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Eesti - Latvia

Tori - Matsalu Laht

(La mer Baltique à Pärnu, et la baie de Matsalu)

14ème étape, vendredi 23 juillet 2010, 95,5 km (11,9 km de vélo)

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Réveil à Tori

On est réveillé ce matin par les gens qui vont au cimetière, ce qui ne nous empêche pas de faire une petite visite du mignon petit cimetière de Tori. Les cimetières dans les pays non catholiques sont quand même beaucoup plus agréables.

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Le cimetière de Tori, au pied de notre bivouac

Ici, les tombes sont des objets artistiques, avec de nombreux et divers objets qui les décorent, que ce soit des lanternes, des chaises, des grilles. Bref, il est beaucoup plus agréable de visiter un cimetière ici, et même de bon matin. C'est vraiment une autre vision de la mort. Surtout si le cimetière se trouve au dessus d'une colline qui surplombe un joli lac qui fume un peu en ce petit matin.

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Un exemple de sépulture                                                                                                                                    Le lac qui est sous le cimetière                              

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On quitte la jolie bourgade de Tori

On prend ensuite la voiture pour aller à Pärnu, la grande cité balnéaire de l'Estonie. Une grande ville que je n'avais pas prévu de visiter. La route pour y aller est très rapide. A Pärnu, quelques courses, avant de se diriger vers la plage.
 
Pärnu.
En allant vers la plage, on traverse la ville, qui effectivement n'a pas vraiment de centre piéton. Proche de la plage, nous voyons de nombreuses belles maisons, toutes de couleurs différentes. C'est sûr que pour une cité balnéaire, elle parait assez vieille, il n'y a pas vraiment de gros complexes hôteliers, mais de belles maisons, qui sont sûrement louées pour les vacances. En fait, cette ville va vraiment nous surprendre, même si on ne va pas en faire une longue visite, c'est une grosse ville en bord de plage qui ne s'assume pas beaucoup, c'est assez spécial.

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Les grandes bâtisses de Pärnu

Nous, nous allons pour une fois au plus touristique, puisqu'on file vers la plage. Le parking y est payant, sauf la première demi heure. On se donne comme objectif de manger en une demi-heure sur la plage (miam : tomates, fêta, cervelas). Le ciel étant gris, de toutes façons, nous n'imaginions pas profiter de la plage. Mais tout de même cette plage est très longue, le sable très fin, et pour la seule fois des vacances, elle sera peuplée de nombreux touristes, ce qui est très surprenant, car nous verrons plus tard des plages beaucoup plus belles, et totalement désertes.
Ici, le tourisme est important, en tout cas, relativement au reste du pays, il y a un cours de stepp, des jeux divers sur la plage, la musique à fond, bref, on se sent presque au bord de la Méditerranée. Mais bon, ce n'est que la mer Baltique, et c'est d'ailleurs la première fois de nos vies qu'on y met les pieds, et ça, ça vaut beaucoup !

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La plage de Pärnu, nos premiers pas dans la mer Baltique

Le ciel est tellement gris que l'on quitte la plage sous une petite pluie fine, qui nous fait revenir plus vite à notre camion. En sortant de la ville, on se permet quelques photos des jolies batisses que l'on peut rencontrer, mais ça reste une ville sans charme réel.
 
Lihula.
On se dirige tout droit vers Lihula, en passant par un plateau, pas très haut, mais c'est une longue étendue plus haute que le niveau de la mer, qui s'enfonce jusqu'à Lihula. Du coup, on a de beaux panoramas sur la région alentour, puisque nous sommes en hauteur.
A Lihula, un centre touristique est installé proche de ruines. La fille de l'accueil est très gentille, mais peu efficace, on va se débrouiller seuls pour nos tours de vélo.
Avant de partir, petite visite des ruines d'un chateau que l'on voit à peine, les ruines sont très peu conservées ici, et en plus, il y a beaucoup de détritus un peu partout, donc les quelques sous-terrains puent. C'est surprenant car c'est la seule fois en Estonie où l'on verra ce genre de ruines laissées à l'abandon, et dégradées à ce point là, alors que Lihula est une jolie petite bourgade de campagne, c'est surprenant.

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Le chateau en ruine de Lihula, on ne voit pas grand chose.

Seule une tour rustique est remarquable ici, mais une nouvelle fois, l'intérieur de la tour est dégoûtant, c'est vraiment dommage.

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L'intérieur des caves n'est pas du tout entretenu, comme l'intérieur de cette rustique tour.

 
Kloostri.
On s'enfonce donc au hasard dans le parc de Matsalu pour essayer de se poser pour dormir cette nuit, et pour faire des tours de vélo. On s'arrête proche d'un centre culturel (musée, etc.), sur le parking d'une promenade appellée Penijoe. Au centre culturel, une dame très gentille m'aide volontiers et me parle de trois balades.
On se lance pour la première balade, en vélo, direction la tour d'observation de Kloostri.
En vélo, on va quand même galérer sur cette route forestière très marquée, il y a beaucoup de bosses, c'est vraiment très désagréable de rouler dessus. A l'aller, on voit beaucoup de cigognes perchées sur les toits, au moins c'est déjà ça.

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Des cigognes sont présentes sur le parcours

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La route n'est vraiment pas bonne pour les cyclistes ici. Beaucoup de bosses                                                                                       Quelques ruines parsèment le parcours                          

Après une bonne petite demi-heure, pour faire 5 kilomètres, c'était long, on arrive au guet. Désillusion, il n'y a pas d'eau tout autour comme on l'espérait. On est à l'entrée de champs, quasiment des marécages, qui doivent être sous l'eau quand il pleut, mais là, on ne voit pas l'eau.

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En bas de la tour d'observation, c'est d'ici que l'on fera les plus belles photos

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Et donc, de la tour d'observation, on ne voit pas grand chose, à part la tour vibrer sous les assauts d'un vent assez violent. Mon vertige en prendra un coup.

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D'en haut, la vue est plutôt champêtre, et ça ne vaut quasiment pas le coup d'aller dehors du refuge (moi, je ne l'ai pas fait ..glups)

On reviendra au camion, et à part croiser un beau rapace, on ne verra pas grand chose.
C'était une balade de 12 km qui ne nous a pas servi à grand chose.
 
Penijoe.
Quand on arrive à notre parking, on voit un camping car suisse allemand, on se dit : "chouette, on pourra discuter ce soir".
Et on part pour la balade de Penijoe qui promet deux kilomètres de petite marche.
La promenade est bien plus agréable, au bord d'une rivière vraiment charmante. Au loin, le paysage est une lande sauvage où l'on espère toujours croiser quelque animal, mais il n'en viendra pas. De plus, on peut remarquer que ce lieu a été habité par les castos, puisqu'on y voit les terriers. Mais bon, à priori, plus trop maintenant, puisqu'on ne voit pas trop d'arbres et de branches dans la rivière.

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La balade du Penijoe, sous un ciel très gris

Au bout, le guet est en bois, et nous offre une belle vue sur les marécages avoisinants, où volent de très nombreuses hirondelles. La vue est sympa, surtout vers la rivière, et on observera un peu pour espérer voir des castors, mais il est encore trop tôt dans la journée (19h), on aurait dû venir au crépuscule.

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Du haut du guet, la vue pourrait être belle, mais il faudrait un soleil plus présent.

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Jolie petite rivière où volent de très nombreuses hirondelles                                                                                                                   Un arc en ciel se formera                                  


Sur cette vidéo, on peut voir les hirondelles voler.
On hésitera à venir le lendemain à 4h du mat pour essayer de voir des castors, mais non, on ne le fera pas.
Au retour de la balade (on ne fera pas la boucle, on fera un simple aller-retour), on suivra un héron qui se nichera au final tout près de notre camion. Le bruit d'un héron est vraiment claquant et original.

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Le retour et ces landes au fond : on espère croiser des animaux.                                                                                           Un terrier de castor, à l'abandon à priori ...                    

La soirée se déroulera tranquillement (miam : cassoulet), le silence seulement troublé par les jappements du héron.
 

                    ==> quinzième étape : La Baie de Matsalu et l'île de Saaremaa.

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