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Eesti - Latvia

Triigi - Baie de Tahkuna

(l'île de Hiiumaa : Köpu, Kassari)

18ème étape, mardi 27 juillet 2010, 153 km.

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Ferry entre Saaremaa et Hiiumaa.

Une fois dans le voyage, on va mettre le réveil, c'est toujours un peu dur, mais bon, c'est pour la bonne cause.

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Au réveil, vous n'aurez que très rarement des photos aussi matinales.

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On arrive rapidement à Triigi, où nous sommes en première ligne, voisins de cyclo-campeurs suisses et suédois que l'on écoute parler : c'est dur de faire du vélo à priori au bord de la Baltique : c'est plat, mais sablonneux.

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Départ de Triigi en Ferry

Le bateau est assez vétuste, mais ça va, on y est bien (et sans réserver en avance, il y a largement la place en ce lundi matin). La vue sur les côtes forestières de Saaremaa sont belles, notamment la crique dans laquelle nous nous trouvions cette nuit. On arrive au bout de 45 minutes sur l'île de Hiiumaa, en glandant bien sur le pont du bateau et en regardant vivre d'exubérants lituaniens.

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Au centre de la photo, notre petite crique qui nous a accueilli pour la nuit dernière.

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Les activités sur le bateau sont précaires, mais n'importe où au monde, la mer est belle ..

On se retrouve une nouvelle fois les derniers à partir, ce coup là car le chauffeur finlandais de la voiture devant nous a perdu ses clefs, donc ça nous a un peu retardé, mais ça ne nous ennuit pas vraiment.

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L'arrivée du Ferry au port de Söru, sur l'île de Hiiumaa.

 
Nos premiers pas sur Hiiumaa : Kaina.
Après avoir traversé le petit port charmant de Söru, on file dans les longues lignes droites de l'île de Hiiumaa. Pas vraiment de vue sur la mer Baltique, la route est environ à un kilomètre de la mer, donc on ne voit vraiment rien à travers les arbres.

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On voit au loin le Ferry qui repart dans l'autre sens                                                                                                             L'île de Hiiumaa a aussi ses moulins.    

A Kaina, on croise une grande et belle église en ruine, que l'on visite en dix petites minutes. C'est tout petit, mais c'est une première petite visite pour la journée, même si le lieu n'est pas vraiment très agréable à visiter.

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La petite église de Kaina, au sud de l'île de Hiiumaa.

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On part de Kaina pour rejoindre l'île de Kassari, une île très proche de l'île de Hiiumaa, reliée par deux ponts à la grande île. Si bien qu'entre ces deux ponts, il y a un plan d'eau, assez grand, et il est notifié sur mon guide que sur ce plan d'eau, il y a des oiseaux. C'est pour celà que nous allons y pénétrer.
 
L'île de Kassari, balade à Orjaku.
Dès le début de la (il n'y en a qu'une) route qui traverse Kassari, nous voyons une pancarte avec une balade de notée, tout près du village de Orjaku. On s'y arrête, une heure est prévue pour cette petite promenade, c'est exactement ce qu'il nous faut jusqu'au repas. Après s'être badigeonner de produits anti-insectes, obligatoires dans ces zones marécageuses, nous partons.

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La balade à Orjaku promet d'être belle.

On traverse une courte prairie avant d'entrer dans le marécage, où une nouvelle fois les aménagements sont vraiment agréables pour les marcheurs, montés sur pilotis au dessus de l'humide et boueuse terre. Au milieu d'un champ de roseaux, un bosquet apparait. Ca fait bizarre de fouler la terre ferme, on a vraiment l'impression d'être sur une île.

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Cette passerelle nous amène dans un dense bosquet.

Au milieu de ce bosquet touffu, un poste de guet en bois qui nous offre une belle vue sur la baie de Kassari. Au loin, notre souhait est exaucé, des oiseaux, et pas n'importe lesquels. Nous voyons (en tout cas, nous pensons voir) une petite vingtaine de hérons se dandinner au loin. Ce qui nous surprend surtout, c'est que cet animal solitaire est ici en une grande famille. Volent aussi au dessus de nous des canards, des oies sauvages, des mouettes et aussi un bel esquadron de cormorans. La totale.

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Sur un poste de guet, on peut observer le lac.

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Sont posés là de nombreux hérons.

Nous redescendons du guet et nous repartons dans les champs de roseaux, ici très impressionants, puisqu'ils doivent faire environ 2,50 mètres. Au milieu de cet océan de roseaux, notre petite passerelle s'enfonce, jusqu'à trouver un énorme rocher, qui sert aussi de guet, sympa !

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Au milieu des roseaux, un poste de guet naturel pour observer le lac.

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La fin de balade sera animée par une recherche de loutres ou castors (nous aimons rêver), et surtout l'observation des très nombreuses grosses libellules qui nous suivent.

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Les roseaux sont énormes, mais ils sont à la bonne taille pour accueillir les énormes libellules.

Cette petite balade nous aura en tout cas bien creuser l'apétit (miam : tomates, maïs, cervelas, fromage), un repas pris au début de la balade, sur une table en bois, alors qu'au dessus de nous volent des rapaces (sûrement des aigles) : au début, ce sont 6 aigles qui nous offrent un ballet quand ils planent, et ensuite ce sont plus de 10 aigles qui se pourchassent au dessus de nous. Impressionant !
 
Pointe de Sääretrip.
On repart pour le sud de l'île, avec comme objectif la pointe de Sääretrip. En se garant, on voit des gens en maillot de bain, donc on y va aussi en maillot de bain.
Il fait chaud au milieu des génévriers, de petits buissons qu'on a en fait pas vraiment reconnu. En tout cas, au milieu d'une lande verte, avec au second plan la mer, la vue est belle ici. Mais la promenade est un peu lassante, pas facile en chaussure d'eau, il fait chaud, et nous n'avions pas prévu aussi long.

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Balade au milieu des génévriers.

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Balade sympathique vers la pointe, mais elle est plutôt longue, alors que le bout paraissait tout proche.

Et puis, une fois que tu es parti, tu es obligé d'aller au bout de la pointe, en allant s'y tremper les pieds dans l'eaux. Mais pas vraiment d'envie d'aller s'y baigner puisqu'il y a des algues et des méduses roses qui nous en coupent un peu l'envie.

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On arrive à la pointe ! ouf ! L'eau est bonne, mais pas pour se baigner entièrement.

Ce n'est pas une balade que l'on retiendra, même si au début nous pensions que ça allait être très bien, au final, c'est un aller retour un peu longuet, surtout qu'il nous reste pas mal à faire dans la journée.

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A la pointe de Saaretrip !

 
Une longue route forestière.
Là, on reprend la voiture. Et première surprise, rien que sur l'île minuscule de Kassari (19 km²), on se retrouve dans une forêt assez dense, et on se surprend à traverser le second pont au nord de l'île. Nous sommes de retour à Hiiumaa.
Nous devons traverser toute l'île d'est en ouest. Une route de 30 km en forêt, pas goudronnée, m'attend. Ce sera long, très long. Lucie n'y résistera pas, et s'endormira. Parfois, tout de même, la forêt est belle, mais à la longue, ça m'a fatigué. En tout cas, entre temps, le temps est devenu magnifique, un beau ciel bleu ! Très bien !
Arrivés sur la péninsule de Köpu, à l'ouest de Hiiumaa, petite déception, on est encore en plein milieu de la forêt, mais heureusement, la route est goudronnée ici, donc on file sur les nouveaux 30 kilomètres qui nous séparent de la pointe ouest.

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De grandes lignes droites en forêt, goudronnées ou non .. c'était long, mais le ciel devient bleu !

Au bout de la péninsule, il n'y a plus de route, que des chemins. On tente, on ne trouve rien de probant, et on se retrouve dans des chemins forestiers très étroits. A côté d'une haute butte, nous montons pour observer autour, la mer est encore loin, on préfère faire demi tour, et aller sur la côte au nord, vers un lieu appelé : "Paradise Surf". Nous arrivons en fin de route sur le parking à moitié privé d'un bar, d'une plage et d'un phare, qui ont l'air tout aussi privés. Dès notre arrivée, le lieu ne nous plait pas.
On n'a rien perdu, sauf l'impression qu'on a vraiment roulé pour rien depuis 20 kilomètres.
Sur la route, nous avions vu un panneau annonçant le phare de Köpu. Allons-y au final, pourquoi pas. Pour y aller, je vais jouer à l'aventurier, et traverser par un sentier parallèle à la grande route, mais qui est plutôt au nord de la péninsule. Plus on s'y enfoncera et plus on pensera qu'on ne débouchera nulle part. Ce sentier serait parfait en quad ou en 4*4, nous avec notre Joly Jumpy, on serre les fesses, et on espère qu'après les gros dénivellés sablonneux et les virages serrés, il n'y a pas d'arbre qui barre la route, ou de tas de sable où l'on s'enfonce.
Pour la vue, la forêt est belle et dense, et du coup, aucun point de vue sur la mer, aucun accès à une plage, rien du tout ! Ca, c'est d'une tristesse.
Par un petit miracle, nous arrivons pille en face du phare que nous recherchions ! J'en suis très fier (et relativement soulagé) quand je gare Joly Jumpy sur le parking du phare de Köpu.

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Une piste surprenante qui nous conduit pille à destination : petit miracle !

 
Phare de Köpu.
Ce phare rouge en impose, il est bien robuste, avec un pied énorme. Nous nous offrons après ces deux petites heures de conduite un voyage en hauteur : pour 40 EEK (moins de 3 €) pour deux, on monte tout en haut.
L'escalier initial va tout droit et surtout est très très pentu. Mon vertige y fait des petits bonds. Ensuite, on monte sur un escalier en colimaçon pour arriver dans une première salle, où un musée est confectionné sur deux étages. C'est intéressant, avec des coupes du phare, des images de sa construction et aussi un plan des beaux phares de la mer Baltique et d'ailleurs (en Pologne, il y en a des pas mal). Après, sur un escalier en bois, nous arrivons tout en haut, sur la plate-forme devant le projecteur du phare.

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La montée du phare de Köpu est raide, et on est heureux d'arriver en haut ..

Le lieu n'est pas du tout fait pour être visité, la taule est penchée, et du coup, le vertige fait maintenant de grands bonds. La vue sur la péninsule de Köpu est impressionante : une forêt entière couvre la terre ferme, et au loin, la mer bleue de la Baltique.

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En haut du phare .. la vue sur l'île est admirable !

Même s'il n'y a pas grand chose à voir, une forêt et une mer, la vue est impressionante tant l'on peut remarquer que Hiiumaa est une île déserte.

En haut du phare de Köpu, on voit bien la forêt qui s'étale sous nos pieds, et le petit sentier qui arrive de la forêt et par où nous sommes arrivés.
La descente du phare et de ses marches pentues se fera avec un vertige bondissant, on se sent bien une fois sur la terre ferme.
 
Mangu Rand.
C'est en plein après midi que nous remontons la côte ouest de Hiiumaa, à la recherche d'une plage pour y faire trempette, car il fait chaud désormais. Rien de plus qu'une forêt autour de Körgessaare, en tout cas, on ne voit pas d'accès à une plage, alors qu'on sait qu'il y en a plein par ici.
C'est au nord de l'île, sur la pointe de Tahkuna, que l'on va trouver bonheur, et du coup bonheur sera pleinement comblé ! Cette plage est nommée : Mangu Rand.
Pourquoi bonheur ?
Car déjà, on y arrive à 18h, et le parking est parfait pour qu'on y passe la nuit, donc on peut vraiment en profiter. Ne vas pas penser à un parking goudronné avec cent voitures de touristes, pense plutôt à un renfoncement de la forêt, quelques places sur de l'herbe, sous les arbres, et deux trois voitures qui se battent en duel.
Mais c'est sur la plage qu'on est bluffé. C'est une superbe plage, très longue, de sable très fin, qui s'ouvre devant nous. Après une baignade qui fait du bien dans une eau un peu fraîche, on glande à profiter de la vue, et on finira vraiment par y être tout seuls. Trop le pied !

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Une très belle plage nous attend, au début, il y a un peu de gens (enfin, trois familles), et après, il n'y aura plus personne ! chouette !

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L'eau est très bonne, le sable est fin, il fait très beau ... un petit paradis ...

Après être revenu à la voiture pour manger (miam : pâtes, sauce tomates basilic, thon), on repart sur la plage profiter d'un joli coucher de soleil, avec de très belles couleurs, mais un peu gâché par un nuage bas mal placé, tout en jouant avec le sable très fin à faire des tunnels, ça m'amuse beaucoup.

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Un coucher de soleil sur la mer, un petit plaisir de vacances ...

La soirée, très belle, se poursuivra dans la nuit par un gros orage à 1h30, et donc des fuites dans le camion ..

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                    ==> dix-neuvième étape : Le retour au continent, avec la visite d'Haapsalu.

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