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et les anti-virus .. dommage chez ceux que ça bloque, ça valait le
coup !)
Galicia - Asturias
El
Puntal - Gijon
(Gijon, playas España et de la Ñora)
5ème étape,
lundi 11 juillet 2011 : 45,1 km (vélo : 8 km)
Viendez causer de la Galicia sur le forum ..

Prêts pour une matinée plage ?
Le temps n'y est pas favorable, toujours ce ciel gris qui ne veut pas
s'évaporer, mais ce matin, nous avons envie d'une matinée plages. Alors, ça
ne sera pas du tout farniente, mais plus visites de plages, en essayant d'en
profiter.
Et nous allons en dénicher deux petits bijous.
Tout d'abord, petit déjà au bord de la Ria
de Villaviciosa avec les entraînements d'aviron .. il y a plus
matinal que nous. La Ria est très différente de la veille car elle est à
marée basse.
La
Ria de Villavicioso à marée basse ce matin ..
Départ à 9h30 de notre bon bivouac. On remonte vers Tazones, et là, on prend
les petites routes, en passant par des petits bleds (Oles), très agréable.
Départ
de notre bivouac, des rameurs sur la ria s'affèrent déjà ..
Puis on rejoint la nationale qui va vers Gijon. Là, à un moment, on voit
l'intitulé : Playa España.
(les noms ne sont pas mis dans le bon ordre sur
le plan !!). Pour y aller, petit flip, la route qui descend à la
plage est vraiment très pentue !! Je n'avais rarement conduit sur une route
aussi pentue, ce sera une habitude prise pendant ces vacances.
Playa España.
On se gare pille devant la Plage España, sur un parking où un autre camion
est garé et où semble dormir un surfeur (un autre vient le réveiller). Il me
semble que ça doit être un bon plan bivouac, sauf qu'il y a un camping après
le virage .. mais bon, ça semble pas mal (il y a aussi une douche).
La plage est très jolie ! Vraiment très jolie.
La
Playa de España : tout y est, sauf le soleil ..
Tout d'abord, il y a un ruisseau qui vient traverser la plage en plein
milieu. Donc du coup, sur le sable, vraiment très fin et orangé, il y a
quelques végétations, de la mousse bien verte. Ce ruisseau creuse dans le
sable une sorte de canyon vraiment très charmant et atypique, et se dévie ou
se divise en un mini-delta dès qu'il rencontre un galet un peu trop gros. Le
débit de ce ruisseau est assez important, ce qui nous rappelle que la météo
n'a pas été clémente ces derniers jours.
Le
ruisseau qui se jette dans l'océan en créant des petit canyon ..
Autour de la plage, on a les collines, tout de vert vêtues. Ces falaises
tombent sur la mer et entoure cette plage en formant une crique, très peu
accessible par les terres (on a quand même eu une sacrée descente pour y
arriver).
Une
plage très jolie et originale ..
Vidéo
prise dans la mer ..
Cette plage est vraiment magnifique, très sauvage ! Un vrai paradis pour s'y
promener !
Perdu
...
On partira de la plage par une seconde route, moins escarpée, qui rejoindra
rapidement la nationale (on évitera de prendre des routes qui bordent la
côtes, trop accidentées). Arrivés sur la Nationale vers Gijon, on ne mettra
pas longtemps avant d'apercevoir un panneau indiquant une autre plage : la Playa de la Ñora.
Playa de la Ñora.
Ce coup-ci, la route sera un aller retour, au début sur le plateau, puis à
la fin, toujours une énorme descente vers la plage que l'on voit bien en
dessous nous. La route semble beaucoup plus préparée que l'autre, il y a
plus d'infrastructures touristiques. D'ailleurs, au bord de la plage, il y a
un complexe touristique (hôtel, restaurant, bar).
Arrivée sur la plage qui
est en contrebas ...
Une
rivière descend de cette vallée verdoyante
La plage de la Ñora est vraiment moins sauvage que l'autre, mais elle a
d'autres qualités. Tour d'abord, elle ne doit déjà pas avoir une grosse
affluence (en plus, le parking est vraiment tout petit en bas).
Plus large et plus longue que l'autre, le sable semble avoir été travaillée
pour être lisse et est très agréable pour se promener, un bon sable fin. Les
vagues se déchaînent dans l'océan aujourd'hui. Il ne faudra pas longtemps
pour être bien mouillés quand on va s'y tremper seulement les pieds.. Au
loin, on a une très belle vue sur les caps voisins qui se jettent sur la
mer.
La
playa de la Ñora et son sable fin ..
La vue est vraiment très chouette.
Un
cadre idéal pour une petite balade matinale ..
Tout
en haut, on peut voir un mirador ...
Il
y a en plus la couleur de l'eau ..
La plage l'est vraiment aussi, c'est un grand plaisir de s'y balader,
certains endroits sont restés assez sauvages, notamment avec la rivière qui
traverse la plage. Ce sera une constante sur les plages Asturiennes, avoir
une rivière qui la traverse et qui est laissée naturellement.
En plus de la plage, il y a sur ce site un mirador. Il faut grimper sur des
marches un peu glissante, une montée facile mais il faut faire l'effort.
Le
Mirador de la Ñora !
D'en haut, la vue sur la plage et sur les falaises avoisinantes est assez
magique. On regrette vraiment que le soleil ne soit pas au rendez vous, pour
nous offrir de meilleures photos, car de la lumière, la couleur de l'eau
serait vraiment paradisiaque ..
Vues
sur la plage de la Ñora, très belle ..
Une
dernière photo pour le plaisir !
Attention
à la descente, ça glisse ..
Camping de Gijon.
On quitte la plage de la Ñora. Notre matinée plages se termine avec une
grande satisfaction d'avoir déambullé sur deux très belles plages.
Cette après midi, c'est une ville qui nous attend, l'industrielle et grande
Gijon. Donc qui dit ville, dit douche à prendre, dit camping.
On reprend la nationale et bien guidés par Carmen, on la quitte avant une
colline qui domine Gijon. On se retrouve dans la banlieue Gijonnaise, une
banlieue qui a l'air très chir ici. Au loin, un énorme pic domine une partie
de la ville, très surprenant et le bâtiment semble vraiment imposant. On
devinera avec le plan qu'il s'agit de l'université laborale de la ville,
mais bizarrement, rien ne sera dit sur cette construction sur nos guides.
L'université
laborale,
que l'on aperçoit de loin ... très imposant !
On trouve le camping de Gijon assez
facilement, même s'il n'est pas très signalé (merci Carmen). Celui-ci va se
révéler assez agréable, avec surtout une très belle vue sur l'océan et aussi
sur la ville au loin. Au niveau de la vue, très bon. Au niveau sanitaires,
tout est propre et agréable. Les emplacements ne sont pas les meilleurs au
monde (peu d'ombre), mais on aura plutôt de la chance (en plus, il fait
mauvais ..). Pour un peu de moins de 13€, on a tout ce que l'on veut,
surtout une douche totalement espérée, puisque c'est notre première "vraie"
douche des vacances.
Le
camping, situé en face de Gijon ..
Propres, nourris (miam : tomates, fêta)
et bien logés, nous déballons les vélos et nous partons pour Gijon
vers 14h-15h.
Le
camping, vu de l'autre côté.
Gijon, son Histoire.
Gijon (Xixòn en Asturien) est une ville tout d'abord industrielle, le
deuxième pôle industriel de l'Espagne du nord, avec Bilbao. C'est dire !
Deux activités dans cette ville : l'activité portuaire avec un grand port,
qui s'appelle El Musel, le chantier naval est l'un des plus grands
d'Espagne. Ensuite, c'est la sidérurgie, avec des mines autour de la ville,
et une possibilité de transport avec le chemin de fer. C'est une simple cité
de pêcheur (20 000 habitants en 1850) qui est devenue la plus grande ville
des Asturies (275 000 hab.).
Ce serait le type de ville que l'on éviterait bien, mais sa vieille ville
est annoncée comme adorable, la Cimadevilla a été conservée et semble
agréable aux flâneurs que nous sommes. Sur mes guides, je peux lire aussi
que l'un des plus grandes lumières espagnoles y a vécu : Jovellanos.
Personnellement, je ne connais pas, mais ...
Deux autres faits m'attirent vers cette ville qui ont un lien : les combats
sociaux. Tout d'abord, une chanson de Ska-P, Naval Xixon, chanson sur une
énorme grêve qu'il y a eu à Gijon dans les années 90 dans les chantiers
navals (et pas navaux ..). Ensuite, il y a une équipe de football à Gijon
assez connue. Son nom, El Sporting, m'a toujours questionné quand j'étais
gamin, d'où venait ce club ? Gijon ? Où se trouve cette ville ? Et puis, le
club est descendu en 2ème division pendant dix ans en 98. Le Sporting est
remonté en Liga en 2008 et propose depuis du bon jeu. Et surtout un joueur
d'exception a joué dans ce club en deuxième division, David Villa. Un
footeux attachant (c'est rare), car amoureux de son pays natal : fils et
petit fils de mineurs, il est très fier de ses origines Asturiennes et ne
célèbre jamais ses buts contre le Sporting. En connaissant ce type
d'attachement, je n'ai vraiment qu'une envie, aller visiter Gijon !!
Gijon, sa visite.
On va commencer par descendre à la ville en vélo. On commence par quitter le
camping et à rejoindre un paseo en traversant le parc del Rinconin. Là,
beaucoup de monde marchent au bord de la mer. C'est une promenade qui doit
vraiment être agréable, le Paseo de Rosario Acuña qui fait ensuite le tour
du camping. Nous, en vélo, c'est encore plus agréable, avec toujours cette
superbe vue sur la Cimadevilla et sur les bâtiments qui bordent la plage de
Gijon.
Monumento
a la Madre del Emigrante
Vue
sur Gijon, avec à droite la colline de Cimadevilla et au loin le port
d'El Musel.
Après la plage El Cervigon, plus de galets que de sable, nous sommes au pied
du Monumento a la Madre del Emigrante, un joli monument, très expressif,
mais relativement triste. Elle est assez marquante tout de même. Plus loin,
on continue sur la jetée, où il y a de plus en plus de monde, le long du
centre touristique et sportif del Rinconin. On borde la plage de galets de
Los Mayanes.
On
se rapproche de Gijon
Puis on entre dans la ville, en bordant la Playa de San Lorenzo, une énorme
plage pour une ville de cette taille, avec une grande avenue de cité
balnéaire. Le lieu est vraiment propice à la promenade, même si là, on est
moins tranquille, c'est beaucoup plus touristique.
La
Playa de San Lorenzo
On arrive au centre d'information de La Escalerona, une construction qui
borde la plage. Là, plusieurs informations, sur la ville, sur un magasin de
disques. On remonte un peu vers Cimadevilla pour poser les vélos avant la
Plaza Mayor.
Vue
de La Escalerona
De
l'autre côté, c'est une cité balnéaire peu glorieuse ...
Il commence à y avoir des bâtiments remarquables, notamment la Capilla de
San Lorenzo et la Tour de los Jove Hevia.
De là, on peut entrer dans la Plaza Mayor, une très jolie placette qui ouvre
parfaitement la visite de la ville. C'est une très charmante place, assez
petite par rapport à la taille de la ville. Tout autour, de très jolis
bâtiments, avec notamment la Casa Consistorial.
La
Plaza Mayor
Bâtiment
du Campo Valdès
On ressort pour border la côte, le long des termes romaines de Campo Valdès.
Ici, c'est l'église de San Pedro qui gagne nos faveurs, assez ancienne et
surtout accoudée à la mer. C'est un lieu photogénique de la ville ..
Imaginez : une église, la mer, la plage ... et le soleil normalement ..
Derrière cette église, des complexes touristiques importants, des hôtels de
luxe notamment, l'un d'ailleurs qui ressemble à un bateau. On monte (et ça
monte !) vers le parc Cerro de Santa Catalina qui est sur la pointe. Cette
partie de la vieille ville n'est pas jolie, mais est originale, car la rue
Camin de la Fontica que nous arpentons parait abandonnée. Peu de voiture (le
haut de la ville est interdit aux voitures), des bâtiments parfois à
l'abandon, une rue pavée, peu de touristes, très surprenant.
L'église
de San Pedro
Tout en haut, on entre dans le parc, où on a quelques vues sur l'océan tout
autour, mais on y reste sur notre faim, il n'y a pas forcément de grands
accès vers un point de vue. On se dit qu'à l'Eloge del Horizonte,
construction contemporaine de 1990, on y verra mieux. Mais encore une fois,
la vue est moyenne (par rapport à ce que l'on a déjà vu); et les sortes de
bunkers enterrés sont à la limite plus intéressants.
En
haut du parque de Santa Catalina, sa construction "El Elogio del
Horizonte" et sa vue sur une régate.
C'est un peu plus bas que ça devient intéressant. Assis sur des sortes de
remparts, nous pouvons observer en contrebas un skate parc qui est installé
sur des ruines d'un ancien fort. L'idée est bonne, et nous faisons une
petite pause à côté de cet Atalaya.
Skate
Parc de la ville, installé dans les ruines d'un vieux fort
Petit
port de plaisance de Gijon
Un peu plus bas, nous allons border le port de plaisance. Au loin, on voit
le port énorme de El Musel et ses gros bateaux. Ici, seulement quelques
embarcations légères et des voiliers. On s'y offre nos premières glaces des
vacances, que l'on va manger Plaza del Marquès, où un spectacle pour enfants
tient lieu, sans grand intérêt. Surtout que derrière, deux très beaux
bâtiments sont cachés, la Colegiata de San Juan Bautista (10e siècle) et le
Palais Revillagigedo.
La
Colegiata de San Juan Bautista
Puis on remonte à l'intérieur de Cimadevilla, l'antre de Jovellanos. Tout
ici est dédié à son nom, sa maison, sa placette. Plus on s'approche de son
ancienne maison, où il n'a vécu que quelques'unes de ses premières années,
plus les rues sont belles, les bâtiments mieux conservés. Mais la beauté du
lieu reste relative, nous ne restons pas bouche bée devant la Cimadevilla.
La
maison de Jovellanos (première photo), et ses alentours ...
On finit la boucle par un petit tour à la plage San Lorenzo, assez
sympathique, malheureusement sans passer par la jolie Plaza Mayor, l'endroit
que nous avons trouvé le plus charmant à Gijon.
L'église
San Pedro à partir de la plage de San Lorenzo
Gijon
Fin de journée pluvieuse à Gijon : fièvre
acheteuse !
Nous quittons la plage quand de gros nuages noirs commencent à envahir
le ciel. Ces nuages sont rapidement accompagnés par une pluie. Au début,
nous pensons que ce n'est qu'un crachin. Mais lorsqu'on arrive au magasin de
musique que nous visions, la pluie est vraiment intense : pfiou ! Ouf, on
est à l'intérieur.
Le magasin Mas Que Musica est un
magasin de deuxième main, rachats, reventes, le type de magasin que
j'affectionne ! Du choix, il y en a. Par contre, le gérant sera vraiment un
con ! Aucune aide, aucun renseignement donné, donc du coup, on achète un peu
au hazard, sans même écouter ses conseils (de toutes façons, il nous fait
comprendre que pour lui, la musique asturienne, c'est de la merde : comme on
peut l'écouter sur la Radio Voyage, ce n'est pas vrai
!).
Du coup, on s'offre tout de même 6 CD, pas chers (pour 52 €) :
- Skanda (3 CD) : musique plutôt tradionnelle, mais avec une façon de jouer
contemporaine, le type de musique que nous écoutons : très bien.
- Skontra : Plus rock, plus ska, limite parfois trop électrique, mais avec
des sons mélodiques.
- Fé de Ratas : du rock garage, le type de groupes que l'on ne trouve que
dans ce type de magasin.
- Rock'n Llingua : une compilation de petits groupes asturiens de rock,
c'est dans ce cd que nous découvrons La Tarrancha.
On achète un peu à contre-coeur, mais les trouvailles paraissent
intéressantes. Mais vraiment, le mec, on a vraiment l'impression de
l'emmerder, on ne se sent pas du tout bien dans ce magasin.
En sortant du magasin, horreur. La pluie gênante s'est transformée en orage
énorme, avec éclairs et inondation dans la ville ... Glups ! On est en
short, t-shirt, on a prévu du k-way, mais là, c'est pas une pluie fine,
c'est un vrai déluge.
Ca va passer ! On va faire un tour au centre commercial, on y trouve
d'ailleurs un jeu pour Eliott (Lynx)... Et la pluie continue ... On restera
une heure à traîner à attendre qu'elle s'estompe .. Rien à y faire, la pluie
redouble d'intensité..
On se décide à rentrer ...
Pluie & Pluie & Pluie !
On enfourche les vélos et on file, trempés jusqu'aux os. En plus, on n'est
pas tout proche .. Une vingtaine de minutes plus tard, nous voilà au camping
... Et la galère continue : pas vraiment d'endroits secs au camping, donc on
se retrouve bloqués dans le cockpit du camion, à essayer de trouver une
station radio qui parle de météo. Au moins, ça va nous occuper..
Une petite accalmie va nous permettre de cuisiner rapidement (miam
: semoule, bouillon asiatique). Mais la pluie réapparaitra, et
tombera toute la nuit ..
Glups, une horreur !!
==>
sixième étape : Luanco,
Pointes de Bares, Avilès et Cudillero.
Viendez causer de la Galicia sur le forum ..
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