Galicia - Asturias

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Galicia - Asturias

Playa Penarronda - Punta Penallita

(provincia de Lugo, Mondoñedo, Playa de Area, Viveiro, Alfoz)

15ème étape, jeudi 21 juillet 2011, 167 km

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Buenos Dias Galicia.
Nous nous levons assez tôt et nous nous préparons pendant que nos voisins se réveillent doucement. Il fait encore moche aujourd'hui, la météo n'est vraiment pas notre amie pour ces vacances ... 15 jours pour le moment, deux jours de beau temps, en Espagne .. frustrant !

Notre bivouac à la plage, que l'on peut apercevoir au fond à gauche ...

Une longue journée nous attend, je n'ai pas prévu grand chose à part de la route aujourd'hui. On doit visiter plusieurs villes qui se trouvent au nord de la province de Lugo, en profitant des paysages. Ces villes ont cependant un intérêt, elles sont historiquement situées sur le Chemin de Compostelle. Donc globalement, ce sont des villes qui semblent intéressantes. On va partir avant que les toilettes ne s'ouvrent (à 10h elles ne sont toujours pas ouvertes) et nous passons par une aire récréative bordée la veille dans notre tour à vélo.
Puis nous traversons le pont au dessus de la Ria de Ribadeo .. et nous voilà en Galicia !!

La Ria de Ribadeo que l'on traverse pour entrer dans la région de Galicia.

Ribadeo
Nous accédons rapidement à Ribadeo, où nous nous garons au centre-ville. Nous allons à l'office de tourisme en traversant la rue piétonne de la ville et donc en voyant tout ce qui est joli. Il y a de belles batisses et quelques boutiques de luxe, mais la ville n'a pas vraiment de charme. Il n'y a aucun soin à rendre la ville attrayante.
Le plus beau bâtiment, los dos torres de Molino, a vraiment une bonne gueule, il a une architecture très originale, mais semble tomber en ruine. Pourtant, on est sur la plaza mayor de la ville, le bâtiment devrait être depuis longtemps restauré.. dommage.

Le très original bâtiment de dos Torres de Molino, qui est quasiment à l'abandon ... c'est vraiment dommage ..

A l'office de tourisme, au milieu de marionnettes, la dame nous aide très bien, avec une grande vivacité. On ne va pas vraiment suivre ses conseils (passer par la côte), mais elle va quand même influer sur notre journée.

Ria de Ribadeo.
Nous décidons de partir vers le sud, vers les terres, voir à quoi ressemblent les terres vallonnées de la Galice.
Nous commençons par suivre la Ria de Ribadeo, zone de protection avière, où je pensais vraiment que l'on allait trouver des points de vue où nous pourrions nous faire plaisir avec nos jumelles ... Rien du tout ! Un seul point de vue qui pue l'urine, dégueulasse, et la route passer derrière les arbres, on ne voit quasiment jamais la Ria de Ribadeo qui s'ensable au fur et à mesure qu'elle s'enfonce dans les terres. C'est sûrement pour cette raison qu'il y a une grande réserve d'oiseaux.

La Ria de Ribadeo et son marécage, paradis des oiseaux ..

Nord de la Province de Lugo.
On entre ensuite dans le vif du sujet, en s'enfonçant dans la province de Lugo. Au début, on va border la jolie rivière d'Eo, puis on va entrer dans la grande et profonde forêt d'eucalyptus qui rejoint Villanova de Lourenza. Pour y aller, il y a deux étapes, une longue montée vers Trabada, ville forestière sans intérêt, puis une longue descente. Une chose à voir sinon, à part une grande forêt, nous découvrons les horreos Galiciens, dès la frontière. Ils sont toujours montés sur pilotis, mais rectangulaires et du coup plus longs et plus fins.
A Lourenza, on s'arrête pour faire le tour du monastère, qui est imposant, et dont la face en église est assez charmante. Derrière, dans les jardins, il y a un puit et des constructions charmantes. On a l'impression que plusieurs jeunes travaillent ici (colo ? scoutisme ?), et l'on croise deux jeunes pélerins.

Le monastère de Lourenza, très imposant.

La visite réalisée, nous rejoignons la grosse route pour rejoindre plus bas Mondoñedo.

Mondoñedo.
On essaie d'abord de trouver une route avec terrasse panoramique dont un de mes guides parle, sans aucun succès. On s'arrête à l'aire de camping car à l'entrée de la ville. On y mange dans le camion (miam : sandwich) puis on se pose un peu (sieste pour lucie, pas au mieux ces derniers jours).
Ensuite, nous partons visiter la ville. Les rues étroites de cette ville font dire à nos guides qu'elle a gardé son passé médiéval. Et bien, il est vrai que l'étroitesse des rues est vraiment surprenante, toutes les rues forment un dédale en sens unique pour les voitures qui les empruntent (et qui roulent vite, attention !).

Mondoñedo, ses beaux bâtiments et ses ruelles étroites

Nous sommes aussi surpris des jolies portes de la ville, très originales. Ce sont des portes de fermes en pleine ville, peintes en couleurs vives. Ce qui est surprenant, c'est que ces portes sont installées sur quasiment toutes les vieiilles maisons. Très surprenant.
Nous arrivons ensuite sur la place de la Cathédrâle, vivante avec beaucoup de personnes (touristes ou non) qui déjeunent. Une pluie qui mouille va venir freiner notre balade, on va s'abriter sous les arches en face de la cathédrâle, en compagnie de quelques pélerins.
Plus bas dans la ville, quand la pluie ne sera plus que fine, nous verrons le monastère. Assez reconnu, il était totalement en rénovation, sa face extérieure et aussi sa place. Si bien qu'il est impossible de vraiment le contempler.

Des boutiques classes Une porte "campagne" colorée La Cathédrâle

Nous retournons en arrière, et filons par les petites rues agréables de cette jolie ville pour rejoindre notre camion. La météo et notre fatigue nous empêchent de bien en profiter, mais c'est une ville très agréable. Elle ne mérite pas le détour que l'on a fait, mais si tu passes à côté, n'hésite pas à y passer une heure.

Alfoz.
Nous prenons le camion pour suivre une route qui s'enfonce dans la forêt vallonnée.
Et nous rejoignons la vieille cité d'Alfoz. C'est une ville qui doit vraiment être en perte d'habitants. Une ancienne ville noble qui est perdue dans la forêt. Il y a un manoir, perché sur sa colline, avec une route étroite pour y aller. Nous la prenons pour aller y faire un tour. Le chateau est joli, très bien restauré malgré son âge.

Au chateau d'Alfoz, un endroit assez surprenant ..

Il a été bâti au dessus d'un ancien castro, d'où sa position surélevée sur un monticule. Devant se dresse une charmante chapelle. Le lieu est vraiment original et charmant, lui mérite le détour.

Dans les environs, la province de Lugo, et les horreos Galiciens

Plus loin à Alfoz, il y a un pont romain qui passe au dessus de la rivière. Le pont est joli, et est surprenant, la rivière est vraiment charmante. Le coin est magique, si l'on retire le bruit que fait le deuxième pont moderne, sur lequel passent les voitures, construit juste à côté.

Le pont romain sur la rivière, un joli petit coin ..

Mais le petit coin ici bas est très buccolique.

Dans la province de Lugo.
On va alors bifurquer pour rejoindre la côte. On borde le hameau de Budian, où l'on recherche vainement une cascade indiquée sur mon plan. Par un détour dans la campagne, on n'y trouvera qu'horreos et gros rochers. Pourtant, la cascade existe et semble très jolie (cherchez Budian Valadouro sur google), mais aucune indication.

Un horreo, cimenté, donc pas très joli, mais c'est ce qu'on a vu à Budian

On se retire et sur une route qui devient rapide (trop rapide pour nous), on va revoir la mer. Arrêt à Burela, cité portuaire que nous avait conseillée la dame de l'office de tourisme de Ribadeo. On s'arrête à une aire récréative, on se fait une courte balade (2 km aller retour) sur les falaises, qui sont charmantes, sans plus. Au loin, il y a le port de pêche qui apparait ... un gros port de pêche qui ne nous donne pas spécialement envie de pousser plus loin.

à Burela, cité portuaire. Au fond le port, sous nous, les falaises.

A signaler que sur la côte, plus à l'est, il y a la célèbre plage de las Catedrales, dont les photos font rêver, oui, mais pas mon guide, flûre, on a loupé quelque chose ... (pour ceux qui cherchent, la plage a pour nom officiel la playa de Aguas Santas.
Nous, on ne le savait pas, et je pensais qu'on allait la voir au dessus de la Corogne en fait, mais bon, laissons là nos regrets, et filons vers l'ouest. Nous rejoignons les faubourgs de Viveiro où nous nous offrons une petite pause à une autre très belle plage, la Playa de Area.

La magnifique plage de Area nous ouvre ses portes

Playa de Area.
Et bien, c'est une vraie plage pour touristes, pas du tout sauvage, avec des jeunes filles en bikini et des mecs avec du gel sur les cheveux. Le genre de plages où nous allons habituellement ... mais ... qu'est-ce qu'elle est belle !! Surtout que le soleil va nous faire la surprise d'apparaître ! Nous, on arrive tard donc il n'y reste plus grand monde.
Une île située en plein milieu de la Ria de Viveiro lui donne un aspect totalement exotique. On a l'impression de ne pas être dans un pays froid et pluvieux comme au début des vacances, on a l'impression d'être vraiment en Espagne (hin hin hin).

La plage de Area, à gauche, c'est nuageux, puis à droite, un petit rayon de soleil ..

Vraiment, son plage fin, sa mer à la belle couleur, cette plage est vraiment superbe. On s'y baigne avec grand plaisir ! L'eau est un peu froide et nous ne nous trempons pas la tête, mais l'intention y est .. On profite surtout des rayons de soleil et surtout de la superbe vue !
En plus, les toilettes de cette plage sont très propres, très agréables 36 heures après notre dernier camping et 36 heures avant notre prochain.

Quelques photos originales ...

Viveiro.
Nous rejoignons ensuite Viveiro que je n'imaginais pas du tout aussi touristique. On va être dans les bouchons à l'entrée de la ville, à rechercher un parking gratuit. On trouvera d'abord l'office de tourisme (très documenté), puis ensuite un parking tout cabossé qui ne donne pas envie de rester. C'est une ville un peu spéciale, puisqu'elle est blotie entre des collines et sa ria, assez large. D'ailleurs les deux ponts qui l'enjambent sont tous les deux à sens unique.
Bon, premiers aperçus de la ville peu engageants. On va aller à pied au centre ville, qui va être blindé de monde. Partout .. On va rapidement sillonner les rues étroites de la ville, croiser deux trois églises, mais ça reste une ville qui comme Ribadeo n'a pas pris soin de son apparence. Les murs sont décrépis, les portes de la ville pourtant médiévales ne sont pas du tout mises en valeur. Les églises sont cachées.

Viveiro, ses quelques constructions intéressantes ... peu mises en valeur.

Et ce qui va me décevoir, c'est la superbe place centrale de la ville, vraiment, elle a je pense beaucoup de charme. C'est une ville galicienne, avec ses façades aux vitres blanches. Et bien, la plaza mayor est transformée pour l'été sûrement en terrain de jeu gonflable pour enfants. Du coup, le bruit est intenable au centre ville (trop de cris pour nous qui sortons d'une semaine de calme dans la montagne) et surtout, la beauté du lieu est cachée, complètement gâchée. Nous sommes déçus.

La place centrale de la ville, jolie, mais gâchée par des structures temporaires pour l'été (que j'ai coupées sur la photo)

Si bien que le restaurant que nous envisagions peut être à Viveiro ne nous semble pas du tout une bonne idée, on n'a pas envie d'y rester dans cette ville. On part.

Où dormir ?
Et bien, deux choix pour dormir ? Nous décidons de rejoindre au Souto de Retorta, une forêt d'eucalyptus qui semble absolument magnifique. On va descendre une quinzaine de kilomètres dans les terres pour ne rien trouver. Aucune indication, un parking moisi qui n'est pas du tout adapté à ce que l'on reste. Par ici, on ne sent pas la bienvenue aux touristes.
Bon, on retourne vers la ville, avec grand plaisir vous pouvez l'imaginer (scrogneugneu), que l'on traverse pour aller sur la côte.
Après Viveiro, une sorte de cité balnéaire prend place, sur plusieurs kilomètres, avec dos d'âne pour tous les kékés du coin qui roulent avec des voitures tunnées. On n'est pas du tout chez nous par là. Vraiment, Viveiro ne nous a pas plu.

On repasse de l'autre côté de la Ria de Viveiro, qui pourrait être une belle cité ..

On va essayer d'aller à la plage sauvage de San Roman, mais rien pour dormir là bas, il n'y a pas de parking, il n'y a qu'un bar.. pas pour nous.
Après s'être un peu inquiétés car l'heure tournait, nous allons trouver bonheur en se dirigeant vers la plage Xilloi. Deux bivouacqueurs sont déjà présents, deux petits camions (un Westfalia allemand, un kangoo espagnol) y sont déjà installés, et une troisième place n'attendait que notre Joly Jumpy grolandais. Parfait !
Et le lieu (que j'appelle pointe de Penallita) est absolument magnifique, on surplombe la Ria de Viveiro. Même s'il va faire rapidement nuit, on va passer une très bonne soirée, sous les fumets de poissons qu'est en train de frire notre voisin espagnol. Malheureusement, pour nous, c'est du rapide (miam : sandwich) et on ne discutera pas avec nos deux discrets voisins. La soirée fut vraiment trop rapide ...

==> seizième étape : Cabo Ortegal, Cabo de Bares.

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