Eesti - Latvia

Vörtsjärv - Tori

(Le Parc naturel de Soomaa)

13ème étape, jeudi 22 juillet 2010, 110,8 km.

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Parc Soomaa
On profite du camping ce matin, nos batteries sont rechargées, le linge de lucie est propre, on peut partir soulagés. On retourne aussi profiter de la plage, avec le lac brillant sous le beau soleil. Le propriétaire nous explique qu'il va sûrement pleuvoir dans la soirée. Ce n'est pas très rassurant, mais pour le moment, le ciel est vraiment bleu.

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Le lac Vörtsjarv au camping : un petit embarcadère, et une belle plage.

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De belles couleurs en ce petit matin.

On roule rapidement jusqu'à Viljandi, où l'on fait des courses.

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On n'en a pas vu beaucoup, mais une petite lada à Viljandi, ça a de la gueule.

Puis on s'enfonce dans l'est Estonien, vers notre objectif le parc naturel de Soomaa, réputé pour être un marécage propice à l'observation des castors.
Après Köpu, on s'enfonce dans le parc par une grande ligne droite qui traverse une forêt où on a une impression qu'il peut toujours y avoir un animal qui traverse. On est très surpris de voir des enclos d'highland cows, et oui, encore elles, elles nous suivent partout !

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Des highland cows, qui nous suivent ... on adore !

On poursuivra ainsi jusqu'au Centre du Parc, où le mec, un roots vrai de vrai, un vrai amateur de la nature, nous accueille avec grand sourire et anecdote avec les ours, que l'on peut croiser par ici. Il nous conseillera 4 promenades, on en prévoit 3 aujourd'hui, 1 demain matin. Bien sûr, on ne tiendra pas le rythme.
Après avoir mangé (miam : sandwich, tomates, fêta, fromage), on démarre la première promenade, qui part directement du Centre pour un petit circuit d'une grande heure : Koprarada.
 
Koprarada.
Très bien mis en valeur, le sentier du Koprarada fait une boucle qui suit d'abord quelques mares, puis traverse une forêt en très mauvais état, sûrement attaquée par des mites. La forêt autour de nous est absolument dévastée, et l'on se demande qui peut bien faire ça. On poursuit le chemin par un sentier vraiment très agréable, c'est un bonheur de marcher ici, sauf pour les moustiques, mais ça commence à être une habitude.

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A l'ouverture de la promenade de Koprarada.

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La forêt est vraiment dans un sale état. On ne sait pas vraiment qui en est le responsable.

On rejoint ensemble une zone de la promenade où nous sommes sur un sentier sur pilotis, nous arrivons proche de la rivière, ici, sous nos pieds, ce sont les marécages. Les vues deviennent jolies, la présence d'animal est très visible, même si pour le moment, nous n'en voyons pas.
C'est proche de la rivière que la présence des castors se fait sentir. Les arbres sont couchés dans la rivière, les lentilles sont retenues.

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Les activités des Castors sont très visibles ici.

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On essaie d'en voir, mais en pleine après midi, nous ne nous faisons pas d'illusion. En tout cas, nous profitons de la très belles rivières, dont on suit les méandres sur les pilotis. On sort les jumelles. On en profite.

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De beaux arbres se dressent le long de cette promenade.

C'est alors qu'un grand rapace va décoller de sa branche où nous étions placés. Il était jaune marron clair, avec des tâches marrons foncées, et nous l'observons s'envoler dans un grand fracas sans avoir le temps de le prendre en photo, malheureusement.
Nous croisons aussi de belles araignées, qui tissent de belles toiles inquiétantes. Le sentier donne de la valeur aux arbres, puisque certains sont très beaux, et on peut y faire le tour.

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                   une belle araignée                                                                                                                              Aux aguets pour apercevoir un castor

Vraiment une belle balade qui finalement aura duré pas loin de deux heures, à force d'arrêts pour observer.
 
Lemmiji River.
On reprend la voiture pour effectuer les quelques cinq kilomètres qui nous séparent d'une autre balade, la promenade de la rivière Lemmiji.
Là, on est une nouvelle fois la seule voiture présente. On commence la promenade dans des prairies avec une rivière qui passe au milieu, puis à mon moment, après avoir traversé sans faire les malins un troupeau de vaches, on entre dans la forêt.

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Après un début de balade tranquille au bord de la Randna, on entre dans la forêt.

La forêt est assez profonde, le chemin n'est pas si bien entretenu que celui de tout à l'heure. Ici, c'est beaucoup plus sauvage. La chaleur ici y est moite, on sent la forêt nous étouffer, avec ses moustiques et taons agressifs.

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On suit la rivière au milieu d'une forêt dense et étouffante

Mais la rivière Randna que l'on suit depuis tout à l'heure nous réserve des activités exceptionnelles, puisqu'elle est complètement habitée par les castors. Il y en a partout, des arbres couchés à tout moment, puis des barrages dans la rivière. On peut largement observer l'habitat du castor, même si on n'en verra pas (en pleine après midi, encore une fois, ce n'est pas possible). On verra aussi deux gros terrier de castors, dont la taille me dépasse, impressionant. Il y a tellement d'activités de castor ici qu'on s'attend à en voir un à tout moment.

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Il y a des castors dans le coin, aucun doute. La taille du terrier est vraiment impressionante.

On voit deux canoes passer dans la rivière, ceux là ont trouvé le meilleur moyen de locomotion dans ce dédale de rivières, même si parfois, les barrages des castors doivent les empêcher de passer. En tout cas, pour nous, à pied, ce n'est pas très facile. Le sentier est peu confortable. C'est en sueur que nous arrivons au confluent avec la rivière Lemmiji.

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Des barrages sur la rivière.

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Malgré les attaques des insectes du coin, on arrive à en observer de jolis.

Un arbre sacré s'y trouve, un bel arbre, au pied duquel nous faisons une petite pause.

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L'arbre sacré du Lemmjoe

Le retour se fait au bord de la rivière Lemmiji, un peu plus grande, les arbres sont moins proches de la rive, il y a de nombreux roseaux, donc du coup moins d'activité d'animaux, et notamment de castors. Nous marchons même sur un sentier sur pilotis, en plein milieu du marécage.

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Au retour, le lit de la rivière Lemmiji est plus large.

Ce retour sera surtout une incessante et très fatigante guerre entre moi et les taons, très voraces dans ce coin. J'en tuais trois par trois, et ils revenaient toujours, une vraie horreur !
Mais en tout cas, on quittera la forêt avec un petit soulagement (enfin, surtout pour moi), pour reprendre le trajet initial à partir du troupeau de vaches à traverser. Le soleil commence à se coucher, il est 19h quand nous arrivons au Joly Jumpy et que nous observons les cigognes sur le toit de la ferme qui se trouve en face de nous, le seul lieu d'habitation à plusieurs kilomètres à la ronde ?
 
Orage de fin de journée.
On reprend la voiture, on retrouve des highland cows qui vivent leur vie tranquille sous les belles lumières de la soirée.

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De très belles couleurs pour une belle photo.

C'est au dessus de la Lemmiji que nous allons une nouvelle fois nous enfoncer dans les petits chemins, pour se poser pour la nuit à l'entrée de la promenade de Ingatsi. Le lieu est super pour nous, on est tranquille, et il y a peut être des ours qui rôdent dans le coin. En tout cas, tout y est pour que l'on passe une vrai nuit sauvage ici.
Sauf qu'après avoir préparé tranquillement à manger (miam : haricots verts, boulettes de saucisses), on remarque qu'il y a un nid de frelons, bon, ça va, ils n'ont pas l'air très agressifs. Et surtout, il y a un refuge avec les photos de l'inondation d'avril 2010, et celles ci sont très impressionantes.

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Au bout de cette longue route, nous pensions avoir trouvé un super bivouac.

Et de plus en plus impressionantes, puisqu'un énorme orage se fait entendre dans la nuit. On se tate énormément, la route n'était quand même pas géniale pour arriver jusqu'ici, nous sommes au milieu de rien, en plein milieu d'un marécage, en temps d'orage. On ne va peut être pas prendre de risques du coup.
On quittera donc notre lieu pour sortir du parc Soomaa (on n'y retournera pas). On poussera la route jusqu'aux hauteurs du village de Tori, où l'on trouve un petit parking proche du cimetière, devant un grand lac, où nous pouvons observer rapidement les quelques éclairs d'un très bel orage, où finalement il n'y aura pas beaucoup de pluie. Des jeunes du village viendront un peu nous gêner en tapant sur le camion, mais bon, une seule fois, on a pu bien dormir ensuite.

  

                    ==> quatorzième étape : Pärnu, la mer Baltique et la baie de Matsalu.

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