Galicia - Asturias

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Galicia - Asturias

Portomarin - Samos

(Caminos de Santiago : Rando à Samos, Sarria, Portomarin)

24ème étape, samedi 30 juillet 2011, 64,3 km (vélo : 15 km)

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Portomarin
Malgré la présence de voraces moustiques, nous avons dormi à l'ombre jusqu'à tard. Au réveil dans notre bon site à bivouac, nous voyons des petits chatons dans les fougères, lucie voudra leur donner le reste de leur p'tit déj.

Notre bivouac à Seoane, c'était un très bon plan en tout cas.

Nous partons à Portomarin, où tout de suite, sous un beau soleil, nous croisons de nombreux pélerins, nous sommes totalement sur leur route là ! C'est une ville très charmante qui ne vit que du pélerinage, et tant mieux, c'est le but de notre journée, vivre un peu avec les pélerins, à contre-courant puisqu'on va prendre le chemin à l'envers.
La ville a été rebatie après la création d'un barrage sur le Miño qui a innondé toute la vallée. Toute la vallée est très jolie, avec un panel de couleurs un peu fanées, mais qui rendent bien et quelques restes en ruines parsemées un peu partout. La cité est vraiment construite en hauteur, si bien qu'on a vraiment un beau panorama si l'on se penche un peu.

Place centrale de la ville.

La place centrale de la ville est aussi charmante, avec notamment une église sur laquelle on reconnait les dentelures de Santiago et qui a une histoire originale, elle a été totalement déplacée, pierre par pierre, de la vallée jusqu'aux hauteurs. D'ailleurs, on voit dessus les numéros des pierres qui ont permis de réaliser le puzzle une fois les pierres démantelées.

L'église San Juan qui a été reconstruite sur les hauteurs de la ville, et puis on nous indique le chemin pour Compostelle.

Vous voyez les dents formées ? Et bien, c'est la signature de Compostelle ! Les pierres sont numérotées pour bien reconstruire l'église

Un bien beau village, une étape à ne pas rater.

Le Miño en contrebas, majestueux, ses ruines et ses couleurs pastels .. très beau !

Nous le quittons en traversant le grand pont sur le Miño, il n'y en a pas beaucoup le long du fleuve, et c'est celui qui est sur la route des pélerins.

Le passage du pont au dessus du Miño, on peut voir la tête des pélerins

Sarria
On veut partir pour Sarria en évitant la nationale, et bien, on va bien s'amuser sur une petite route qui va traverser la montagne. On fera même un détour avec grosses montées pour voir une église, mais ce sera en vain. La route va être très champêtre, nous offrir de belles vues, et nous faire perdre un peu de temps.

Dans les collines de Sarria, nous flânons ..

On arrive du coup à Sarria par une toute petite route. Ca ne nous empêche pas de nous arrêter en plein centre ville pour visiter la ville, une grosse ville de pélerinage, après avoir un peu tourné dans cette trop grosse ville pour nous. Nous avons cherché l'office de tourisme qui est fermé, rah, zut, là, il nous le fallait pour avoir des plans de balades.
On s'arrête dans un grand parc agréable pour pique-niquer (miam : tomates, maïs, charcuterie) dont la plus grande attraction est la fornication des pigeons. Ensuite, nous partons de ce parc pour aller visiter la ville qui a une activité surprenante, on est oppressés.
La rue piétonne principale est par contre très charmante, avec quelques auberges qui s'harmonisent avec le passage des pélerins. Tout en haut de la ville, une tour s'élève mais est emmurée, donc on ne voit rien. Il y a aussi un grand monastère, mais des travaux tout autour nous empêchent de bien l'observer.

Sarrias, ses rues marchandes, une de ses églises ... et un beau ciel bleu : nous adorons !

Une petite pension pour pélerins Une belle tour se dresse en haut de la ville

Enfin, en redescendant vers la voiture, nous voyons des bâtiments, des grands immeubles, complètement à l'abandon : c'est à dire qu'ils n'ont même pas été construits, ils ont été abandonnés avant même la finition. Sarria doit être une cité en perte d'activité ...

Le grand monastère de Sarria, avec son blason (je ne sais plus ce qu'il représente ... mince).

Nous quittons cette ville sans aucun regret, et filons vers amos, sur une route rapide qui borde le Rio Sarria.

Aire Récréative de Samos.
A deux kilomètres de Samos, à Pascais, nous voyons une aire récréative qui nous tend les bras. La rivière Sarria coule et nous tente à la baignade., un chemin balisé est indiqué, et des tables de pique-nique sont installées. Parfait !

Nous avons trouvé un petit paradis comme bivouac.

Et puisqu'on a trouvé où dormir et qu'il est encore tôt, nous sortons les vélos pour aller pédaler sur les traces des pélerins : on a quitté la route officielle des pélerins, mais c'est la route historique, qui fait un détour vers le monastère de Samos.
C'est parti pour notre petit tour ..

Vélo sur le Chemin de Compostelle : Samos.

On part de notre bivouac en essayant de contourner la piscine voisine, mais le chemin indiqué part très mal : la montée est très pentue, et le terrain est fait de pierre et de sable, impossible à vélo. Nous faisons demi-tour et allons sur la route, qui borde la rivière, et qui a aussi un petit sentier qui fait que c'est agréable.
Nous arrivons rapidement à Samos, ville dévouée à son imposant monastère, dont les douves baignent dans la Sarria. Le site, avec la rivière, les ponts, des clochers, est magnifique. C'est un vrai plaisir d'y faire un petit tour.

Le monastère de Samos, ses coquilles de St Jacques, et l'affluence dans la ville ..

Le monastère dans tous ses détails ...

Nous enchaînons ensuite par une grosse montée, un pourcentage assez dur qui nous fait monter tout en haut : la montée n'est pas agréable car nous sommes sur la route, et donc un peu dangereuse. Arrivés tout en haut, nous prenons un sentier qui passe sous la grosse route et descend jusqu'à la rivière pour la traverser : et oui, nous avons tout monté, pour tout redescendre. A la rivière, le pont nous offre un petit panorama agréable, mais la montée suivante sera infaisable en vélo ..
Ensuite, on rejoint vraiment un chemin de forêt, et pendant les derniers kilomètres, nous allons nous faire plaisir. Nous allons traverser la jolie bourgade de San Martino, très calme, blottie dans sa forêt dans sa vallée.

Chemins de Compostelle en forêt, c'est chouette !

Nous allons être sous les arbres, sans aucune gêne sauf le croisement de deux pélerines. C'est juste dommage que la rivière soit un peu trop loin, nous l'entendons sans vraiment la voir. Nous nous laissons même distraire par un écureuil, avant d'essayer de pousser jusqu'à San Cristobo, mais le terrain a l'air plus accidenté derrière.

On ne croise pas souvent la rivière Un petit ruisseau à traverser sur un petit pont ..

Nous nous stoppons là en montant dans le village de Renche, de l'autre côté de la rivière, au bord de la route, ce qui signifie une nouvelle côte à escalader. Le goûter sur les bancs de Renche, à côté de l'église, sera agréable, surtout avec un donuts.

Final de notre étape, avec jolie vue au dessus d'un muret.

Le retour se fera sur la même route et sera très agréable, avec notamment la dernière montée sportive après la traversée de la rivière après San Martino : un peu de sport nous fait du bien. Et puis, nous profitons une nouvelle fois des vues sur le monastère de Samos, vraiment majestueux dans sa vallée.

Une belle et une grande photo pour le monastère de Samos !

Fin de soirée sur notre Aire Récréative.
C'est l'un de nos meilleurs bivouacs. A 20h, nous ne sommes plus que nous deux à pouvoir profiter de la rivière : nous en profitons pour nous baignons un peu pour nous nettoyer dans l'eau claire de la rivière (nous avons du savon bio). L'eau n'est pas trop profonde, et n'est pas trop froide, elle est très agréable.

Soirée au bord de la rivière Sarria : baignade, nettoyage et miamiam ..

Le repas sera agréable (miam : semoule, boulettes de viandes) et on pourra profiter des dernières lueurs du soleil, en utilisant un anti-moustique. C'est bien les vacances !

Et nous allons laisser Sam et Lucie s'endormir pour terminer la journée ...

==> vingt-cinquième étape : Les Chemins de Compostelle aux confins de la province de Lugo.

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