Galicia - Asturias

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Galicia - Asturias

San Andrès de Teixido - A Coruña

(A Coruña et sa fête médiévale, Pontedeume)

17ème étape, samedi 23 juillet 2011 : 90,1 km (vélo : 20 km)

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La descente de la côte.
Réveil agréable, avec un petit Calexico qui nous réveille tranquillement. Tranquilles et de bonne humeur, on est bien heureux de se lever pour une longue journée. Un brouillard léger est présent, mais le ciel bleu n'est pas très loin. Des chevaux sont encore présents, mais vont nous laisser assez rapidement.

Le matin à notre bivouac, les vaches ont remplacé les chevaux.

Une longue journée nous attend, et on ne trouve pas la route pour entrer dans le sanctuaire de Santo Andres de Teixido, qui est vraiment le truc à voir dans le coin. Mais on loupe le passage, je ne sais pas comment.

En bas, le sanctuaire de San Andres, mais où ? On a essayé de demander le chemin aux chevaux .. mais pas de réponse ..

En descendant la côte, on va contourner de jolies rias, notamment la Ria de Cadeira, très large, et la Lagoa de Frouxeira.
Puis on va ensuite entrer dans la banlieue de Ferrol, ville industrielle et portuaire, d'où venait Franco, donc une ville qui ne donne pas envie de rester, pas du tout. Par contre, à partir de là, on peut prendre l'autoroute et filer rapidement vers Pontedeume.

Pontedeume.
Cette ville est bâtie autour de la rivière Eume, et qui a pour construction principale son pont (d'où le nom de la ville). C'est un pont assez bas, très long, avec 16 arches, on les a comptés !

Pontedeume et son long pont au dessus de la Eume

Garés avec difficulté, on va entrer dans la ville pour profiter du marché, qui est notifié sur mon guide, donc puisqu'on arrive la bonne journée (un samedi), c'est un bon plan. On commence à se balader sur les bords de la rivière, qui est très agréable. Devant nous, la rivière est large, et un peu marécageuse. C'est vraiment charmant.

La rivière est vraiment charmante ici.

Notre visite va être très agréable, plus en visitant le marché plutôt que la ville. Ce qu'il y a à vendre n'est pas très traditionnel quand même, ça reste des produits qui ne nous intéressent pas trop. Mais les places de la ville sont assez charmantes, surtout avec les habitations aux baies vitrées, traditionnelles de la Galice. La ville est coquette, une petite église en hauteur, d'où sortent des mariés, des petites rues où il fait bon déambuller.

Dans les rues pittoresques de la ville, avec ses beaux balcons vitrés ...

Tout en haut, une grande église Des petites boutiques luxueuses

On va continuer la visite par la grande place du marché, où l'on va se perdre à regarder un brasseur de poulpes, la très grande spécialité culinaire galicienne. On va voir les pauvres petits poulpes se faire bouillir, le méchant brasseur les prendre pleine main, en découper une tentacule, la couper en petites lamelles, et le servir avec quantité d'huiles, de sel, à des passant, très heureux de l'offrande .. Nous n'avons pas essayé, nous sommes des lâches, et nous n'aimons pas le risque, honte à nous !

Le poulpe est l'encas général de tous les locaux ... apétissant ..

Fin de la visite de la ville

On terminera ensuite la visite de Pontedeume par son petit port, c'est vraiment une charmante ville.

Le petit port de la ville, très charmant sous ce beau soleil ...

Camper à La Corogne.
Pour quitter Pontedeume et rejoindre La Corogne sans prendre l'autoroute, on contourne la Ria de Betanzos : elle est très jolie et très encastrée, vraiment chouette et en plus, on voit de loin la ville de La Coruña et toute son urbanisation.

Sur la Ria de Betanzos ... très belles vues !

On attérit au coin balnéaire de La Coruña, avec Santa Cruz, ses belles voitures, ses bouchons, son camping 1ère catégorie. C'est le seul sur notre carte à quelques kilomètres de La Corogne, pas terrible. On descend au camping, c'est vraiment le luxe intégral quoi : grosse piscine, gros accueil, animations à gogo, le truc de malade .. et nous, on a besoin d'une douche !! Le type de l'accueil du camping est vraiment adorable, il nous explique qu'on est loin de la Corogne en vélo, et il a l'air gêné de nous voir payer aussi cher, sans qu'on en ait besoin (25€ la nuit quand même). Et il va nous proposer un autre camping, plus proche, moins luxueux, à Bustigueiros.
On se rapproche donc de La Coruña, pour Bastiagueiros/Oleiros, aussi site de plages autour de A Coruña. Là, on trouve le camping, sur un petit chemin, un peu à l'extérieur. Il est moins classe, 3ème catégorie, mais au niveau du prix, on s'y retrouve vraiment (14€). Les emplacements sont à peu à l'arrache, mais vu qu'on est seuls, on se met où on veut. L'accueil se fait à la cafet' tranquillos. Gros point négatif, les sanitaires qui sont dégueus.
Mais au moins, on s'est rapproché de La Corogne. Après un déjeuner (miam : semoule, maïs, thon) à l'ombre, et une petite sieste pour lucie, nous partons pour La Corogne à 16h15.

Aller à La Corogne en vélo.
On a une petite dizaine de kilomètres à effectuer en bicyclette pour rejoindre La Corogne. On rejoint d'abord la plage de Oleiros, située sous le camping (on la voit du camping). On traverse les rues derrière la jolie plage, et l'on rejoint une grosse route. Sur cette route, à un rond point, il y a une sculpture en mémoire de Ché Guevara.

La Plage de Oleiros, avec au loin La Corogne Le rond point où trône le Che

On va ensuite border la grande plage de Santa Cristina, où ce samedi ensoleillé se sont réunis tous les jeunes de la ville. Beaucoup de gens, mais la balade en vélo est agréable. En face de nous, la ville de la Corogne, de l'autre côté de la Ria, se fait observer. Sur la plage, il y a vraiment une vraie séparation entre la partie plage bondée de baigneurs et la partie ensablée d'un lit de rivière (sable plus humide, avec des algues) : effet optique assuré.

La plage de San Cristina que l'on contourne ...

Puis on rejoint le grand pont, el puente del pasaxe, le seul qui traverse la large ria, un pont avec une grande circulation.
On prend ensuite une double voie, où nous commençons un peu à serrer les fesses, le lieu n'est pas propice au cyclisme, et encore moins au cyclisme touristique. Nous allons faire la majeure partie de cette balade sur les trottoirs, ce qui ne va pas nous permettre d'aller vite, mais ça le fait quand même (on ne cherchera pas autrement ce soir en rentrant).

Les mêmes photos qu'au dessus, mais de l'autre côté de la rivière.

Puis on va s'approcher du port, après un gros carrefour entre plusieurs voies. Nous allons trouver une piste cyclable (el paseo maritimo de la ville) qui va nous permettre de rejoindre le centre ville rapidement : très bien !

A Coruña (en vélo) : les alentours du centre ville.

Ville historique et capitale de la Galice, A Coruña sera la grande ville visitée lors de ces vacances (230 000 habitants), un ancien grand carrefour commercial entre plusieurs portes, un vrai port de commerce de l'époque, dont le phare d'Hercule est le plus grand symbole. Pour moi, la Corogne, c'est surtout el Depor, le club de football : le Deportivo la Coruña est un des clubs les plus populaires d'Espagne et son stade El Riazor sera une étape obligatoire.
Nous, pour le moment, nous rejoignons le centre ville par La Marina, un lieu de plusieurs petits bâtiments (commissariat, douane portuaire). C'est un endroit administratif, mais assez agréable à parcourir, il n'y a pas de circulaition, et derrière, il y a le port avec tous ces mats qui se lèvent.
Puis nous arrivons à notre objectif, toute la jetée (autour de la Darsena de la Marina) est typique de la Galicia, avec ces bâtiments aux vitres blanches, et derrière nous les petits bâteaux de plaisance. C'est un très joli endroit, qui donne envie de rentrer voir. Nous arrivons à l'office de tourisme, peu renseignant. On y apprend que tout le vieux centre est actuellement sous les couleurs d'un festival médiéval jusqu'au bout de la nuit et aussi que le seul endroit où nous trouverons de la musique est la Fnac.

Bâtiment de la Marina La belle façade blanche et vitrée du port de plaisance

C'est chouette !!

Nous descendons les rues piétonnes, notamment La Galera, très charmante et agréable. Puis on rejoint San Andres pour rejoindre la Plaza Pontevedra, une grande place qui semble vraiment commerciale, d'où on bifurque pour la plaza Lugo, là où on trouve la Fnac de la ville.
On dépose les vélos, voilà venu le moment d'assouvir notre soif d'achats musicaux. La Fnac va en fait nous arranger car on peut écouter les disques avant de les prendre, et ça, c'est bon. En plus, il y a vraiment un espace dédié à la Galice, donc facile à trouver. On va choisir 6 disques que l'on peut écouter sur la Radio Voyage :
- Ulträqäns : entre ska et électro moderne, notre découverte estivale. On aime beaucoup !
- Talabarte : un trio accoustique qui joue de la musique plus traditionnelle, avec une pochette qui donne envie.
- Dios ke te Crew : groupe de rap galicien. C'est pas mal du tout, ça envoie sévère.
- Zënzar : du bon vieux rock garage, limite punk, une voix rocailleuse.
- Noise Project : de l'électro un peu sombre, parfois trop. Ca chante en galicien, c'est déjà pas mal.
- B0n0v0 : du trad (un peu de partout), version accordéon diatonique, vielle à roue, qui donne un son synthé des années 80. Un mélange surprenant ... un peu vieillot mais attrayant.
Nous ressortons de la Fnac le sac plein, le sourire musical aux lèvres, et l'horloge bien avancée.
Direction les grandes plages du nord de La Corogne. Elles sont larges, et se touchent, mais ont deux noms différents. Il y a la plage d'Orzan, et la plage du Riazor. Elles sont importantes, mais n'inspirent pas confiance, elles sont artificielles, ne venez pas exprès à La Corogne pour vous baigner, la ville mérite mieux que ça. La plage du Riazor se termine au niveau du grand Stade du Riazor, qui est donc situé sur la plage, et ça, c'est la classe !

El Riazor La Plage du Riazor, et au loin la plage d'Orzan

On se fait toute la jetée des deux plages en vélo, il y a du monde, mais on arrive à circuler, en passant parfois par les voies des tramways, qui ne roulent pas avec grande densité en ce samedi estival. Nous déposons nos vélos tout en haut plaza Maria Auxiladora.

La Corogne.
Il est 19h quand on commence notre visite de la ville, donc assez tard, même si on a encore le temps.
Nous passons le musée des beaux-arts et à partir de là, ça commence à devenir vraiment une belle ville, avec des petites ruelles, des églises (San Nicolas, San Jorge). La ville se laisse déambuller avec plaisir.

Petite chapelle Iglesia de San Nicolas Iglesia de San Jorge

Nous dénichons la petite place de l'humour, où sont gravés les principaux éléments de l'humour espagnol, avec notamment les personnages de Mortadelo y Filemon, la bande dessinée délirante que je lisais pendant toute mon adolescence, une référence en Espagne (comme Gaston Lagaffe en France). Il y a aussi des sculptures des plus grands comiques espagnols, enfin, j'imagine. N'empêche, une place de l'humour dans une ville, ça aussi, ça a la classe !

La grande Plaza del Humor ... quelle bonne idée !

Mortadelo y Filemon ! Et puis, on peut y faire les cons ...

On entre ensuite dans la Plaza Mayor de la ville, la Plaza Maria Pita, la Jeanne d'Arc de Galice, qui lors d'un raid du corsaire Francis Drake sur la ville a redonné engouement et courage aux espagnols. Cette place est une large place rectangulaire. Très charmante, très bien mise en valeur par un énorme hôtel de ville, on y entre avec plaisir, on y reste avec l'envie d'en profiter, avec des jongleurs ou des mimes, la place est lumineuse, avec ses façades vitrées blanches. C'est vraiment une jolie place.

Plaza Maria Pita

L'Hôtel de ville de La Corogne, sur la plaza mayor Une statue de Maria Pita

On la quitte en se retournant pour encore l'observer .. et nous passons sous une arche pour pénétrer dans la Ciudad Vieja.

La très belle place Maria Pita

Ciudad Vieja.
Là, c'est la fête qui nous attend. A peine entrés dans les petites rues médiévales, on se retrouve sous des petits fanions et une fanfare galicienne vient jouer à nos côtés. La classe ! Ce centre ville est vraiment médiéval, les rues sont pavées, en pente, les maisons sont anciennes.

Le marché médiéval du vieux Corogne ..

Pour ce marché médiéval, des stands en bois sont installés et sont décorés pour paraître encore plus médiévaux. Les vendeurs sont déguisés en fonction de leur produit. Ces produits peuvent être très divers et variés, mais tout stand se spécialise dans son domaine. Il y a pêle mêle le vendeur d'épices, celui de bijoux en cuivre, bijoux en argent, jeux en bois, foulards, statuettes en porcelaine, des bonbons, des savons, des vêtements divers.. y'en a pour tous les goûts, et je dirais plus d'une centaine dissiminée dans la vieille ville.

Il y a même des fanfares qui déambullent dans la cité médiévale

Certains stands sont aussi là pour la restauration, et là encore, il y a du choix, entre pizzas, sucreries, charcutailles... on a le choix !
Pour la visite, on monte d'abord la Rua das Damas pour rejoindre la Rua das Herrerias où l'on borde les monastères par une rue qui suit un long mur. Là, en haut de la cité, lucie se fait plaisir en s'offrant des boucles d'oreilles en argent. On arrive à la prazuela Sta Barbara, qui doit être un avre de paix au printemps avec des plantes grimpantes, une placette très charmante, mais là, elle est bondée, car elle contient tous les stands de bouffailles du haut (2 petites pizzas pour nous).
Le temps d'appeller mon frère pour ses 26 ans, puis nous sommes au pied des gros monuments de la vile, autour de la place de Sto Domingo et de son couvent. Tout le coin est superbe, jusqu'aux jardins de San Carlos (fermés à 20h).

Le couvent de Santo Domingo

Nous poursuivons notre visite de cette cité médiévale, entre fanfares et progressions diverses, il y a du monde, il y a du bruit, et la ville est belle ! Mais nous n'avions pas vu le plus beau. Sous les lumières jaunies de la fin de journée, la plaza del Xeneral Azcarrega est magnifique. Bon, là, pour nous, elle est noire de monde, puisque toutes les tavernes à ciel ouvert sont là. Mais c'est une très belle place, qui doit toujours être vivante. On reviendra ici pour manger ce soir, c'est décidé !

La Plaza del Xeneral Azcarrega, et ses tavernes : poulpes, jambon, chorizos braisés ... ça sent trop bon !

Paseo Maritimo.
On sort de la vieille ville pour rejoindre la plaza Maria Pita, puis descendre chercher nos vélos.

On sort de la vieille ville, les façades reflètent les lumières du crépuscule, et les arches nous ouvrent la place Maria Pita

L'Hôtel de ville, vraiment imposant et très beau ... Boutique typique sur une rue pavée et très agréable (La Galera)

On arrive tout juste sur la plage pille poil au coucher de soleil : je le vois, pas lucie ! On prend les vélos, et c'est parti pour un tour du paseo maritimo, une très bonne idée qu'a eu la municipalité de la Corogne sur la jetée : tout est aménagé pour en faire le tour, que ce soit en vélo, à pied, ou à tramway.

Coucher de soleil au Riazor ...

Sous des réverbères aux illustrations toutes différentes, nous allons faire un excellent tour de vélo (en orange sur la carte), mais dommage qu'il soit trop tard.
On arrive en face de l'aquarium (lucie me demande si on y va le lendemain, ce n'est pas prévu .. pas pour le moment, mais les circonstances fera que ...)., puis on borde la très jolie plage escarpée de La Lagoa. Elle est vraiment très belle, et parait totalement sauvage. Et puis, au loin, il y a la Tour d'Hercule, patrimoine historique de la ville. C'est un phare romain, le plus vieux phare en activité dans le monde entier (1er siècle). Juché sur son promontoire, il est impressionant et domine cette ville.

Torre de Hercules, le célèbre phare, patrimoine historique, et sa jolie plage de La Lagoa.

La fin de la visite est un peu moins bonne, même si elle est facilement pédalable, mais la nuit a pris possession du ciel, et nous ne pouvons plus observer grand chose. On ira se poser au port de plaisance en observant le vieux chateau de San Anton, une grosse forteresse aux portes de la ville (encore un monument).

Une fontaine pieuse ... Le Castillo de San Anton

Puis, la nuit passée, nous retournons à notre place préférée, Maria Pita, où nous déposons nos vélos pour aller manger en ville.

Soirée médiévale.
A 23h, nous repartons en ville où l'ambiance n'a pas baissé. Les stands sont encore ouverts, et nous profitons d'un stand très coloré de fruits confits. Nous en prenons de toutes sortes (en gros, le cassis, la pomme, la fraise sont bons, l'orange est infecte).

Stand de thé Stand d'épices

Puis on va manger sur la place des tavernes, celle du Xeneral Azcarrega, en fête totale, et aussi en plein vol organisé. Nous allons manger des patatas bravas et une tranche de pain-tomate-huile-chorizo rouge grillé pour 17 € (urgh ! heureusement que lucie, encore un peu malade, n'a rien mangé ...). Mais c'est un délice ! Mais quand même ...

Stand de Fruits confits Chorizos braisés, et patatas bravas : miam ! Stand de savons

L'ambiance est excellente et donne envie de rester festoyer. D'ailleurs, on fera un dernier tour pour le plaisir des petites ruelles .. quel bonheur !
C'est avec un gros sourire aux lèvres que nous retournons plaza Maria Pita récupérer nos vélos pour rentrer au camping, en profitant des fontaines disponibles.
Nous avons beaucoup aimé La Corogne !!

A Coruña !! Nous avons beaucoup aimé !

Retour pénible ...
Mais il fallait bien un pendant négatif à cette soirée, et bien, ça a été ma roue arrière de mon vélo, dégonflée ... Argh !
Bon, sur un pneu peu gonflé, je vais quand même pouvoir pédaler un peu, parcequ'on a une bonne dizaine de kilomètres à faire quand même. La route a été longue, et relativement pénible car sur les trottoirs et sans aucune visibilité (et la fatigue).
Bien repus, on va réussir par se faire arrêter par la Guardia Civil décidément très zélée sur nous (no Luz ? Si Luz !, dis-je en montrant nos gilets jaunes et les quelques lampes que l'on a). Ils peuvent pas emmerder les mecs qui roulent dans des bolides comme des dératés plutôt que des pauv' cyclistes à 1h30 du matin ... tsss !
Il sera 2h quand on s'endormira après une très bonne journée.

==> dix-huitième étape : Journée de brouillard, Aquarium de La Corogne.

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