Galicia - Asturias

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Galicia - Asturias

Valle del Lago

(Rando Lago del Valle)

9ème étape, vendredi 15 juillet 2011, 0 km (vélo : 12 km)

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Panorama sportif.
Réveil assez tôt, mais départ tardif du camping, pas en voiture aujourd'hui, nous restons ici. Mais en vélo. Le but de la journée, une grosse journée sportive avec plus de 12 kilomètres à vélo et 10 km à pied ensuite en pleine montagne. On apporte avec nous le casse-croute pour ce midi. Mais, déjà, on est un peu en retard, puisque le départ a eu lieu à 10h15.
Le panorama en sortant du camping est absolument fantastique. Le haut des falaises est dans le ciel bleu, alors que le bas est encore sous le brouillard. Nous espérons avoir aujourd'hui du beau temps, normalement, ça devrait enfin le faire !

Aller en vélo.

Au petit matin, le petit brouillard arrive ...

On est parti en vélo pour le Lago de Valle, un lac situé à environ 6 kilomètres. A priori pas trop difficile, On est à 1250 m. La montée vers L'Auteiro va directement nous casser les cuisses, dès le matin comme ça, pas facile, mais on est sur la route, c'est chouette. Petit plateau, hop !

Ca donne envie de pousser sur les pédales !!

Après L'Auteiro, on arrive sur un chemin, asphalté, mais pas vraiment goudronné. Ce n'est pas totalement plat, donc pas aisé pour pédaler. D'ailleurs, nous sommes les seuls cyclistes. Au début, tout va bien, on profite de cette jolie vallée, très encastrée et qui forme un long corridor au milieu de montagnes qui frolent les 2000m. Il y a parfois des gravillons qui rendent difficile l'adhérence de nos pneus, donc on perd un peu de puissance. Jusqu'à l'intersection, on la voit en blanc sur le plan, qui file vers la Braña Sobrepena, tout va encore très bien, on souffle mais tout passe.

Chemin non goudronné qui peut paraitre plat ... Des brañas

Derrière nous, c'est très beau ... sur le côté, aussi !

C'est après cette intersection que tout va se compliquer. Après ça, une très grosse montée très casse-patte va bien nous entamer. Plus que la pente, très dure déjà, ce sont les anti-dérapants sur la route qui nous empêchent de vraiment pouvoir pédaler. Il y en aura quatre en tout comme ça sur toute la montée, qui vont s'enchaîner sur une route qui monte tout le temps. C'est vraiment difficile, surtout que l'état de la route ne nous laisse pas beaucoup de chance.

Chemin qui est vraiment très plaisant au niveau des panoramas.

Vaincus par la difficulté de la route, nous devons tout de même monter les vélos, à pied du coup, ce qui continue à nous fatiguer. Je sens déjà que la promenade ne va pas être totalement réalisée (pas une seule promenade entière depuis le début des vacances !!). Deux promeneurs à pied vont aller au même rythme que nous (à vélo, ou à les pousser) sur environ 1500 mètres.

Les montées sont assez éprouvantes, et nous obligent à pousser les vélos ..

Par contre, au niveau du paysage, c'est magnifique, mais on suffoque vraiment trop pour pouvoir en profiter.. C'était la fausse bonne idée de prendre les vélos aujourd'hui. En plus, le soleil, absent depuis plusieurs jours, a fait son apparition et est maintenant haut dans le ciel, ce qui fait aussi grimper les températures ..
C'est exténués que l'on arrive, seulement au bout de 6 km, au bas du Lago del Valle (1570 m).

On arrive au Lago de Valle ...

El Llagu d'el Valle.
L'entrée au Lago del Valle est pour nous un petit paradis, on est bien contents d'arriver. C'est une cabane de montagne entourée de vaches qui nous attend, et on pose les vélos sur le petit barrage du lac, un long mur assez bas qui empêche l'eau de passer.

Le beau lac glacier ..

D'ici bas, le lac est déjà charmant. Je vais aller chercher de l'eau à la fontaine, située à côté du groupement de brañas El Pedregal. D'ici, très belles vues sur le lac, dont l'eau scintille sous ce très beau soleil. C'est vraiment un endroit magique. C'est déjà l'heure, un peu tôt, pour casser la croûte.

El Pedregal, où il y a une petite source d'eau

Il est 13h et on se dit que les lacs de Somiedo vont être difficiles à atteindre, mais on peut toujours essayer de monter voir ... Si on monte, on pourra descendre facilement.

Premier essai.
On va rechercher une voie qui passe autour de la braña de l'entrée. On va en trouver une, mais pas vraiment indiquée. Et effectivement, on va se planter. On va se retrouver au milieu des prés pour commencer, à traverser des barbelés à l'arrache, à patauger dans la bouillasse, à éviter les taureaux, à se faire piquer par de la mauvaise herbe .. génial ?

1er essai de randonnée ...

Et puis, à un moment, une voie sans issue. Donc nous, on est quand même des furieux, on ne rebrousse pas le chemin. On monte le flanc de la montagne pour rejoindre le bon sentier .. Grosse montée tout droit, n'importe comment sur les sentiers de vaches, en zigzaguant .. Absolument inefficace, les efforts sont très conséquents et aucun résultat n'est au rendez vous. Et on va être bloqués et on va devoir faire demi-tour.

Au milieu de la mauvaise herbe et de la rocaille ...

Bon, quand même, on a une magnifique, splendide, exceptionnelle vue plongeante sur le lac et la vallée !! Qui va se résumer par les photos et la vidéo.

Première vidéo du site ...

Aussi, le coin est le paradis des aigles blancs, très présents ici. Ce sont des aigles qui ont sous les ailes une grosse tache blanche. Il y en a quasiment une bonne quinzaine.

Le paysage est beau ! Ca, c'est sûr !

La bonne route ! Et une surprise !!
On revient dépités à la Braña, et là, on trouve le bon chemin, c'était juste un peu plus loin, et très bien indiqué. Nous prenions un racourci pour aller dans notre site à pique-nique, et avons évité les indications. Il est 15h, on n'ira pas très loin, mais on peut monter.

Le lac ...

Toute la vallée que l'on a monté en vélo ...

De là, nous pouvons monter facilement. Tout de suite, c'est plus facile. On prend tout de suite de la hauteur, on passe entre de gros rochers.

Castro-Urdiales (Cantabria) Ca y'est, nous sommes en Asturias !!

Et là, lucie, de nouveau fraiche et dispo, me signale : "une biquette !". On sort l'attirail (jummelles, appareil photo), et on s'installe correctement pour l'observer 20 bonnes minutes, relativement proches d'elle. L'izard, car c'est un izard, reste attentif à nos mouvements, il nous a vu, mais puisqu'on est discret, continue à brouter tranquillement. On peut le décrire : museau blanc fin, gros buste marron, pattes noires, cul blanc, 2 cornes parallèles.

A gauche, lucie peut voir une "biquette" ... moi j'ai besoin des jummelles..

Voilà ce qui va nous sauver la journée !

Notre izard ...

On monte, on monte !
On continue sur la voie, qui n'est pas spécialement compliquée (rah, si on l'avait trouvé plus tôt). Elle se fraie un chemin entre plusieurs herbes piquantes, chardons, rosiers sauvages, orties, qui nous ralentissent. On traverse de gros rochers, des parties très serrées, avec du chemin écroulé, puis on traverse même une fontaine pour vaches, puisque la gadoue tout autour nous empêche de voir.

Quand on regarde vers le bas (argh mon vertige !), où que l'on regarde, c'est beau !

Quelques spécimens floraux ... ça fait plaisir à lucie !

Voilà ce qu'il se passe quand on se trompe ...

On finit notre montée sous une grosse pointe, avec une vue exceptionnelle sur la lagune et sur la vallée, avec tous les monts culminant à 2000 m tout autour. Le coin est vraiment magnifique !

Quelques jolies photos avec plein de couleurs, ça fait du bien d'avoir du soleil !

Le chemin fut semé d'embuches, mais on y arrivera à ce rocher, but de notre balade au final et qui prit ce nom : Die Große Bitas !

Je filmais au cas où il se passait ce qu'on espère tous qu'il va se passer ...

Après on va essayer de continuer un peu, mais on ne va pas avoir de meilleures vues, puisque ça descend un peu. On voit un peu plus loin le sentier qui monte et qui passe le col qui permet de passer à priori sur les pâturages des lacs glaciers de Saliencia, qui promettent vraiment énormément. C'est vraiment dommage, mais aujourd'hui, c'était trop long pour nous.

On se sent comme des "lucioles" au pied de cette Große Bitas En bas, les vaches sont des fourmis ..

Un petit tour complet ...

Recule encore, encore ... encore un peu ... aaaaahhh ..

Notre Izard.
On retourne en arrière.

Sur le chemin du retour ... tu la sens la frustration dans ma démarche ?? C'est la 4ème fois du voyage qu'on rebrousse chemin, scrogneugneu !!

On repasse au niveau de notre ami l'Izard. Zut, il n'est pas là, ah si, là, ici ...
Du coup, on va se rapprocher et monter un peu la montagne pour pouvoir l'observer. On se retrouve sous un arbre, donc à l'ombre, assis-couchés pour pouvoir bien se fixer pour l'observer.

Peinard l'izard !

Intrigués, mais sans trop se soucier de nous, notre chamois va tranquillement brouter son herbe pendant notre géniale observation. Et nous, on sera bien installés à sa bonne hauteur.

Izardordinaire !

Vraiment excellent !

Et L'OURS de Somiedo ?? Vous l'avez vu ?

Fin de la balade, descente vers le lac, laissant derrière nous le passage entre les rochers qui était la clé de la promenade ...

Ensuite, on descend au lac, où on traîne un peu à côté de la fontaine pour observer ce grand lac glacier : Quel point de vue !

Quelques photos du braña El Pedregal ...

Descente à vélo.

Descente beaucoup plus agréable que la montée ..

La descente est beaucoup plus agréable que la montée, même si on ne se permet pas de descendre les grosses descentes à vélo, on les fait à pied car elles sont trop pentues pour nos freins. Le reste de la descente se fait sans aucun pédalage, le nez au vent ..

un petit paradis pour cyclistes, mais avec des grosses cuisses !

Là d'où on vient ... Là où on part (remarquez ces saloperies de stries).

On arrive au camping à 18h30 (trop tôt au final) relativement frais, mais quand même bien crevés...

Des photos comme ça, pour plaisir ...

On aurait pu faire la totale en se levant plus tôt et en ne se trompant pas de route au lac ... dommage .. mais ça aurait été dur !

Au camping.
On s'occupe du goûter (donuts, kas), des batteries, on se repose.

Soirée au camping ... la vie est cool après l'effort !

Après le repas (miam : fabada asturienne (sorte de cassoulet, avec chorizo et boudin noir), bleu de cabrales), on ira se coucher bien repus à 22h30.

==> dixième étape : La Senda del Oso, 25 ans pour lucie.

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