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bloque, ça valait le coup !)
Galicia - Asturias
Punta
Penallita - San Andrès de Teixido
(Cabo Ortegal (vélo et vues), Punta de Barès)
16ème étape,
vendredi 22 juillet 2011, 89,4 km (vélo : 15 km)
Viendez causer de la Galicia sur le forum ..

Lever sous le soleil.
Enfin, le soleil vient nous réveiller ... aaahh, ça fait du bien. On se lève
assez tard, mais au final, nous sommes les premiers des trois couples de
bivouaqueurs à nous activer. Le soleil, et le programme de la journée
augurent d'une très bonne journée !

Lever
dans le bivouac de nos vacances .. vue imprenable, plage en contrebas,
ouuuhh !
Excellent
site à bivouac
C'est avec grand plaisir et une envie de bouger qu'on regarde une dernière
fois la vue que l'on a de notre bivouac. La plage en bas (vraiment en bas)
parait inaccessible, mais aussi très belle, encaissée entre deux hautes
parois. On se souhaite bon voyage avec nos camarades allemands et espagnols,
eux aussi très souriants ce matin.

En
contrebas, le soleil nous offre de belles couleurs.
On part vers 11h30. On traverse le pont au dessus de la Ria
del Barqueiro, l'eau brille sous le soleil. Tous les voyants sont
au vert !! Tous ? Non, car lucie, et ça couve depuis deux jours, ne se sent
pas très bien aujourd'hui, un peu malade : Raahh !

Sur
les ponts de la Ria del Barqueiro
Punta de la Estaca de Bares.
On va prendre la route qui va vers la Pointe
de Bares. Arrivés au bout de la pointe, on se trompe de route et on
monte vers un gôtel luxueux. Le temps de faire demi-tour, on se retrouve sur
la bonne route, direction le phare à la pointe. La pointe de Barès est
reconnue pour être le point le plus au nord de l'Espagne, d'où son
importance dans notre périple.

Le
Phare de la pointe de Bares.
Le joli phare nous accueille tout en haut. On s'arrête pour aller se
promener sur la pointe. Un petit sentier (qui demande quelques petites
escalades) va jusqu'au bout. Il y a un peu de monde, mais on ne se marche
pas sur les pieds.

La
pointe de Bares est vraiment belle ! C'est la classe !
La mer est calme aujourd'hui, brille de mille lumières, et se marie bien
avec le ciel bleu. De la pointe, on peut observer les falaises aux
alentours, notamment la pointe de l'Ortegal, notre prochain objectif de la
journée. On traverse les quelques bruyères qui elles aussi sont pleines de
couleurs, et qui nous séparent de la pointe, et nous devenons un court
instant les personnes situées le plus au nord de toutes les personnes en
Espagne (et c'est la classe !). On devance tout juste nos voisins espagnols
du matin, qui arrive sur la pointe juste après nous.

Le
Cabo Ortegal qui va nous attirer l'après-midi
Lucie
est la personne la plus au nord de l'Espagne !!
Ria de Ortigueira jusqu'à Cariño.
Nous repartons pour contourner la Ria de
Ortigueira. Notre but est ce coup ci de rejoindre Cariño
pour une balade en vélo que j'avais déjà explorée sur google map avant de
partir.
A Ortigueira, nous réussissons (ouf) à acheter du pain et surtout remplir le
réservoir. Le gérant de la station essence me parle d'une météo bonne
pendant deux jours, qu'on en profite parce qu'après, ce ne sera pas
terrible.
Après Ortigueira, on monte à Cariño. Premiers aperçus, on croise de
multiples camions et caravanes qui semblent être gitans. A Cariño, on va
s'arrêter à la plage. C'est une cité balnéaire qui n'a pas beaucoup de
touristes, surtout des vieux en fait. La plage est longue, et très jolie à
notre droite, avec des falaises qui ont des arbres perchés on ne sait
comment. La terre des falaises semblent plus noire que celle des Asturies. A
notre gauche, la plage se termine au loin par un petit port, mais un gros
bâteau vient rompre le charme.

Plage
de Cariño, le petit port à notre gauche, les belles falaises à droite
...
Plein
de couleurs .. chouette !
On y mange sur la plage (miam : tomates,
charcuterie), enfin surtout moi car lucie ne va pas bien du tout
... je dois vraiment insister pour qu'on se prépare pour le tour de vélo.
Nous allons tout de même essayer. Nous installons Joly Jumpy à l'ombre d'un
bâtiment et je sors les vélos ..
Vélo sur la pointe Ortegal.
On
commence
par la montée en allant dans les terres (c'est le parcours orange, le
parcours en bleu est celui effectué en voiture en fin de journée). Et bien,
j'avais reconnu le parcours sur google map, mais je ne m'étais pas rendu
compte à quel point ça montait. Déjà, rien que dans le village de Cariño, ça
monte sévère au milieu des petites maisons. Les quelques autochtones que
l'on croise ne rassurent pas, et souhaite bon courage à lucie, qui en a bien
besoin. Pour le moment, pas de vraies vues sur la mer, nous sommes encore
dans les faubourgs du village, il y a des maisons et des arbres. Après un
difficile virage à épingle, nous entrons dans la forêt. C'est difficile,
mais ça monte mieux sur une route agréable, et quand l'on se retourne, on
voit bien la mer. Une longue ligne droite devient un objectif à court terme
pour lucie : si ça monte encore ensuite, elle arrête. Et puisque ça monte
encore, lucie abandonne, descend au camion, où elle passera son temps à
dormir dans le camion.

Grosse
montée à partir du village de Cariño, Lucie va bientôt craquer !
C'est la première en cinq voyages que je vais me retrouver à faire une
randonnée ou une visite seul .. et bien, je ne vais pas le regretter d'avoir
continué..
Déjà, le parcours devient beaucoup plus sauvage, les arbres disparaissent et
c'est une végétation plus disparses, plus sauvage et aride qui apparait. La
route monte toujours en faisant des lacets. Je morfle pas mal quand même :
le premier plateau est mon ami ! Au loin, j'entends une cascade qui coule,
c'est le seul bruit que j'entends ..

Plus
haut, on quitte la forêt et on se retrouve dans une végétation aride
... mais toujours de l'herbe
Derrière
nous, la vue est belle !
Je me retrouve à un carrefour d'une route qui part vers le sud. Je file vers
le nord, au début je monte un peu ...
Puis c'est le grand moment génial ! La route est ici relativement plate, sur
un plateau qui traverse des pâturages de chevaux sauvages. A ma gauche, une
colline, à ma droite, une superbe vue sur l'océan .. magnifique ! A un
moment, une vallée permet de voir aussi l'océan à gauche, avec des chevaux
qui sont partout ici.

Cette
route est très belle, et très agréable à pédaler ! Génial !
Plusieurs miradors sur cette route permettent d'observer Cariño, sa baie, et
puis tout ce qui est derrière. On est tellement haut que tout est visible.
Cariño
sous mes pieds : je suis parti de la plage, donc une sacrée montée ...
Un
petit panorama à 360° pour le plaisir des yeux ..
Ensuite, la route va descendre. A une intersection, je file vers un détour
qui semble plus sauvage, déconseillé aux voitures. J'y vais, pensant qu'à
vélo ce sera plus simple, et surtout m'imaginant que si je descends sur la
route, je vais devoir tout regrimper pour aller au cap.

Le
détour, même s'il est compliqué à pédaler, me réserve de superbes vues
!
C'est globalement un mauvais calcul, car en plus d'un chemin avec beaucoup
de pierres, difficilement pédalables, le dénivelé va être difficile (une
descente, une grosse montée ensuite). Et surtout, la descente pour rejoindre
la route est horrible, beaucoup trop raide. Mes mains empoignent les freins
jusqu'aux crampes, dur dur ! Arrivé sur la route, j'ai respiré !

Toujours
sur le détour, la descente sera très dure (plus que la montée) .. ça
monte encore à côté ..
Cabo Ortegal.
Et j'arrive quasiment au moment où de la route nous voyons le Cap
Ortegal, c'est un site absolument magnifique. Un phare perché
sur des falaises (120 m), mais qui est très bas par rapport au niveau de la
route. Il y a donc une très forte descente.

Le
Cabo Ortegal .. magique !
Tout autour de ce cabo Ortegal, c'est très joli. Les falaises sont
différentes des deux côtés, très pentues et vertes vers l'ouest, puis avec
des îlots au nord et à l'est. Le 360° est magique, surtout que le soleil
vient rendre le spectacle réjouissant !

Sous
le Cabo Ortegal, puis le phare qui est au dessus ...
Tout le monde est bouche bée devant le spectacle, y venir en vélo m'a
vraiment fait plaisir.

Le
Cabo Ortegal à vélo : un plaisir d'y être arrivé et d'en profiter !
C'est décidé, je reviens ici avec lucie, car il faut qu'elle voit ce
spectacle grandiose !
Retour à Cariño.
Alors, d'abord, il faut monter la grosse pente. Premier plateau, première
vitesse, zigzaguant sur la route, elle s'est bien faite, mais j'aurais fait
mon sport aujourd'hui (on doit être autour du 20% j'imagine). Ensuite, la
route va descendre jusqu'à Cariño.
Troisième plateau, grosse vitesse, je traverse la forêt cotière avec un vent
marin très agréable. Petite pause pour m'abreuver (et m'arroser) à une
fontaine qui est très bienvenue et je suis reparti. L'arrivée au village est
magnifique, d'en haut celui-ci est très joli, une vraie carte postale,
surtout avec sa grande et belle plage.
Pour rejoindre le camion, je vais traverser le village, qui contient des
petites rues très sympathiques. Le pédalage est fluide et agréable, je suis
très content de mes 15-20 kilomètres de vélo (longs, car très pentus et
beaucoup de photos à prendre).
Fin
de la balade : le village de Cariño.
Au camion, je réveille lucie, et j'installe les vélos. Elle va mieux, tant
mieux ! On repart à 18h30 pour observer ce que j'ai pu voir dans mon tour à
vélo.
Retour au Cabo Ortegal.
On va d'abord récupérer de l'eau à la fontaine : nos réserves sont remplies.
Puis on descend au Cabo
Ortegal. Depuis tout à l'heure, la lumière a changé, elle est plus
orangée. Du coup, les falaises sont un peu différentes, toujours aussi
belles. La mer brille toujours, et un bateau blanc est venu jouer
l'intrépide au milieu des trois gros rochers ..

Au
réveil, Lucie profite du Cabo Ortegal

Je
mets pleins de photos, puisqu'elles sont belles !
Des
photos, c'est bien : des vidéos, c'est mieux !
Voilà
pour le plaisir !
Conquis, on repart, et on monte sur la route de la corniche, où l'on observe
les vues sur Cariño.

Sur
les miradors de la corniche, la vue est belle, et du coup, les photos
valent le coup !

Plus loin, au carrefour, je découvre une route que je ne connais pas, et
elle sera toujours aussi belle.
Route côtière sur la Sierra Capelada.
Attention, énorme plan !
La route qui nous mène au sud le long de la côte est merveilleuse, et nous
transporte dans un autre monde.
On continue d'abord à monter la Sierra
Capelada, toujours et encore, jusque tout en haut, en croisant des
pâturages de chevaux sauvages. La bruyère ici est lunaire.

On
monte sur les cimes de la Sierra Capelada, sur une route superbe !

Les
chevaux sauvages traînent sur les hauteurs, avec vues sur la mer.
Seules traces de civilisation, la route et le champ d'éoliennes qui est en
contrebas.

Derrière,
la vue est très belle, on est vraiment très haut. Puis on va border ce
champ d'éolienne.
Tout en haut, un abris de pierre résiste aux vents et à la solitude et nous
offre un panorama exceptionnel sur toutes les falaises aux alentours. Il est
maintenant un peu tard, donc le ciel s'est obscurcit (un peu de brumes).
Mais c'est chouette.

Tout
en haut, il y a cette petite cabane qui, située tout en haut, domine
l'océan !

Victoire
de l'organisateur : lucie a le sourire !
Un
360° tout en haut de la Sierra de Capelada
On va ensuite descendre le long de cette route, deux points de vue vont nous
faire nous arrêter, l'un est le Cruceiro de Curutelo, l'autre est dédié à un
acteur américain, mais je ne sais plus lequel. On y croise des suisses un
pau paumés, qui viennent de perdre leur plaque d'immatriculation après avoir
traversé des routes cabossées avec leur van. Mais le principal, c'est quand
même la vue exceptionnelle !

Au
mirador du Cruceiro de Curutelo
Bivouac perdu.
On continue à descendre, tout en essayant de trouver un camping, mais ça me
parait compromis dans les minutes qui suivent. Dans les hauteurs de Santo
Andres de Teixido nous trouvons un parking parfait pour nous. Des
tables, de la nature, un point de vue. On va être bien !

Notre
bivouac dans la Sierra de Capelada, sous les arbres ...
En mangeant (miam : semoule, thon),
on voit deux biches tout proches qui broutent l'herbe. C'est énorme !

Quelques
minutes
plus tard, des biches viendront passer entre les arbres (on a une
photo, mais elle est laide).
Puis on va aller au point de vue (de l'autre côté de la route, où personne
ne passe plus), au sommet d'une colline. La vue est belle, mais le
brouillard s'est levé et il commence à faire froid.
Un
beau point de vue sur tout les alentours
En descendant, nous voyons s'approcher deux cheveux sauvages, puis bientôt
cinq, puis trois. Ce sont une douzaine de chevaux qui vont envahir les
lieux. On n'osera à peine bouger (quelle réaction auraient-ils ?). Ce qui
est original, c'est qu'on les verra au travers de la brume, difficilement,
on les entendra d'ailleurs plus qu'on les verra.
Les
chevaux sauvages passent sur notre site à bivouac
En tout cas, c'est une sacrée expérience de s'endormir en entendant déglutir
les chevaux ..
==>
dix-septième étape : La
Coruña, Pontedeume.
Viendez causer de la Galicia sur le forum ..
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