et nuit tombante commencent à polluer le cockpit.
On se dirige toujours vers Melendreros, là où démarre la randonnée que l'on veut faire le lendemain. Sur la route pour y aller, on croise un petit hameau avec une église. Et un parking derrière l'église, qui nous parait calme, parfait pour nous.

Eglise de Pañeda
A peine garés, à 20h, la pluie s'invite à nous. Une simple averse ? Que neni ! Elle va tomber toute la nuit !!!
Ca va être terrible toute la nuit, car nous sommes bloqués dans le camion. Nous n'avions quasiment jamais eu une pluie telle. Le brouillard va aussi doucement tomber, si bien qu'on ne voit plus rien d'où on est.
Et alors que l'on croyait être tranquilles ici, derrière l'église, on va avoir un problème : une arrivée d'eau est présente dans l'église, et du coup, on va voir apparaître un tracteur 4 fois et un camion 2 fois jusqu'à facilement 22h30. Difficile du coup d'être tranquilles .. On mangera rapide (miam : macédoine, saucisson à l'ail) sans sortir du camion, sauf pour les toilettes, rapides car du coup, il y a toujours risques de se faire surprendre ..
Pfiou, ce n'était pas la meilleure soirée ...

==> quatrième étape : Ria de Villaviciosa, Tazones en vélo et à pied.

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