Galicia - Asturias

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Galicia - Asturias

Castello - Playa Penarronda

(vélo sur la côte : El Franco, Ria de Ribadeo, Castro de Coaña)

14ème étape, mercredi 20 juillet 2011, 49 km (vélo : 5 + 10 km)

Viendez causer de la Galicia sur le forum ..

Dur de se lever
C'est assez tard que l'on se réveille au camping de Castello, au moins, on y aura bien dormi. Car au niveau du confort, ce n'est pas un paradis. En plus de partir tard, une dame bizarre vient nous parler .. boaf ...
Bon, on part vers 11h20 pour arriver à Coaña et son Castro à 12h, l'heure à laquelle un guide est prévu (nous avons regardé les horaires la veille, et en plus, le mercredi, c'est gratuit). Avec plaisir, nous remarquons que la météo est enfin avec nous, avec un beau soleil.

Castro de Coaña.
Et bien, ce n'est pas une bonne heure. Même si la guide est pas mal, il y a beaucoup de gens et d'enfants à cette visite. Et donc beaucoup de bruits qui vont nous empêcher de suivre les explications. Pourtant, les différents étages de ce castro le rendent vraiment intéressants. Il y a plusieurs murailles qui se sont succédées dans le temps, la guide nous explique le principe de la défense de ces castros, en clair, puisqu'ils sont perchés tout en haut des collines, ils sont très difficiles à attaquer, surtout s'il y a une muraille. Les ruines sont ici très nombreuses, et on peut vraiment s'y perdre.

Le Castro de Coaña

On remarque les ruines circulaires et les autres rectangulaires.

On y remarques des espaces pour les thermes, ou encore les ruines du forum, plus rectangulaires. On observe bien les "patios" d'entrée aux cabanes. Le terrain est comme pour le castro de Pendia, on est au dessus d'une colline et nous avons une belle vue sur tout ce qui nous entoure.

On s'y promène sans soucis, sous un beau soleil, ça fait du bien !

Aussi, ici, nous pouvons observer deux types de Castros, les circulaires et les rectangulaires, moins anciens et typiques de l'influence romaine autour du IIème siècle ici. On apprend aussi que les habitants des Castros les ont abandonné relativement rapidement, d'un coup, quand la Navia n'offrait plus de minerais à exporter.

La muraille Le chemin qui la contourne

Mais surtout, ce que l'on apprend le plus au cours de cette visite, c'est qu'on ne connait que très peu de choses sur les Castros.
On termine la visite par celle du musée, pas passionante, mais lucie commençait à se sentir mal sous le soleil tapant (après 3 jours de brouillards, c'est normal ..).

La campagne vallonnée baigne dans sous le ciel bleu ... aaahh, ça fait du bien de voir de belles photos !

Nous reprenons notre marche en avant dans notre périple et quittons la vallée de la Navia qui nous aura tout de même intéressé, même si la météo y était très défavorable..

Senda Costera del Navia.
On se dirige vers Valdepares où l'on souhaitait s'arrêter la veille. On cherche (et on trouve) de l'ombre sous une petite église, San Bartolo. C'est ici que nous mangeons (miam : macédoine) avant de sortir les vélos. Notre objectif de l'après est de réaliser deux balades en vélo et de faire des courses. En premier, nous attaquons la Senda Costera del Navia (5 km).

Sous un temps agréable, nous partons en vélo vers la côte, située très peu loin. La route est ici super pour une balade en vélo, elle est bien goudronnée, et nous sommes seuls. C'est avec un énorme plaisir que nous profitons de l'air du large. Nous arrivons au Castro de Cabo Blanco.

Départ pour la rando en vélo au bord de la côte. Rapidement, on voit des falaises ...

On se promène sur le plateau et la mer va finir par être bien autour de nous

Ce castro n'a aucune ruine, c'est juste l'emplacement qui est remarquable. c'est un péninsule parfaite pour accueillir une petite population. On s'y balade à pied un petit moment, à observer les jolies falaises, et aussi la fosse, sûrement creusée artificiellement par les habitants du Castro il y a deux mille ans. Le coin mérite son petit détour, on imagine vraiment les quelques cabanes s'y blottir. Par contre, ça devait être un peu venté par ici, mais pour la vue, c'est exceptionnel !

Le bout de la péninsule où il y avait un castro Difficile de l'aborder par la mer ...

Ce fossé devait empêcher les invasions, c'était une vraie forteresse Les falaises sont belles, et rendent honneur au nom de Costa Verde ...

Ensuite, la route va être moins bonne, le long de la côte, plus de cailloux et surtout un terrain inégal.

On continue à avancer le long des falaises.

On va y observer deux miradors, l'un tout près du Castro pour observer les falaises. L'autre est le Mirador da Talaya, on l'on peut observer la péninsule du castro et les vraiment jolies falaises.

Le Castro au fond, la route que l'on a prise à droite La Costa Verde du point de vue de Talaya

En attendant, le vent s'est levé, le ciel se grise un peu. Ca ne nous empêche pas de descendre vers la Playa de Porcia, qui est la plage du village El Franco. On y descend à vélo que l'on pose à l'entrée de cette plage sauvage, mais non déserte.

El Franco (au fond à gauche) et sa longue plage de Porcia à notre droite.

Un gros rocher se dresse sur la plage, et de petits frères l'accompagnent sur une plage vraiment magnifique. L'eau y est parfois turquoise. Le sable est fin et assez blanc. Les falaises sont très belles. Vraiment, c'est super ! La mer est un peu trop remuée depuis la veille, et nous y faisons trempette, à jouer avec les vagues sans vraiment nous baigner (on n'y met pas la tête).

Plage très belle qui fait plaisir, on va s'y baigner mais la météo ne s'y prête plus ...

Le plaisir ne va par contre pas durer, un gros nuage noir est en train de gagner du terrain. Vite, une petite douche (de plage) et nous reprenons les vélos.

Et des plages comme ça, ils en ont plusieurs, c'est ça qui est fou ...

Le vent nous séchera rapidement sur la route très agréable entre la plage et l'église.
Cette petite balade d'environ 5 kilomètres fut très plaisante !

On the road.
On repart sur la grosse route pour pousser vers l'extrémité ouest des Asturies. On se rapproche de la Galice. En attendant, à Tapia, on trouve un gros supermarché où l'on se fait plaisir : du jabon serrano à 23€/kg, du chorizo, du fromage local à la coup. Il faut bien tout ça pour tenir le choc avec la météo qui nous attend ..
Car le ciel vient de lacher une belle averse d'orage .. pfiou, on n'était pas sur les vélos.
On repart pour la côte où l'on bifurque pour San Gadea. Un parking tout en haute, prisé par les surfeurs qui sont en bas des falaises, nous tend les bras, et nous comptons y rester pour la nuit, et puisqu'il n'est que 17h, aller faire un petit tour de vélo sur les falaises, que j'avais remarqué sur internet, pour aller contourner la Ria de Ribadeo.
Et bien, on fera mieux !!

Vélo sur la Ria de Ribadeo.

Sur la carte, nous partons du carré violet. Nous descendons (grosse descente) sur la playa Penarronda sur une petite passerelle en bois. Ca secoue, mais c'est agréable. Ici, pas de baigneurs mais beaucoup de surfeurs qui profitent des vagues de cette magnifique plage, très large, très belle. Par contre, la mer est déchaînée, le vent s'est vraiment levé.
Nous quittons la plage pour monter au village de San Roman. Ca monte un peu, sans que ce soit difficile, nous restons sur la route, donc pas de soucis. On file vers la pointe par le nord, et on se rapproche de la côte. Et là, c'est très bon ! Exactement ce que je voulais.

Cyclisme en bord de falaise : c'est du bon !

On est au dessus des falaises et l'on peut voir en pédalant les vagues s'y fracasser. Toutes cette partie du parcours (tout en haut du parcours) est très agréable, même si le terrain n'est pas facile pour nos vélos, ça reste largement faisable, même si à un moment, on va se retrouver à porter les vélos au dessus du vide, puisque nous avions choisi de faire un petit détour vers l'herbe des falaises .. et que celle-ci formait un creux ... ouf, on a vu avant de s'y précipiter ...

La bruyère est la flore des falaises, et assez trompeuse, parfois, elle recouvre un joli précipice .. gare !

Le chemin suit la falaise en face de nous, on voit (en petit au milieu) le phare que nous visons ... De l'autre côté, le grand phare de droite, c'est la Galice !

Plus loin, alors qu'on a l'impression qu'il fait nuit tellement le ciel est gris, nous prenons le chemin qui suit la côte et rejoint le joli phare que nous visons. C'est vraiment chouette, car on a l'impression d'être au bon du monde, un monde vraiment apocalyptique, avec le ciel gris, le vent violent, le bruit des vagues et surtout, on a l'impression d'être seuls, loin de tout.

On y arrive !!

Une très belle promenade à vélo ..

Au phare, on se pose, assis sur le rebord, le vertige et les lunettes tous les deux rangés dans la poche .. A nos pieds, les vagues percutent la falaise en un bruit sourd. Devant nous, la Ria de Ribadeo s'étend, et nous ouvre les portes de la Galice (puisqu'elle forme la frontière).

On pose les vélos pour regarder la Ria de Ribadeo au phare

Une vidéo prise du phare ...

Un rayon de soleil arrive à percer sur un phare situé de l'autre côté de nous, et qui aurait été notre bivouac si nous n'avions pas trouvé ce soir à San Gadea. La photo est belle du coup, car le contraste est renversant ! Nous resterons à observer un petit moment, le temps que le froid vienne nous rappeller qu'il ne fallait pas rester.

Il y a du vent ! La Ria de Ribadeo et ses deux phares : le Galicien et l'Asturien

Nous reprenons les vélos, et après avoir essayé un détour (ça se voit sur le plan) qui paraissait au début génial en vélo (terre battue à flanc de falaise) mais qui ne se poursuivait pas, nous arrivons à la plage Arnao. Cette plage est à cette heure complètement surnagée par l'eau de l'océan. Il n'y reste plus rien.
Nous n'avons plus qu'à rentrer au camion, en passant par les petites routes de campagne du plateau. Très agréable !

Nuit à la Playa Penarronda.
Arrivés au parking de la Playa Penarronda, nous observons que plusieurs camions y sont installés (des surfeurs pour la plupart), qu'il y a des toilettes, et que le terrain est plus plat, plus protégé qu'en haut. Tous ces arguments font que nous décidons de dormir en bas, et que je me retrouve à monter seul au camion, pendant que lucie nous cherche une place sympa.
Le camion descendu, nous mangeons (miam : sandwich, bouillon) sans parler à nos voisins : Zut, il est trop tard pour sortir le molkky, alors que c'était l'endroit idéal.
Puis, avant la nuit tombée, nous décidons de rejoindre la plage pour y faire une petite balade digestive. La plage est vraiment très belle, très longue. Le sable est fin, et nous nous y faisons plaisir à déambuller, en tâchant de ne pas nous en mettre partout (et oui, le sable est un inconfort dans notre camion, car pas de moyen de l'enlever facilement). La marche est agréable, même si le froid nous fera rentrer tôt, alors que la nuit allait tout juste envahir le lieu.