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Eesti - Latvia

Meremoisa - Tallinn

(Tallinn by night et les chutes de Keila)

15ème étape, jeudi 29 juillet 2010, 41,3 km (14,5 km de vélo)

Viendez causer de l'Estonie sur le forum ..

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Réveil tardif

On est bien en Estonie, on peut y dormir très longtemps sous les arbres, donc à l'ombre, et sans aucun bruit aux alentours, et en plus nous sommes de grands dormeurs, comme tu l'as compris si tu nous suis depuis le début.
On ira bien sûr profiter de la plage de Meremöisa, où sous un ciel un peu couvert mais quand même agréable, nous observons au loin une course de voiliers s'y tenir (je n'ai pas trouvé quelle était la course, pourtant, j'ai cherché sur internet).
La plage est toujours aussi belle au petit matin, et nous sommes encore très seuls, ce qui n'est pas pour nous déplaire.

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La plage de Meremoisa au petit matin ... à 30 km de Tallinn, la classe !

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Une fois de plus, la journée promet d'être longue, puisqu'elle se termine tout de même par Tallinn.
 
Chutes de Keila-Joa.
Nous arrivons quelques kilomètres plus loin aux chutes de Keila Joa, très peu indiquées par les panneaux de signalisation. Et pourtant, elles sont vraiment impressionantes.
Le bruit des chutes nous alerte dès que l'on sort de la voiture. On s'y approche, puis on passe au dessus de la rivière par deux jolis ponts suspendus, où sont accrochés quelques cadenas d'amoureux. La rivière sous nos pieds est plutôt calme et charmante, on n'a pas l'impression qu'elle va chuter dans quelques mètres.

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sur le parking paisible, on entend un bruit au loin ..                                                                                                              la rivière parait toute calme par ici ...

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sur le pont suspendu au dessus de la rivière

On se retrouve ensuite devant la chute d'eau, sur un terrain accidenté, mais d'où on a de très belles vus sur cette très jolie cascade, à moitié sèche en cet été de canicule. Seule la moitié de la largeur est comblée par la rivière, mais elle est déjà remarquable.

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De larges et belles chutes, il en manque une partie, mais au printemps, ça doit être fabuleux !

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On fera un petit tour au bord de la rivière qui s'enfonce ensuite dans la forêt, puis retournerons de l'autre côté de la rivière. Ici, on peut aller juste au dessus de la cascade. La quiétude de l'eau avant de tomber d'un étage est assez surprenante.
 
Direction Tallinn.
Nous repartons pour Tallinn. Nous croisons d'abord des petites falaises, pas celles que l'on recherchait, mais on a un petit point de vue rapide sur la mer Baltique, et sur la régate de voiliers au loin. Mais ça ne nous a pas vraiment marqué.
Bien aidés par Carmen, notre Gps, nous filons ensuite droit vers Tallinn, sans véritablement avoir de soucis, ni sans remarquer quoique ce soit. Notre objectif est le camping de Tallinn, situé de l'autre côté de la ville.
Donc on doit traverser Tallinn, traversée qui se fera assez facilement.
Nous arrivons avec joie au Camping de Tallinn : il est tout proche de la mer, il est assez proche de Tallinn, et en voiture on a pu observer une longue promenade qui allait jusqu'au centre ville, donc c'est génial pour nous et nos vélos qui ne sont pas sortis sur les îles, donc ça fait cinq jours qu'ils n'ont pas bougés.
 
Le Tallinn City Camping, une catastrophe.
C'est donc avec une grosse frustration que l'on va voir l'état du camping de Tallinn, totalement bivalent avec ce que l'on a découvert en Estonie depuis dix jours.
Le camping de Tallinn est situé à côté d'entrepôts qui semblent à l'abandon. D'ailleurs, ses locaux sont situés aussi dans un entrepôt.
Pas d'herbe, ou très peu d'herbe ici, on s'installe sur du goudron dégueulasse (tâches d'huile au sol, saletés qui traînent), les camions sont rangés les uns à côté des autres, en bataille, sans aucune joie. Pour nous, l'emplacement est misérable, alors, imagine pour des gens en tente, nous plaignons de jeunes suisses qui s'installent dans un recoin d'herbe qui semble de loin absolument dégueulasse. Vraiment exécrable.
Et ce n'est pas fini, parlons des locaux. Un porche accueille des tables, un coin froid et vraiment peu accueillant, puisqu'il se trouve devant tout le parking (car c'est un parking). Et à l'intérieur, les sanitaires sont vraiment moyens, on ne ressent pas vraiment de grosse hygiène. Et le pire, ce sont les douches, puisque ce sont en fait des douches collectives, comme dans un vestiaire, mais une seule douche collective pour tous les hommes du camping, ce qui est plutôt désagréable. On va dire qu'on peut laisser sa pudeur de côté, mais pour le prix qu'ils demandent (environ 13€), ça ne vaut vraiment pas le coût. Pas aujourd'hui, mais le lendemain, je m'affronterais à un autre désagrément, la femme de ménage qui fait la douche (normal) pendant une heure entière (moins normal), une heure matinale (moyen), et vu qu'il n'y a qu'une douche, on doit attendre (énervant, très !).
Et puis, plein de choses déconnent, un seul robinet, avec un long tuyau qui traîne par terre, pas de cuve pour faire la vaisselle, vraiment rien n'est fait correctement dans ce camping ..
Alors qu'on pensait y passer deux nuits, on décidera de n'en passer qu'une et d'aller bivouaquer le lendemain.
Une petite douche, rapide et inconfortable du coup, alors que bon, après quatre jours sans douche nous espérions nous frotter et nous décrotter avec plaisir. Puis ensuite un repas rapide par terre, sur du goudron dégueu, avec en plus un vent qui s'est levé et qui fait voler nos assiettes, et ça nous énerve car c'est crade par terre. Et bien, la frustration est montée !
Ce qui explique cette diatribe, même écrite 6 mois après !
Le Tallinn City Camping est nul ! Allez ailleurs !
 
Tallinn, nous voilà !
On ira à Tallinn en vélo le long de la jetée sur la Mer Baltique, balade agréable même si au bout d'un moment, je m'aperçois qu'on est parti sans batterie de notre appareil photo (et hop, 3 km de plus avec un aller retour au campement).

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Aux portes de Tallinn !

On entrait dans la ville, mais la vieille ville était encore assez loin le long de la rue Ahtri, une rue pas très romantique.
On entre dans la vieille ville de Tallinn rapidement en sillonnant les petites rues à vélo pour trouver le centre d'information, en traversant les murailles de la ville par Kanuti, et sans trop s'arrêter, on a filé par la rue Veen, pour descendre vers l'Eglise Saint Nicolas. C'est à son pied que nous posons les vélos.
Une scrogneugneu nous "accueille" sans lever le nez de son ordinateur (est-elle en train de se fixer un rendez-vous sur meetic ?) et ne nous donne absolument aucun renseignement, on se débrouillera seul hein .. et bien, l'accueil pour les touristes à Tallinn, pour le moment (il est 17h45), c'est zéro pointé !
Pour le moment seulement, ne t'inquiète pas, la fabuleuse visite va débuter, Tallinn va dévoiler ses joyaux !

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La vieille cité : la colline de Toompea.
Allez, on commence par la jolie église qui se trouve devant nous, l'église Saint Nicolas, aussi appellée église Niguliste. Elle est grande et l'on voit bien qu'elle a été reconstruite. Mais derrière, se dressent les remparts de la ville, et ceux-ci lui donnent un grand charme.

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                                         L'église Niguliste, qui pointe au ciel                                                                                                      La petite ruelle de Lühike Jalg

Nous montons par la petite ruelle de Lühike Jalg (petite jambe), une rue pavée et très pentue, où sont creusées des marches. Cette petite ruelle suit les murailles avant de les traverser par une porte d'une tour médiévale. C'est vraiment sympa de passer par cette tour avant d'entrer dans la vieille enceinte de Toompea, la ville bourgeoise de l'époque, la vieille cité dorénavant.
On débouche sur Pikk Jalg (grande jambe), l'autre ruelle qui permet de passer dans la vilel de Tallinn. Là, on trouve la botte de Tallinn accrochée à un bistrot, un des symboles de la ville.

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On passe sous la muraille pour sortir de Lühike                                  Pikk Jalg et au loin l'église St Olaf.                                          La botte de Tallinn (Pikk Jalg)            

On monte pour se retrouver devant la très belle et très grande église orthodoxe au doux nom de Alexander-Nevski. Les dorures de l'église brillent sous le ciel qui s'assombrit à grande vitesse.

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La belle église orthodoxe de Alexander-Nevski                                                                                              L'église Niguliste derrière les murailles de la ville                            

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L'église orthodoxe de Alexander-Nevski                                            La tour de Kiek de Kok                                                         Au loin le clocher de l'église Niguliste

Pour éviter la saucée qui nous attend, on s'abrite à l'intérieur de l'église. On est assez surpris, l'entrée est assez peu spacieuse. Par contre, des dorures sont présentes partout, il y a de très nombreux objets en or. On sent bien l'importance de cette église, qui de toutes façons tient la place la plus importante dans la ville. Une office a lieu sur l'aile droite de l'église, un prêtre se tient debout devant des fidèles et effectue un bruit sourd qui s'apparente à un chant religieux sans qu'il n'y ait de paroles. Les fidèles, tous debout devant, se signent à un rythme différent de nombreuses fois. C'est assez surprenant, car la présence des touristes n'a pas l'air de déranger la tenue de l'office religieuse.
Bon, assez de religion pour la journée, la pluie a disparu, nous pouvons sortir et contempler le très grand chateau rose de Toompea, qui abrite le gouvernement estonien. Pas très esthétique de ce côté, une petite ruelle latérale (en prenant sur Toom-Kooli) nous permet d'observer que derrière le rose se cache un vieux chateau médiéval, au dessus de murailles, avec de grandes tours, un vrai quoi. De cette ruelle, on peut aussi observer la ville ouest de Tallinn qui s'étend sous nos pieds, la mer juste derrière (Tallinn touche à la mer Baltique), et surtout au dessus de la ville l'énorme orage qui vient d'éviter la colline de Toompea, ouf !

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Le chateau à la façade rose et aux murs médiévaux, d'où il y a un balcon au dessus de la ville.

Plus loin, nous arrivons au pied de la très jolie cathédrâle du dôme, qui porte le doux nom bien rustre : Toomkirik ! L'église est très bicolore, avec des murs blancs, et son clocher assez original très noir. Entourée de belles bâtisses, très anciennes, la Toomkirik nous fait un peu perdre l'équilibre quand on lui fait le tour, notamment en empruntant pour le grand plaisir de lucie la rue Kiriku.

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La Toomkirik et ses maisons anciennes

 
Terrasse musicale de Tallinn.
On emprunte ensuite la rue Kohtu, qui est l'une des seules rues de Tallinn qui a des bâtisses différentes entre elles. Cette rue, où se cotoient quelques ambassades et de beaux hotels, adossés aux remparts de la ville.

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                                     les belles batisses de la rue Kohtu                                                                                                              la rue Kiriku !!

Au bout de la rue Kohtu, une terrasse permet de découvrir la ville sous nos pieds. Pointent alors l'hôtel de ville, l'église St Olaf, dans la pénombre de l'orage et du crépuscule. Tout autour, on voit les murailles se dresser avec de nombreuses petites tours vraiment très charmantes. Tout au loin, la mer semble s'étendre ici. C'est dans cet endroit qu'on commence à apprécier vraiment Tallinn .. et qui nous donne envie de revenir déambuller dans les petites rues pavées que l'on voit d'en haut.

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Terrasse d'où on surplombe la ville .. très belle vue, même si le temps est moche ...

Un homme va alors nous accoster et nous proposer de nous vendre des disques estoniens. Croyant d'abord à un mendiant, j'ai rapidement regardé ce qu'il proposait, et j'y ai aperçu quelques disques ... Oh, mais ça m'intéresse ! Bon, le mec est carrément spécial, un peu zonard sûrement, avec des manières surprenantes (pour que le branchement de ses écouteurs fonctione, il lèche l'embout, c'est vraiment spécial). Mais en tout cas, il sera TRES gentil, et va rester avec nous, nos indécisions et nos goûts précis, pendant près d'une heure. Au programme, beaucoup d'écoute, beaucoup de rejets, mais quatre disques estoniens dans la musette (à écouter bien sûr sur la Radio Voyage ! C'est très facile à utiliser, elle est vraiment terrible !) :
- Ska Faktor : du ska facile, j'adore.
- Ummamuudu : de la chanson, un peu de cabrélade avec quelques rythmes bien trouvés, et une voix posée.
- Tuule maa : le groupe chouchou du mec, on sent les ambiances grises du mois de novembre sur l'île de Saaremaa, c'est doux et la voix est belle.
- Metsatöll : du médiévo-métal bien secoué, j'aime bien le trip, après, niveau musical, ça me lourde, mais c'est bien trippant d'avoir du métal estonien !
Le mec va aussi nous donner pas mal de bons renseignements sur Tallinn (bons restaus, autres vues sur terrasse), une route sympa à faire sur le parc Lahemaa, puis d'autres groupes musicaux à découvrir. Donc vraiment, le mec, super sympa. Donc si tu vas sur la terrasse de Tallinn et qu'un mec bizarre vient te vendre des CD, n'aies pas peur, il te veut que du bien !
Avant de redescendre en ville, passage sur la terrasse proposée par notre serviteur, au bout de la rue Rahukohtu. Et effectivement, c'est une terrasse retranchée, celle des amoureux, puisqu'il n'y a plus de touristes, et qu'on était cinq couples en train d'observer une très belle vue sur les murailles de la ville, avec au fond la mer.

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Tallinn dans sa splendeur !

Il fait déjà nuit quand on descend par la mystérieuse et sombre Pikk Jalg, une rue pavée en pente qui se termine par une belle porte. On y ressent vraiment son passé historique.

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    Toujours l'église d'Alexandre-Nevski                                       La Toomkirik, noire et blanche                                             en bas, les ruelles pavées donnent envie

 
Le Kuldse Notsu Körts.
Nous partons à la recherche d'un restaurant avant que l'orage n'éclate.
Dans la rue Rataskaevu, nous essayons un premier restaurant, le Vanaemajuures (chez mamie), vraiment conseillé par notre guide. On s'y fait refouler, car trop de monde. Une famille française qui sortait de là nous l'a déconseillé, alors qu'on partait pour réserver pour le lendemain ou pour plus tard, nous disant que l'accueil n'y était pas bon, et d'ailleurs, nous l'avons bien remarqué. Mais ils nous ont conseillé un autre restaurant voisin, le Aed Von Krahl, que l'on réserve pour le lendemain puisqu'il est complet aussi.
Nous essayons donc dans la rue Dunkri, où un restaurant nous intéresse, le Kuldse Notsu Körts, aux devantures très porcines.

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Le Kuldse Notsu Körts

Le restaurant mise sur son aspect médiévale, les serveuses sont en robes (la notre, Liivi, est vraiment adorable), le cadre est en bois, bref, tout nous rappelle que Tallinn est avant tout une ville médiévale. Et nous allons bien manger des spécialités que l'on pense en tout cas locales.
Pour l'entrée, une salade de haricots-jambon très bon - pomme - crème - concombre - poivrons, sorte d'entrée froide bien lourde typique des pays baltes.

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Restaurant médiéval aux mets typiques (il y a toujours du beurre !) et médiévaux.

Pour le plat, lucie choisira des roulés de poulets aux champignons, avec une petite salade et des pommes de terre nouvelles qu'elle trouvera alléchantes. Moi, je vais prendre un rôti de porc (il est très bon), des pommes de terre nouvelles, de la choucroute avec une très bonne sauce.

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des plats comme à la campagne, c'est bon et copieux, et relativement différent des goûts de chez nous.

C'était bon, assez copieux, mais peut être un peu cher, mais on est dans la capitale (545 Eek, env. 35 €).
Le ventre rempli, on retourne voir l'église Saint Nicolas pour nous apercevoir que nos vélos sont toujours ici.
 
Tallinn by night.
Nous partons faire une petite visite de Tallinn de nuit.
Nous entrons pour la première fois sur la grande place de l'hôtel de ville (Raekoja Plats), très festive, il y a du monde partout dans tous les bistrots, c'est la fête, et en plus, il fait très bon ce soir. C'est un plaisir de s'y mettre au centre et de tourner le nez en l'air pour regarder tous les bâtiments qui se trouvent autour de nous.

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Première étape de notre marche nocturne, Raekoja Plats, la place de l'hôtel de ville et de son minaret.


Un petit tour de Raekoja Plats ...
On va monter la rue Pikk, en croisant l'église Püha Vaimu (du Saint-Esprit), la guilde des têtes noires, la grande guilde, et d'autres bâtiments fondateurs de la ville marchande. Les portes de ces grands bâtiments sont toutes superbement sculptée. La rue Pikk est une longue rue piétonne (il n'y a quasiment aucune voiture dans la vieille ville entière) tout juste éclairée par de vieux réverbères. Donc la lumière jaune est très feutrée dans la nuit estonienne (on parlera même de lumière blafarde), et brille un peu sur les pavés. C'est vraiment une sensation magique de déambuller dans ces rues désertes, on a l'impression d'être dans une ville fantôme, et pourtant, c'est la capitale ... on adore !

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                         Les portes des guildes, toutes très belles                                                                                                       L'église St Olaf

Notre romantique marche nous conduira jusqu'à l'église st Olaf, très imposante, nous fera passer sous la porte de la Mer, contourner la tour de la grosse Marguerite, nous reposer sur le mémorial de l'Estonia (un ferry qui s'est échoué en 94), et nous émerveiller devant les trois soeurs (après les trois frères de Riga), des maisons semblables qui abritent désormais des hôtels.

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La porte de la mer, et à gauche la tour de la grosse Marguerite                                                           Les Trois Soeurs                                

Nous arrêterons de nous émerveiller quand lucie surprendra un couple nu traîner devant les fenêtres.
On repartira vers le centre par la rue Lai, rue un peu plus large que la rue Pikk, et qui a plus de voitures garées (ça reste très dérisoire). C'est dans cette rue que l'on prendra le plus compte que nous sommes vraiment seuls à marcher dans les rues désertes de la ville, et qu'on en profitera le plus. Nous pouvons aussi dans cette rue observer toute l'architecture des maisons de Tallinn, très régulière. Tallinn est un ensemble très homogène, en pleine restauration, les maisons sont toutes belles le long des grandes rues, toutes bien entretenues, et toutes du même style. Nous prenons un plaisir évident à déambuller. C'était magique !

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La Rue Lai, ou le plaisir simple de se faire plaisir :)

Et comme on aime ça, on y retourne. Allez hop, on monte en haut, sur la colline de Toompea, le long de Pikk Jarg, pour aller voir l'église orthodoxe de nuit, mais ce n'est pas terrible. On descendra par le jardin danois, totalement vide, avant de descendre Lühike Jalg pour aller rejoindre nos cycles.

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On remonte la rue Pikk vers Toompea où l'on croise l'église orthodoxe ... et où peut surgir à n'importe quel moment Jack L'éventreur.

 
Le retour au camping.
On prend les vélos pour filer vers la mer, histoire de découvrir les quais. Bon, pas terrible.
Après la rue commerciale Aia, à l'extérieur de l'enceinte de la vieille ville, nous arrivons sur les quais où un grand Ferry doit arriver de Finlande. On se retrouve à moitié bloqués dans le port, obligé de faire des détours, à faire attention aux voitures qui sortent du ferry. Bon, allez, fini de rire, on file.
Le long de la mer, ça sera vraiment sympa de se balader en vélo.
Au camping, on se pose un peu, le temps de recharger les batteries, de lire les beaux guides sur Tallinn et de programmer notre lendemain, et d'écouter une famille d'espagnols se dépatouiller avec un ado gothique.
Et c'est le dodo !

  

                    ==> vingt-et-unième étape : Tallinn, le deuxième jour.

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