Bulgaria
Sinemorets - Obzor
(Sozopol, Bourgas)
20ème
étape, samedi 29 juillet 2017, 191 km.
Viendez causer de la
Bulgaria
sur le forum ...
Sur la côte sud de
la Mer Noire, avec Sozopol, très belle ville, et Bourgas. Nous passons
aussi à coté de Nesebar, que l'on visitera demain.
Au bivouac.
Au final, c'était un bivouac bien tranquille, même si j'ai mal
dormi. Au réveil, à 7h, j'essaie d'aller voir si la plage est proche ou
non : rien à priori dans les 200 mètres ... on s'est au final éloigné
de la mer.
P'tit déj tranquille au petit matin bulgare ...
On fouille aussi un peu dans les environs, le coin est reconnu pour ses
tortues sauvages, mais rien. Par contre, un berger et surtout ses
chiens accompagnent tranquillement notre départ. Il essaie d'entrer en
communication avec nous, mais je pense qu'il ne parle même pas Bulgare.
Nous avons cherché les tortues ... on les trouvera plus tard ...
Nous reprenons le chemin tortueux pour rejoindre à nouveau la grande route : la visite de la Bulgarie recommence.
Un berger et ses chiens vont accompagner notre départ de ce bivouac.
Sinemorets.
Le village nous a été conseillé par l'oncle de Lucie, nous allons y passer quelques instants.
C'est une petite station balnéaire, très tranquille, composée de
petites maisons de vacances ou de vie, pas d'immeuble, pas trop de
magasins à touristes, vraiment le genre de station balnéaire qui
pourrait nous plaire. Le village en lui-même n'est pas beau, mais n'est
pas laid non plus, il est juste agréable.
Perros-Guirec ? Non, Sinemorets ...
Ses alentours sont par contre très chouettes : des petites falaises aux
couleurs roses surplombent une eau turquoise qui nous invite à y jeter
une petite tête : il est trop tôt pour nous, mais en après-midi
ensoleillé on aurait plongé. Sinemorets aurait eu sa plage autour de
Perros-Guirec en Bretagne.
La petite bourgade de Sinemorets est une station balnéaire calme et qui semble très agréable.
Nous ne restons pas longtemps et repartons par la grosse route côtière
qui nous conduit jusqu'à Sozopol. Roulante, assez étroite, elle n'est
pas agréable, même si les vues sont belles au bord de l'eau jusqu'à
Primorsko. Après, il y a une forêt où j'avais repéré quelques
possibilités de sites de bivouac.
Sur la route qui rejoint Sozopol, au bord de la Mer Noire.
Sozopol, hors citadelle.
L'entrée dans cette grosse cité balnéaire est repoussante !
Truffée de gros hotels, de campings luxueux, la ville neuve est blindée
de touristes en mode tong-serviette-playa, nous hésitons à faire
demi-tour. Allez, on insiste, on va se garer sur le parking payant de
la marine, il semble plus tranquille, plus pour nous.
Parking sur le port de Sozopol.
On remonte la jetée, quelques bâteaux charmants, pour rejoindre un parc
agréable qui sépare la laide ville neuve de la cité historique. On
cherche le centre d'information qu'on ne trouvera pas.
La cité historique est située sur une péninsule étroite, une presque-île, voire même une île puisqu'on y accède par un pont.
Un bateau typique des bords de la Mer Noire, au nom romain de Sozopol : Apolonia.
Devant la première église et les murailles en ruines, autour de
l'entrée à la presque-île, nous constatons que Sozopol accueille aussi
un autre type de touristes, puisque là aussi, c'est blindé.
Nous prenons la rue principale de la cité historique, Main Street, et
oui, en anglais, ça veut tout dire. Elle est aussi bondée de touristes,
plutôt Bulgares, ce qui nous rassure un peu.
Devant l'entrée de
la presque-île, il y a des ruines de murailles (sous les bâches
noires). De là, nous entrons dans la rue Han Krum.
Sozopol.
Nous remontons donc la rue Han Krum (indiqué Main Street sur tous les panneaux), sur une rue pavée et bordée par de
très nombreux magasins de souvenirs et autres restaurants rapides,
voire les deux mélangés. Plus on va s'enfoncer, plus les touristes se
font moindres, nous retrouvons le sourire et pouvons commencer à
profiter de notre visite.
On va descendre vers l'ouest de la péninsule, au bord de l'eau. Ici,
les maisons traditionnelles de la "Mer Noire" sont superbes. Au rez de
chaussée, il y a des pierres. A l'étage, il y a du bois sombre. avec
une saillie apparente sur la rue. Elles ressemblent aux maisons de la
Renaissance Bulgare, mais la saillie est différente.
Maisons typiques de la Mer Noire ... avec une petite chapelle.
Maisons typiques au bord de la Mer Noire.
En remontant sur des petites rues sinueuses, toujours pavées, nous
croisons deux bistrots, qui semblent très agréables et avec une
décoration de très très bons goûts. Nous regrettons, et hésitons un
peu, de ne pas nous y arrêter. Nous croisons aussi de petites
chapelles. Les vues sur la mer sont splendides : l'eau turquoise brille
sous le soleil. En face de nous, l'île Sveta Ivan semble assez petite
pour la plus petite île de Bulgarie : c'est simplement un gros caillou
avec une petite chapelle et des mouettes. Des baigneurs se prélassent
et se baignent entre les rochers qui jaillissent de l'eau claire.
L'ambiance est aux plaisirs de l'eau, nous continuons à visiter.
Retour dans les petites rues de la vieille ville.
Des petites restaurants sont attirants... mais trop tôt ...
Derrière les restaurants, la Mer Noire est belle.
Plus loin, toujours côté ouest de la péninsule, nous observons
l'ancienne entrée portuaire de la ville, avec ses murailles, son
embarcadère. Au bout du bout de la péninsule, il y a, entre des rochers
de couleur fauve, les ruines d'une église et d'une forteresse.
Ancien embarcadère d'Apolonia.
Un bistrot avec une magnifique vue sur la Mer Noire.
Au bout du bout, avec vues sur l'île Sveta Ivan, la plus grande ile de Bulgarie.
Nous revenons ensuite sur l'autre rive, en zigzagant dans les ruelles,
pour essayer de voir le maximum de maisons typiques, toutes plus belles
les unes que les autres, surtout les plus anciennes. Le village est
très fleuri.
Petit tour dans les petites ruelles du centre-ville...
Quelques décorations assez bien pensées...
Puis on retrouve les touristes, avec ces ruines d'une église ...
Sur le versant est, il y a aussi les restes de la
forteresse, pris d'assaut par les bars - restaurants ou un musée qui
semble un peu mafieux. On peut y circuler entre les chaises des
touristes qui mangent, c'est vivant ! Nous avons l'impression, sans
jamais y être allés, d'être en Grèce.
Les forteresses du versant ouest donnent un chemin de promenade superbe sur la baie de Sozopol.
Le même endroit, deux premiers plans différents, et deux très belles photos !
Au bout de la baie, une longue plage ...
Jusqu'à la fin de la vieille ville, on alterne ainsi entre la
forteresse côtière et les petites rues plus centrales, avant de rentrer
au camion, où l'on termine notre visite de 3h.
A une sortie (peu touristique) de la citadelle de Sozopol, avec des restes de murailles ...
Sozopol, le bilan.
Dans mon guide, Sozopol était décrite comme une ville très touristique, limite un piège à touristes. Et bien non !
La ville nouvelle est puante, mais la vieille ville est vraiment très
charmante, avec de très jolies maisons, anciennes, typiques des
constructions de la Mer Noire. La mer y est fabuleuse, turquoise, avec
des pierres rosées qui jaillissent de l'eau. Les bâtiments débordent
sur la mer, par une belle forteresse.
Certes, il n'y a pas grand chose d'exceptionnel à y observer, et la rue
principale est une rue touristique, avec des magasins de souvenirs,
mais quand on s'enfonce dans la péninsule, on croise moins de touristes
de masse. Nous avons beaucoup aimé !
Cet après-midi, on visite Bourgas, demain, on visite Nesebar. Dans la
page de demain, je ferais un comparatif des visites des deux villes.
Stand-by entre Sozopol et Bourgas.
C'est avec une double-voie étroite à la circulation dense que l'on
rejoint Bourgas, c'est la plus grande ville de la côte sud de la
Bulgarie, où à priori rien n'est vraiment à visiter selon notre guide.
Au bord de notre route, nous bordons une réserve d'oiseaux : nous
cherchons une direction pour aller y pique-niquer mais nous ne trouvons
rien de bien alléchant.
A Bourgas, on prend de l'essence dans la banlieue avant d'aller
chercher un endroit où se garer au bord d'un très grand parc qui borde
la Mer Noire. On pensait y être tranquille, et bien, pas du tout, c'est
hyper dense, toute la ville est là, à profiter de l'après-midi. Nous
réussissons à trouver une place de parking, juste derrière un couple de
français, lui aussi en camionnette, des comme-nous.
Nous pique-niquons sur un banc dans un parc, en cherchant de l'ombre, ce qui n'a pas été forcément facile.
Pique-Nique dans un parc ombragé de Bourgas.
Bourgas.
Puis nous partons visiter Bourgas.
Bourgas, c'est surtout cet énorme parc qui sépare la ville de la plage.
C'est assez surprenant d'ailleurs : d'habitude, les cités maritimes
s'offrent de belles façades sur la mer. A Bourgas (et aussi plus tard à
Viana), non, il y a ce très grand parc. Et celui-ci est très agréable.
Il s'étend sur plusieurs hectomètres, voire kilomètres, avec des allées
très propres qui serpentent entre de grands arbres ombrageux, des
parterres de fleurs, des fontaines, des animations (on voit des danses,
un lieu très grand de restauration, et un concours de "services de
bières"), et beaucoup de statues. Et surtout, toujours, une vue sur la
mer. Très très chouette, et les habitants de la ville ne se trompe pas,
c'est ici qu'ils viennent passer leur après-midi.
Nous n'avions jamais vu ça : un grand parc très agréable au bord d'une grande et belle plage : que c'est agréable !!
Belle et très longue plage de Bourgas.
Dans ce parc, il y a de nombreuses statues .. petit florilège ..
A un moment, on ne sait même plus où on est, par rapport au centre
ville que l'on vise pour la visite. On arrive à entrer sur une rue
piétonne. C'est assez inutile.
On y voit une horloge-ancre surprenante, des façades pas trop laides, une place centrale pas trop grise, mais c'est tout.
Dans les rues piétonnes de Bourgas, une sorte de tombe/dolmens.
Dans le centre de Bourgas ... boaf ...
Nous retournons sur la jetée pour remonter tout le parc, à la lisière
du sable de la plage. On y voit un ponton qui s'enfonce dans la mer.
Nous retournons au camion.
Retour sur la plage de Bourgas...
Ce n'était pas une promenade désagréable, loin de là, mais pas forcément utile.
A la recherche d'un camping.
Nous partons à la recherche d'un camping dans le nord de Bourgas.
Pourquoi un camping si rapidement après la Turquie ? Déjà, la douche en
Turquie n'était pas forcément très pratique et en plus, nous n'avons
pas d'eau. Ensuite, sur les prochaines nuits, nous n'avons pas beaucoup
de possibilité de campings dans la zone que l'on va visiter. Donc ce
soir, sur la côte de la Mer Noire, autant aller en camping, sans en
avoir vraiment besoin.
Il est 17h30 quand nous sortons de Bourgas, on a le temps et on a en
plus plusieurs adresses. Nous ne savions pas que nous partions pour une
galère de 3 heures ... eurf ...
Après avoir bordé des marais salants, et s'être trompé d'une route,
nous arrivons à notre première adresse, le camping d'Ahelog : très
minimaliste, il n'y a même peut-être pas d'accueil. On dégage.
Marécages, et parc aquatique avant d'entrer dans la zone Hyper-touristique de Sunny Beach.
Ensuite, c'est Slancev Brjag, connu et indiqué comme Sunny Beach, la
GROSSE zone touristique Bulgare : énormément de monde sur la route, des
kékés pas forcément Bulgares, notamment avec de grosses berlines. Entre
les gros immeubles de touristes qui veulent faire la fête et les
énormes chateaux gonflables, nous ne nous sentons pas à notre place
mais faisons des courses quand même au Lidl local : que du touristes
(russes, allemands, etc...). On essaie de dégager vite.
Une fois que l'on passe Nesebar, on prend une route qui s'élève,
presque montagneuse, et très dangereuse : les kékés ne se sentent plus
pisser dans leur bolide et doublent n'importe quand.
Les fesses bien serrées, nous arrivons à Irakli : le camping est
indiqué, et en plus, c'est celui qui nous a été indiqué par nos amis
Israéliens deux semaines plus tôt, comme une lovely place. Trop bien.
On s'enfonce sur une route très cabossée : pas d'indication alors qu'un
chemin part sur une plage à gauche. On continue sur plusieurs
kilomètres, c'est très long (la route est très cabossée), avant
d'abandonner et de faire demi-tour, c'est trop loin. En fait, le
camping était sur le sentier qui partait pour la plage. On y est, ouf !
Et bien non !! Le camping est plein !! Argh !! Mais on va où nous ?
On reprend la grosse route pour filer dans le nord, dégoutés, tout ce
qui est fait ce soir sera à refaire le lendemain dans le sens inverse.
On a une adresse à Obzor, à une quinzaine de kilomètres.
On arrive enfin à Obzor, et là, pas moyen de trouver le camping. On
tourne, retourne, et reretourne dans la ville, qui en plus, est en
pleine vie de soirées : les gens sont dehors. On met environ une
demi-heure pour trouver l'une des entrées du camping, pourtant en plein
centre ville, niché entre les immeubles de touristes, puis encore une
dizaine de minutes pour trouver la bonne entrée.
Il est environ 21h quand nous pouvons nous installer : le camping, si
l'on fait fi d'une situation un peu glauque au milieu d'immeubles de 3
à 4 étages, est très agréable : bonne herbe, sanitaires très biens, pas
trop de monde, ni trop de bruits. Finalement, on va être très bien.
Nous ne tardons pas pour dormir ... à 23h30 : où sont passées les six dernières heures ?
==> vingt-et-unième étape : Plage d'Obzor et Nesebar.
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