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et les anti-virus .. dommage chez ceux que ça bloque, ça valait le
coup !)
Galicia - Asturias
Gijon
- Cudillero
(Avilès, Cudillero, Luanco, Cabo Peñas)
6ème étape,
mardi 12 juillet 2011, 91,4 km
Viendez causer de la Galicia sur le forum ..
Départ de Gijon.
Réveil au camping, à 9h. La pluie n'a pas cessé de la nuit, c'est une
situation très inconfortable : joly jumpy est humide, prend l'eau sur
certains endroits, nos vêtements sont moites et même trempés pour certains
(on a en plus fait une mini lessive la veille).
C'est sous un beau déluge que je monte les vélos en maillot de bain (il fait
froid en plus !!). Ce matin là, nous avons réfléchi (pas longtemps) à
changer d'itinéraire !!
C'est bien fatigués que nous quittons ce camping sympathique dont nous
n'avons pu profiter pleinement.
En partant de Gijon
par une rocade bien sentie, nous croisons le Stade
El Molinon, stade du Sporting. Puis on file vers notre prochain
objectif.
Estadio
El Molinon, je m'attendais peut être à un stade plus traditionnel ...
Luanco.
Nous allons rejoindre puis rentrer tranquillement le village de Luanco,
à quelques dizaines de kilomètres de Gijon. La rocade nous a fait faire un
tour dans les collines autour de la capitale de la Costa Verde, mais nous
arrivons rapidement à Luanco. On s'y gare proche du centre d'information,
sur la rue principale de la ville, Avenida del Gayo.
Et ouf, la pluie s'est un peu calmée, il n'y a plus qu'une petite bruine ..
presque plus rien.. Au centre d'information, le mec a bien appris par coeur
ce qu'il devait raconter, et il le fait mécaniquement, mais tout y est, bien
concis, bien précis, parfait ! (en espagnol bien sûr). Sur le plan qu'il
nous donne, on a globalement un petit parcours à effectuer à Luanco, passant
sur des rues piétonnes.
Calle
de la Riba qui nous mène à l'église .. en blanc, le Palacio de los
Menendez Pola.
On commence avec la Calle de la Riba, une petite rue assez jolie (il y a un
palacio de los Menendez Pola) qui nous conduit devant une grande église,
toute ancienne et assez jolie, qui a la charmante particularité d'être au
bord de la mer, mais vraiment adossée à la mer. Pas mal. Derrière, il y a
une belle grande plage de sable, la Playa de Luanco.
Le
tour de l'église, et ses vieilles portes, dont lucie raffole.
D'un
côté de l'église, c'est la mer, et de l'autre, un petit jardin ...
On remonte en ville par la Calle España. On y traverse des petites rues
commerçantes et quelques rues aux maisons originales ..
La
Calle España et ses maisons aux couleurs originales..
Plus tard, on arrive sur le port, c'est là où Luanco prend vraiment tout son
charme. Les maisons ont de belles devantures, qui rappellent vraiment que
c'est un port, aux volets en couleur. Le petit port (el Muelle) est vraiment
traiditionnel, on sent qu'il n'a pas été tellement modifié pour le tourisme
ou l'urbanisme. On peut aussi remarquer que la météo récente a été très
pluvieuse, les barques sont remplies d'eau.
Le
port de Luanco : El Muelle
Plus loin dans le village, il y a des placettes plus larges, avec notamment
la Torre del Reloj, la tour de l'horloge, qui à priori existerait dans tous
les villages Asturiens. Là, on prend un petit goûter bien sucré, bien bon,
dans une des petites boutiques qui nous attirent. Luanco est une cité
touristique, mais pas de masse, très agréable. Plus loin, nous arrivons au Musée Maritime
de Luanco : le mardi, c'est gratuit, et on va pouvoir se réchauffer et se
sécher un peu .. On y va !
La
Torre del Reloj
Un
bâtiment en ruine juste derrière
Rues colorées de Luanco
Museo Maritimo de Asturias.
C'est un musée assez grand, que l'on va visiter en une petite heure (un peu
moins), presque en détail.
La première salle est assez intéressante, avec des animaux marins empaillés.
On y voit des représentations de calamars et autres mouettes. En bas, il y a
la salle marine, avec des choses peu passionantes, mais aussi des bateaux de
pêcheurs qui sont reconstitués. On peut rentrer d'ailleurs dans une cabine
de pilotage, intéressant.
Musée
Maritime de Luanco
A la sortie du musée, un atelier "noeud de marins" qui amuse l'enfant qui
sommeille chez le visiteur, et puisque chez nous, l'enfant ne dort pas, on
va s'y amuser aussi !
Et enfin, peut être l'endroit qui nous a le plus intéressé dans le musée,
c'est une reconstitution d'une maison d'un marin, avec le mobilier de
l'époque .. et bien, ça, ça nous a bien intéressé !
Coquillages
qui
font jolis sur le site
Dans
une cabine de bateau
J'ai
habité deux ans avec la même commode
Fin de Luanco.
On terminera tranquillement la promenade au bord de la Playa de la Ribera,
qui est la plage de la ville. C'est ici qu'a lieu fin juillet un tournoi de
tennis où de bons tennismen viennent jouer habituellement.
D'ici, on a une belle vue sur le port de Luanco, et on peut border la ville
et ses petits balcons au dessus de la mer. Très sympathique !
Tout
Luanco résumé sur cette photo : La Torre del Reloj, les maisons
colorées, el Muelle, et la jolie église.
On remontera ensuite jusqu'à la voiture. C'est l'heure du repas, on quitte
le centre ville pour monter déjeuner sur l'Aire
récréative de Santa Ana, tout en haut de la ville. La montée est
pentue pour aller à côté de cette chapelle. D'en haut, la vue sur la ville
et la baie est assez belle, même si elle est un peu bouchée.
La pluie redoublant, et surtout les bancs étant trempés, on va manger à
l'intérieur du cockpit de Joly Jumpy (miam
: semoule, thon, maïs). Ce lieu peut être un bon lieu pour un
bivouac.
Beau
site à bivouac ...
Par contre, la descente ensuite est vraiment périlleuse .. ça descend très
dur ! J'ai eu peur que l'on croise quelqu'un .. glups ! (on peut descendre
de l'autre côté).
Route pour le Cabo de Peñas.
Il est déjà 15h30 quand on quitte Luanco pour rejoindre notre prochain
objectif, le Cabo de Peñas et ses falaises.
La route pour y aller est très agréable, on borde au dessus d'un plateau
vallonné l'Atlantique, que l'on peut toujours voir. On essaie cependant de
s'arrêter, mais pas vraiment de magnifiques points de vue, c'est plutôt dans
la longueur, c'est toujours chouette.
Jolie
région traversée : le Gozon !
Après le croisement, quand on rejoint la AS-328, on a vraiment l'impression
que l'on se dirige vers le bout du monde. Pendant deux kilomètres, il n'y a
plus rien, qu'une lande déserte et relativement plate (belle balade à faire
en vélo). Puis on arrive au Cabo
de Peñas, où après réflexion, je vais prendre manteau et chaussure
de marche !
Le vent souffle un brouillard épais, il y fait froid ... brrr ..
Cabo de Peñas.
D'abord, on contourne le centre d'interprétation, payant, pour aller
rejoindre le phare, qui n'est pas le plus beau du monde et qui héberge un
bistrot. Mais la terrasse n'est aujourd'hui pas du tout au goût du client.
On est déjà au bord de la falaise.
Le
Cabo Peñas nous ouvre ses griffes !
Le long de la falaise, il y a un petit chemin (glissant) qui nous permet de
la border en sécurité. Le bruit des vagues et du vent nous transportent dans
le nord de l'Ecosse. Nous ne sommes plus en Espagne, vraiment plus. Dans ce
climat écossais, nous pouvons tout de même admirer de belles falaises, avec
l'océan qui vient les fouetter avec ses déferlantes. Nous ne voyons pas
grand chose, mais il est sûr que de temps clair, sous le soleil, le coin
doit vraiment être impressionant, avec notamment des observations d'oiseaux
possibles.
On
n'a pas beaucoup de photos ... il faut dire que là, le temps était
vraiment mauvais !!
On fera une petite marche avant de revenir sur nos pas et traverser le
centre d'interprétation. A la sortie, des sculptures de requin et de
calamars nous intriguent ...
Puis nous reprenons la voiture.
Que
fait là ce requin ?
Tout
autour, c'est très joli ...
Traversée du Gozon.
On traverse à nouveau le plateau qui descend du cabo Peñas. La route est
vraiment ici superbe, malgré le temps pourri.
On continue sur la route, en se dirigeant vers Avilès. On est tout proche de
la mer, on voit la mer au loin. Mais pas vraiment d'approches. On est sur le
plateau, on sent la mer pas loin, parfois, on la voit dans un creux.
Puis on rejoint des collines, la route est agréable, toujours.
Et là, alors que malgré le ciel gris, nos yeux sont ébahis, voici que l'on
tombe sur une énorme centrale pétro-chimique électrique bien bien
dégueulasse. cette usine est bien encaissée dans une vallée, on roule au
niveau des cheminées.
Et là, on rejoint la Ria de Avilès et on déchante totalement. De grosses
usines, des cheminées dégueulasses partout. Vraiment ça fait très peur !! Et
en plus, on arrive par une toute petite route, qui va être pleine de terre,
puisqu'elle passe au milieu des entrepôts.
Entrée
hyper romantique dans Avilès ... ça donne envie, n'est-ce pas ??
On entre dans la ville à reculons, vraiment à reculons, surtout qu'on ne
trouve pas de places où se garer. On va se mettre au parking de la gare, qui
se trouve au bord de la Ria. Romantique ? Pas du tout !! Le parking est tout
défoncé, et en face, ce sont toutes les usines pétro-chimiques du coin ..
pfiouuuu ..
On sort de la voiture avec grande méfiance pour aller découvrir cette ville
d'Avilès, réputée pour
être la petite Athènes du Nord ... et bien, pour l'instant, on a vu Le Pirée
...
Avilès.
Passage
obligatoire
à l'Office de Tourisme, très bien, très agréable. Ca nous pose un peu avant
de rejoindre le centre ville historique.
On commence par les rues piétonnes (Calle A.P.Valdes, et la plus jolie
Rivero). On va la remonter jusqu'au centre ville, et là, on va entrer dans
un nouvel univers. Avec une ville vraiment très belle. Arcades, balcons,
palais vont venir embellir cette jolie rue.
La
Calle Rivero qui nous transporte dans un autre monde que celui cotoyé
juste avant sur la route.
On entre dans la Plaza Ayuntamiento au moment où le soleil fait enfin son
apparition (AAAAHHH, ça faisait très longtemps), une large place surmontée
par l'impressionant hôtel de ville. Et en plus, une deuxième place s'y
colle, avec la Plaza España. Le coin, tout autour, est vraiment charmant, un
vrai petit centre historique.
Un
rayon de soleil accompagne notre entrée sur la Plaza del Ayutamiento
L'hôtel
de ville, très imposant, sous un joli ciel bleu : on en profite !
Là, un enterrement dans les jolies églises de la ville nous fait passer par
la rue piétonne La Camara, une vraie rue piétonne pavée et commerciale. On
passe par une petite rue Alfonso VII pour remonter au plus bel endroit de la
ville.
Rua
La Camara
Rua Alfonso VII
On arrive à la Rua Galiana. Cette rue est vraiment magnifique ! Des arcades,
des vieilles maisons, des petits commerces artisanaux. Magnifique ! Vraiment
un très bel endroit, peut être ce que nous avons vu de mieux au niveau
vieille ville dans tout notre voyage. La Rua Galiana est superbe !
La
Rua Galiana et ses rues en arcade ... superbe !
Les
jolies maisons de la Rua Galiana, surprenant dans un tel centre
historique ..
En bas de la rue, on entre dans la Plaza del Carbayedo, une place
chaleureuse à l'entrée, et où est monté un horreo bien traditionnel. Ce doit
être une place où se réunissent des anciens le soir, mais pas vraiment pour
les jeunes, enfin, je le suppose. Elle est un peu trop large et usitée par
les voitures.
Plaza
del Carbayedo, et son entrée colorée (elle est belle, le reste de la
place l'est un peu moins).
Tout près, Rua Fernandez Balsera, on trouve un magasin de CD bienvenu, la
tienda Disco Elepe. Le disquaire est lui vraiment très sympathique, très
serviable, dans sa petite boutique très agréable pour fouiller et trouver
des disques du coin (on en trouve 4) que l'on peut écouter sur la Radio Voyage
:
- Brenga Astur : de la musique traditionnelle Asturienne avec des rifts de
guitares et des sons un peu plus électriques.
- Dixebra : du old rock garage, limite punk. Un groupe un peu vieillot, avec
un son vieillot (ska-punk des années 80).
- Unami : de l'électro qui ressemble plus à de l'islandais qu'à de
l'Asturien.
- Blima : Du traditionnel Asturien, version calme, avec voix féminine.
Et en plus, il va nous offrir un livre sur la langue Asturienne, Manfer de
la Llera. Vraiment très sympathique.
On remonte dans le centre ville en passant par la Rua Cabruñara et on
remonte à La Camara, où l'on fait réparer les lunettes de soleil de lucie.
On remonte la rue piétonne pour rejoindre la Plaza Hermanos Orbon, la place
du marché de la ville, pas si belle que ça. Nous sommes un peu déçus, elle
n'est pas mise en valeur, pas assez soignée.
La
place du marché, il n'en manque pas beaucoup pour qu'elle brille ...
mais le blanc est sale, les vitres semblent brisées, c'est dommage.
Ensuite, on va border la grande église de Santo Tomas de Canterbury, très
impressionante, très britannique .. Dans cette partie de la ville, il y a
beaucoup de sculptures qui vont au final rythmer la fin de notre visite.
Eglise
impressionnante
de San Tomas de Canterbury (so british)
Elle
aussi, elle serait "so british", ça n'étonnerait personne.
On continue par les petites rues qui nous emmènent à la Plaza del Carbayo,
une petite placette très agréable nous offre une petite pause sur un banc,
devant une chapelle. Et tout près, il y a le parc del Muelle, où se prépare
un petit concert en plein air, du coup on ne peut pas trop observer les
différentes statues qui s'y dressent. On ne va pas non plus rester pour le
concert, puisque nous avons un autre projet.
Plaza
del Carbayo, où nous nous offrons une petite pause ... elle est
vraiment discrète et mignone ...
Ensuite, on entre à nouveau dans la vieille ville, dans les petites rues
pavées, où tout est charmant : Capilla de los Alas, Iglesia de los Padres
Franciscanos. C'est vraiment très beau ici, mais il manque quelque chose
quand même .. je ne saurais dire quoi ...
La
Capilla de Los Alas.
On remonte la Rua Ferreria pour aller faire les rues qui sont derrière la
plaza de España, visite agréable sans être fantastiques. On retraverse la
plaza España pour se retrouver au pied de la très jolie église de San
Nicolas de Bari, où tout à l'heure il y avait l'enterrement.
Cette église, classée joyau roman par mon guide, est jolie et surélevée par
rapport à la petite placette ombragée par des petits arbres. A ce niveau là,
il y a une belle fontaine aux six têtes, celle de los Caños. Très originale,
mais pas de photo car nous sommes des neuneus.
L'église
de San Nicolas de Bari, un "joyau roman" s'après les habitants.
On remonte l'église, et juste à côté, s'ouvre le parc de Ferrera, par lequel
nous terminons la visite. Ce parc est vraiment superbe, avec une variété
d'arbres assez importante, ils sont tous différents, même si on ne s'en
rappelle pas. Au centre du parc, il y a aussi un grand étang où baignent
oies et cygnes noirs notamment. Un parc vraiment très bien tenu, un petit
coin de nature après la superbe vieille ville.
Et bien, du coup, c'est très dur de revenir au parking complètement défoncé,
on ne sait pas comment font les habitants de Avilès, il y a vraiment une
grosse différence entre le centre ville et les alentours.
Vers Cudillero
On reprend la voiture pour pousser une vingtaine de kilomètres plus loin,
vers la ville de Cudillero. Le temps est redevenu typique des Asturies,
maussade et humide.
La route fait le tour d'Avilès, se mue en autoroute, et nous y sommes très
rapidement. La route pour descendre à Cudillero est très étroite et pentue,
et j'imagine qu'arriver à 19h dans la ville sera compliqué, donc du coup, on
préfère se garer en haut, à El Pito.
Cudillero est LA ville
dont je me souviens quand nous étions venus en Asturies avec mes parents, je
ne pouvais pas n'y pas y retourner, surtout que c'est une ville atypique de
la côte Asturienne .. Donc passage obligé, et puisqu'on y est le soir, on va
s'offrir notre premier restaurant.
Cudillero.
On descend en bas de la ville, par la Calle Suarez Inclan, une rue pentue,
où sont plus présents les marcheurs que les voitures, mais il y a encore des
voitures, qui peuvent forcer le passage (elles sont en côte), donc gare.
Arrivés à la Plaza de San Pedro, déjà, l'ambiance portuaire de la ville de
Cudillero nous atteint et nous emporte vers la Plaza de la Marina.
La
Plaza de la Marina, tout en bas du village perché de Cudillero
La plaza de la Marina est exceptionnelle ! Place centrale, tout le
village est construit en hauteur tout autour, nous sommes comme dans une
arène. Le village se lève en cirque tout autour de nous, avec des bâtiments
plus ou moins colorés. Et de l'autre côté, la baie démarre avec l'ancien
port où ne sont plus amarrés les bateaux en couleur qui s'y trouvaient dans
le passé (lu dans les guides). Au bout de la jetée, on peut voir surplombant
la mer sur une presque-île le très beau phare de Cudillero. Il domine aussi
un détroit formé par une presque-île qui du coup protège la ville des
humeurs de la ville. Pourtant au bord de l'océan, on se sent vraiment en
sécurité dans cette ville perchée, sortie tout droit de l'imagination de
quelques écrivains voyageurs ..
Le
phare de Cudillero
Cudillero
de la mer ? non de la jetée ... une vraie enclave .. avant, le port
était là
Maintenant,
il est derrière
A l'office de tourisme, plusieurs chemins de visite sont indiqués, nous
choisissons de prendre celui qui monte au mirador qui se situe tout en haut
de la ville. Pour y aller, rien de mieux que d'aller connaître Cudillero par
l'intérieur. On y pénètre par des petites ruelles ... et là, c'est la folie,
les ruelles se croisent, se décroisent, se ferment, bifurquent, passent par
le palier des maisons pour ensuite se transformer en escalier pentu. Dans un
petit périmètre, il est très aisé de s'y perdre, mais tellement plaisant. Et
puis, où que l'on soit dans la ville, nous avons une vue absolument
fantastique sur l'autre versant de la ville. Tout en haut, la vue est belle,
mais c'est plutôt la manière de monter qui ici impressionne.
Cudillero
vue d'en haut ...
Et
derrière nous, le port, et le phare ...
De là, on prend les rues qui sont en haut de la ville (Rua Cimadevilla),
nous longeons des petits jardins bien entretenus, on descend, on remonte, on
bifurque, toujours ce dédale de petites ruelles. Puis nous arrivons à un
autre mirador, celui de San José, où en compagnie de jeunes goélands
aprenant à voler, nous jouons à "Où est Charlie ?" d'en haut de la ville.
Très fun !
Ce serait une ville parfaite pour un jeu à la con, je pensais au Paintball
mais un jeu à la con pourrait avoir la classe dans cette surprenante cité.
Dans
les rues sinueuses de la ville
Où
est Charlie ?
Cudillero
par le haut
Cudillero
par le bas
Nous redescendons le long de la mairie, les bâtiments ici ne sont pas très
imposants, la ville se suffit à elle-même, et nous trouvons un restaurant
derrière la Plaza de la Marina. Le but était de trouver un restaurant de
pêcheur qui soit agréable, sans être trop touristique. Et le mec qui nous a
accosté a bien fait son boulot pour La
Ancha, et bien, raté !
Restaurant La Ancha
Nous avons pris deux menus à 15 € (entrée, plat, dessert).
- entrée : Langoustines pas géniales pour lucie, salade composée sortie du
supermarché du coin pour moi.
- plat : on s'attendait là à quelque chose de très bon, notre poisson (du
pez palo en espagnol, je ne sais trop ce que c'est en français) est certes
assez bon, mais sans être très gouttu, et surtout l'accompagnement est
ridicule, avec des légumes à peine cuits, sortis tout droit d'une conserve
.. Arf ..
- dessert : il n'y avait plus rien, seule la tarte de chocolat, et puisque
je n'aime pas le chocolat ... scrogneugneu !
Bref, on n'en gardera pas du tout un grand souvenir de ce restaurant où seul
le poisson a un peu limité la casse ..
On faisait le tour de la plaza de la Marina avant de remonter la ville pour
rejoindre Joly Jumpy.
Restaurant
La Ancha
Cudillero
by night ..
Fin d'une très longue journée.
On reprend la voiture pour remonter, en espérant trouver rapidement, car il
est 23h ..
Et bien, pas de soucis. A quelques hectomètres de El Pito, nous allons
prendre la route qui rejoint le camping, puis se dirige vers la Playa
Aguilar. Ici, tout en haut, on trouve un parking très bien situé en
haut des falaises. Peut être un peu dangereux car à la suite d'un gros
virage, mais bon, il y a de la place, et il est tard. On s'y installe pour
la nuit .. Ce sera très bien !
==>
septième étape : Oviedo,
Pravia.
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