Galicia - Asturias

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Galicia - Asturias

Castro de Baroña - Melide

(Santiago de Compostela, mirador de la Curotta)

22e étape, jeudi 28 juillet 2011, 161,4 km

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Réveil et recherche d'un appareil photo.
On quitte le camping à 11h après une bonne douche et avoir tout bien préparé pour visiter deux villes à la suite (Santiago de Compostela et Lugo). Nous quittons le camping O Castro avec un peu de regret, nous l'avons bien apprécié.
Premier objectif de la journée : trouver un appareil photo et faire des courses à Ribeira. En y allant, on va croiser la jolie plage de Ladeira, qui était fortement conseillée, mais on n'a pas vraiment le temps de s'y arrêter.
Malheureusement, on n'y trouvera que du pain, pas d'appareil photo, dommage.

Mirador de la Curota.
Dans mes préparations, j'avais prévu une journée de pause sur la côte après Ribeira, autour de Palmeira, et d'aller au mirador en vélo. On a pris un peu de retard, les vélos étaient à plat, et finalement, on avait trouvé le bon camping la veille, donc du coup, on ne monte pas au mirador en vélo, mais en voiture.
La montée aurait été relativement compliquée en vélo, et au final assez inintéressante. Les deux miradors sont par contre très agréables et impressionants.
Le premier, le plus bas, le mirador Curotiña, est celui où la vue est la plus large, on voit vraiment tout de la Ria de Arousa, on voit toutes les îles, les parcs à moules, les maisons qui sont vraiment très très basses par rapport à nous (on est à 386 mètres de hauteur). Derrière nous, on voit loin, très loin, jusqu'au Cabo Fisterra à e que je peux deviner. En tout cas, le lieu mérite largement le détour.

Mirador de Curotiña sur la Ria de Arousa

Derrière, la mer est belle !

Plus haut encore, alors que nous passons dans une lande déserte, avec chevaux sauvages, et à-pics effrayants, nous atteignons le mirador de la Curota, situé lui à 498 mètres. C'est une construction plus solide, on y voit un peu moins distinctement les alentours, mais par contre, la vue est terriblement époustouflante : la mer est vraiment sous nos pieds, là, 500 mètres plus bas .. avec un dénivelé énorme pour la pente ...

Au mirador de la Curota, tout en haut ..

C'est vraiment dommage de ne pouvoir prendre avec de belles photos cet endroit spectaculaire.

Route jusqu'à Santiago.
On redescend puis on prend l'autoroute, gratuite, qui nous amène au bout de la Ria de Aroussa. On demande à une station essence deux choses : où se garer à Santiago ? Où acheter un appareil photo ?
Puis dans les terres, on prend la route qui rejoint Padron à Santiago, par la nationale. Du coup, on traverse Padron, qui est la ville où a été découvert le tombeau de St Jacques, le pourquoi Compostela est devenue un lieu de pélerinage. Pas grand chose dans cette ville, sauf une grosse circulation.
Ensuite, on se rapproche de la grande ville sainte de Galice, en croisant une belle église qui nous annonce qu'on entre dans le royaume de la chrétienté.
On arrive à Santiago de Compostela, où nous trouvons où nous garer rua dos Pelamios, une rue de ville, où nous mangeons rapidement dans la voiture (miam : sandwich, jambon, fromage).

A la recherche d'un appareil photo.

Notre premier tour à Santiago, seulement pour trouver un appareil photo

C'est sûr, nous n'allons pas faire de visite de la ville sans avoir d'appareil photo, il faut donc en trouver un ! On se dirige d'abord vers le centre ville pour trouver un office de tourisme qui va pouvoir nous renseigner.
On borde des monuments très beaux, que ce soit le couvent de San Francisco, ou la place do Obradoiro avec la cathédrâle de Santiago.

Couvent de San Francisco

On fait semblant de ne rien voir, pour ne pas se gâcher la grosse visite que l'on prévoit dans l'après midi. L'émotion est tout de même très forte quand on entre dans la place do Obradoiro .. on sent le poids de l'histoire ...
On trouve l'office de tourisme, où l'accueil très froid nous indique que le Corte Inglès se trouve à l'autre bout de la ville ... bon .. très bien ..
Retour à la voiture, on redémarre (scrogneugneu) et on va au Corte Inglès. On y trouve bonheur avec un Olympus qui accepte les mêmes batteries que les notres. Les tests donnent de bonnes photos, et de bonnes vidéos .. tant mieux !!

Première photo avec notre nouvel appareil !

On retourne en ville et on se gare juste après le campus universitaire, calle Campo do Cruceiro do Gaio, une rue en pente, où je vais me risquer à un créneau en côte, dur pour Joly Jumpy. C'est reparti !

Pélerinage à Santiago.

Notre visite de Santiago de Compostela

Nous commençons notre périple à Santiago de Compostela par le parc Alameda, un joli parc agréable qui a le grand avantage d'avoir une très belle vue plongeante sur la ville, notamment sur la cathédrâle et les toits rouges de la cité. Au centre du parc, il y a une chapelle que l'on n'ira pas voir car des travaux nous obligeaient à faire un détour. C'est assis dans ce parc que nous avons testé notre appareil photo, et que des allemands vont nous demander de les prendre en photo, et vont nous proposer aussi de nous prendre en photo.

Vue du parc Alameda ..

Vues sur la cathédrâle

On s'amuse avec notre nouvel appareil photo

On descendra ensuite pour prendre la porte de Faxeiras, qui nous ouvre la Place do Toural, où avec de nombreux autres touristes nous commençons à apercevoir la beauté de la ville. De nombreuses ruelles envahies de monde partent de cette place, les bâtiments sont anciens, et forment des arches. Nous débutons la visite en prenant la moins jolie - c'est relatif - de ces rues médiévales, la Calle de las Orfas.

La Plaza Toural et les rues adjacentes

On arrive alors en face de l'université contemporaine de Santiago, un énorme bâtiment, très travaillé avec des statues à son sommet. A côté, une ruelle passe sous l'Arche de Mazarelos, et on sort de la vieille ville. Pas loin, juste pour la border et apercevoir un complexe religieux de l'autre côté de l'avenue, avec notamment le Couvent da Ensinanza. On ne tardera pas à remonter dans la cité.

Universidad Contemporana Arco de Mazarelos

Convento de Mercedarias Convento de Ensinanza

On contourne en fait l'université, et on arrive en face de la très charmante église de San Fiz de Solovio. On poursuit en bordant le très grand marché couvert de Abastos, qui est aux couleurs de la ville, et qui parait très ancien, et pourtant, il ne date que de 1937. On contourne alors un autre couvent, celui de Santo Agostiño. On va ensuite traverser de nombreuses petites rues de la ville, on y déambulle sans vraiment avoir d'objectifs clairs, et je me fais un plaisir d'essayer de m'y guider. Ces rues n'ont pas vraiment de charme, mais sont originales, et on peut remarquer une archer, un pavé en forme de coquille de St Jacques. Original quoi.

Convento de Belvis, au loin dans la ville Iglesia de San Fiz de Solovio

Mercado de Abastos Convento de Agostino

Plaza Irman Gomez Coquille de St Jacques

On sort une nouvelle fois de la vieille ville pour aller voir à quoi ressemble le complexe religieux de San Domingos de Bonaval, c'est très joli, et l'on a l'impression d'être devant un monastère de campagne, avec une petite cour très champêtre ..

Convento de San Domingos de Bonaval

On remonte dans la ville, en traversant des petites rues et des placettes toutes aussi mignonnes les unes que les autres. On profite des différentes chapelles et églises que l'on croise : il y a un nombre incalculable d'édifices religieux. Plaza de Cervantes, nous nous offrons une glace, et débuttons une autre partie de la visite de Santiago : celles des quatre rues parallèles qui la traversent : Franco, Vilar, Nova et enfin Preguntoiro que nous arpentons actuellement, glaces en bouche. Nous croisons la place originale de los Cincos Ruas et allons nous poser un peu devant la grande université qui est vraiment imposante.

Les rues médiévales de Santiago Chapelle de Animas

La Chapelle de Animas en détail Cervantes qui se dresse sur sa place

Plaza de los Cincos Ruas Universidad Contemporeana

On reprend la Rue Orfas, pour aller suivre la Rua Nova, une vraie rue marchande et touristique. De nombreuses petites boutiques y sont ouvertes, sous les arcades : ces magasins sont modernes, mais en même temps, les pierres et les poutres les rendent anciens, les temps modernes et médiévaux sont mixés. Cette rue est très étroite et bien sûr piétonne, comme toutes les rues de Santiago, et bien entendu bondées de monde.

Tourisme dans la Rua Nova

En haut de la rue, nous entrons dans la plaza da Quintana, une des deux places vitales de la ville, mais là, une scène de concerts est en train d'être installée et des travaux bouchent la plaza das Praterias et sa tour del Reloj. Cette place superbe est entourée de divers monastères, beaux bâtiments, et surtout la superbe cathédrâle de Santiago.

Plaza de Quintana

Cathédrâle de Santiago de Compostela.
Nous entrons au point final des pélerinages de Santiago, sa cathédrâle. Très grande, très imposante, très travaillée, nous entrons dans ce lieu saint en compagnie de nombreux autres. Beaucoup de dorures, beaucoup de fignolages dans les sculptures, on sent la richesse du lieu. Le coeur de l'église est important, et son accès est limité, et la queue pour y entrer est assez longue, puisqu'il y a aussi le moyen de toucher le tombeau de St Jacques. Nous nous contentons de faire le tour, en observant la nef.

A l'intérieur de la Cathédrâle

La visite est intéressante, mais lucie aura été un peu plus impressionnée par la cathédrâle d'Oviedo, si l'on peut faire des comparaisons.
Nous ressortons de la cathédrâle par la belle et intense Place do Obradoiro, place magique et surréaliste de la ville. Pour la simple raison que c'est ici qu'arrive au final les pélerins. Des cris de joie retentissent, des scènes d'embrassades s'y observent, des chants d'un groupe de jeunes pélerins asturiens se font entendre, des groupes de vélos de cyclo-campeurs se forment, un murmure de félicité tout simplement. Alors, bien sûr, toute cette ambiance part d'un rite religieux, mais plus que la religion, c'est la fin d'un pélerinage sportif et communautaire qui se termine ici, c'est assez émouvant.

La superbe et magique plaza de Obradoiro

C'est la conclusion du chemin de plusieurs pélerins, qu'ils soient marcheurs, cyclistes ou en groupes ..

Bien sûr, nous ne sommes pas dans cet état, tout simplement parce que nous, par rapport à ces pélerins, nous ne sommes pas à la fin de notre voyage, et qu'il nous reste encore plus de deux semaines de voyage, et que pour nous, Santiago n'est qu'une simple étape. Et finalement, nous profitons peut être mieux de la beauté de cette place, située entre un monastère, un parador, et la façade incroyable de la cathédrâle.

La jolie cathédrâle en détail .. Jacques est à l'honneur !

La tranquillité de la place Obradoiro

Nous remarquons tous les détails de cette façade, surtout la présence de Jacques, le patron de cette ville. Nous profitons de notre nouvel appareil photo pour en tirer des portraits nets et plaisants.

Santiago de Compostela dans sa splendeur.
Nous allons continuer notre visite, et nous allons maintenant aller à contre-courant des pélerins en rejoignant sous un tunnel la plaza de Inmaculada, très charmante au pied d'un grand monastère. Cette place est un peu désertée face à l'émulation de sa voisine. A partir de là, nous descendons pour aller observer un peu plus précisément le couvent de San Francisco, le long de l'avenue San Xuan XXIII, une partie que nous avons fait en début d'après midi, quand nous recherchions un appareil photo.

Plaza de Inmaculada, vraiment très charmante

Quelques détails des monuments ...

Puis nous remontons pour la Plaza do Obradoiro, que nous traversons. Nous allons nous faire un grand tour dans les rues piétonnes et commerçantes de la ville, la Rua do Franco, et la Rua do Vilar, notamment à la recherche d'écharpes de football, je trouverais celle du SuperDepor (Deportivo La Coruña) dans les nombreux petits magasins de souvenirs qui vendent tout et n'importe quoi. Ces places, malgré le fait qu'elles soient très touristiques, sont très agréables pour la visite.

Sur la Rua Franco, une petite placette.

Les bâtiments sont beaux, les placettes sont très charmantes, tout est soigné et propre, tout est beau tout simplement ! La ville est magnifique.
Si l'on rajoute le petit concert classique qui s'est installé plaza do Toural, nous ne pouvons que regretter la trop grande affluence, mais ce nombre de touristes constitue aussi le charme de cette cité médiévale.

La Rua Vilar, avec un monastère que l'on peut voir au fond ...

Nous allons chercher avec plaisir un restaurant où nous arrêter. Nous cherchons une taperia qui ne soit pas un bistrot, pour manger typiquement sans avoir l'impression de se faire avoir comme des touristes. Avec terrasses, nous ne trouvons pas, mais par contre, nous trouvons au bout de quelques tours dans la ville une petite taperia qui a l'air parfaite pour nous, mais le nom me fait un peu froid dans le dos : El Franco, qui se trouve sur la rue du même nom .. Bon, faisons fi de ce nom, disons que peut être que je me fais des idées ...

Taperia El Franco.
Nous allons très bien y manger dans ce restaurant à l'ambiance un peu vieillotte mais aux mets qui correspondront totalement à nos attentes.
Les tapas sont très bonnes et le prix est très abordable :
- salade tomate oignon.
- fromage du pays.
- viande hachée à l'espagnole, frites.
- chorizo chaud - patates : excellent !!
- boisson kas
- et en dessert un petit plaisir : la tarte de Compostelle, un gâteau aux amandes absolument succulent !

Dans la Taperia El Franco

Plaza do Obradoiro ..
Nous terminons la soirée en nous dirigeant vers la place Quintana, où s'installait tout à l'heure la scène de concert. Comme nous le redoutions, le concert est payant, et la musique est du rock sans grande prétention. Nous préférons aller nous baigner une nouvelle fois sur la place do Obradoiro.
Assis sur la place, couchés aussi, nous profitons des derniers rayons de soleil sur la cathédrâle, de l'ambiance générale des pélerins qui arrivent encore, ou de la musique espagnole jouée par quatre cinq musiciens sous les arches. Un vrai petit bonheur ..

Place de Obradoiro en fin de soirée, avec des photos du portable de lucie, l'appareil photo n'avait plus de batterie.

Une très bonne fin de journée !!

Et pour dormir ?
Nous quittons la place quand le soleil a vraiment disparu. On rejoint Joly Jumpy par des rues encore très agréables, en compagnie d'autres gens qui quittent aussi la ville. Nous reprenons Joly Jumpy, il fera déjà nuit quand nous quitterons définitivement la ville.
On recherche un lieu pour dormir. Nous ne trouverons rien autour de Montjoie, qui est la colline à partir de laquelle le pélerin voit pour la première fois la ville de Santiago de Compostela. Peu confiants sur le fait de trouver autour de Santiago, nous allons prendre une grosse route pour pousser vers l'est, en doublant Arzua. De là, la route que l'on prend est plus petite, mais reste une nationale.
Nous allons décider de nous arrêter vers minuit sur un parking de route juste avant Melide, au dessus d'un champ labouré dans lequel des bottes de foin formentent .. mais bon, on sera tranquille (un peu de bruits vers 2h30) et la nuit sera courte car il sera 1h quand on s'endormira ..

==> vingt-troisième étape : Lugo et sa région.

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