Bulgaria 2017

Bulgaria

Tumulus de Starosel - Lac de Batak

(Hisarya, journée de transfert, Velingrad, Batak)

8ème étape, lundi 17 juillet 2017, 187 km

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Après notre nuit à Starosel, nous allons visiter la voisine Hisarya, puis c'est une longue route jusqu'à la laide Velingrad.

Au milieu des vaches.

Réveil à 7h, avec la pluie qui goutte sur le toit du camion. Mais le temps qu'on se lève, la pluie cesse, très bien, et ça va tenir toute la journée même s'il va faire froid aujourd'hui. En ouvrant la porte, nous remarquons que nous sommes au milieu des vaches.

Matinée dans notre bon bivouac au pied du tumulus de Starosel

Autour de 9h30, nous partons sur les routes cabossées pour rejoindre la ville d'Hisarya.
L'entrée de la ville est surprenante, car même si on retrouve les mêmes batiments détériorés habituels, cette ville a un certain charme grâce à sa muraille, souvent détruite, mais qui est indéniablement présente. On entre ensuite dans l'enceinte de la vieille ville, à l'intérieur des murailles, on se gare à côté du marché, juste à côté des parcs de la ville.

Hisarya, le grand parc Momina Salza.

On s'arrête à Hisarya, jolie cité historique et verdoyante.

Nous partons visiter la bourgade d'Hisarya, bien décrite sur mon guide, mais qui va se révéler beaucoup plus intéressante !
Derrière notre camion, un très grand parc s'ouvre devant nous, très très agréable ce très grand espace vert. Une statue d'une femme se dresse devant un (faux ?) temple romain moderne, dans lequel une jolie fontaine distribue une eau de source, curative, plutôt chaude. Beaucoup viennent remplir des bouteilles : nous goûtons, je ne supporte décidément pas l'eau ferrugineuse. Ce temple a tout de même de belles peintures, qui font plutôt rustiques.

La source de la ville, celle qui a fait la ville !

Le plafond du temple est décoré avec goût.

On continue à descendre ce beau parc : dans tous les coins, il y a des vestiges romains de cette grande ville thermale (Diokletianopolis à l'époque) : une maison, des bains, un moulin. Ce sont des ruines, mais elles sont présentes dans ce même grand parc spacieux. On va ensuite border les thermes romains, très visibles de l'extérieur (pas forcément utile de payer pour y entrer) : d'en haut, on peut apercevoir des bassins à l'eau très claire.

Entre les beaux arbres de ce parc de centre-ville (!!), les ruines d'un moulin.

Les thermes romains sont très bien conservés ..

Un peu plus bas, il y a même l'emplacement (bien en ruines) d'un amphithéâtre, et encore un nouveau temple, contemporain lui aussi, avec une eau de source, chaude, mais celle-ci de bon goût. Tout ça, avec de très beaux arbres tout autour.

D'un côté, l'amphithéâtre, de l'autre, un nouveau temple avec une source

Ce temple est assez surprenant

On sort du parc Momina Salza par la muraille sud. Ces murailles sont plus hautes que celles que l'on a vu dans le nord. Elles ont des couleurs rouille, rouge-orangées, assez semblables à celles que l'on a au Mans.

Hisarya, la tombe romaine.
Nous partons par un sentier vers le sud, à l'extérieur de la ville.
Ce petit chemin est très agréable, plutôt nouveau, avec de grandes dalles assez charmantes. Nous rejoignons ainsi une tombe romaine, très bien mise en valeur au dessus de sa colline. Cette tombe a été perdue, puis retrouvée un peu au hasard.

Un beau sentier nous amène à une tombe romaine, enfouie dans une colline.

Le site est cependant remarquable, et c'est un moment prenant d'y entrer. (2 Lv par adulte).
Nous nous enfonçons dans la colline, en descendant un escalier, qui a encore des vieilles pierres.

Quand on s'enfonce dans la colline, c'est chouette !

Puis on entre par une petite porte la crypte, une cellule rectangulaire au toit arrondi. A l'intérieur, il y a deux tombeaux, à droite et à gauche. Au sol, une mosaïque est très bien conservée. Par contre, la peinture que l'on peut voir par petites taches a quasiment complètement disparu : la pièce était remplie d'eau pendant très longtemps.

L'intérieur n'est pas très bien conservé, mais il y a un quelque chose !

Le sol en mosaïques est somptueux, la peinture est un peu trop effacée.

On ressort en étant sûrs d'avoir visité un endroit remarquable et méconnu (mon guide n'en parle pas trop).

Hisarya, la muraille.
Nous remontons vers la vieille ville, pour ensuite border la muraille sud. Nous passons ainsi devant la porte sud, nommée Kamilite, la plus belle, et la mieux conservée de la ville.

Muraille sud, et la grande porte Kamilite.

La promenade autour des murailles se fait sur un parcours pédestre et cycliste, très agréable. Nous y voyons une camionnette dont les voyageurs terminent leur nuit.
Les murailles sont très belles, par ici, hautes, parfois hautes d'une dizaine de mètres. Encore bien sur pied, elles sont impressionnantes, même si les tours sont dans un sale état, mais il reste leur emplacement.

Promenade autour de la muraille, sur une piste cyclable.

Cette muraille est assez haute ...

Nous rentrons ensuite en ville par la porte (détruite) de l'est, juste après avoir croisé le théâtre en plein air.
Nous revenons à la voiture en faisant un tour au marché (à vêtements).

Tranfert.
Entre 11h et 13h, nous allons faire un transfert entre Hisarya et Velingrad, environ 130 kilomètres dans la plaine. On va border Plovdiv, avec de très nombreux magasins de voitures, puis on contourne la triste ville de Pazardžik. Une quinzaine de kilomètres plus loin, nous entrons dans une vallée, les gorges de la Čepinska, splendides : une route, une rivière, un chemin de fer (qu'ont pris les 100 toits à vélo, Marine et Pyv, la soeur de lucie qui sont partis faire le tour de l'Eurasie à vélo). L'une des plus belles routes que l'on a faite dans le pays.

Très belle route dans une gorge ..

On arrive sur Velingrad, au bout de cette vallée.

Velingrad.
Sur mon guide, Velingrad est annoncée agréable, base vivante pour aller découvrir les Rhodopes, dont elle est l'entrée. Et bien non, nous, on n'a pas du tout accroché !
On a commencé d'abord par prendre de l'essence, après avoir doublé de très nombreuses charrettes. Nous allons chercher un coin pour pique-niquer, on va trouver un petit square agréable, un peu plus loin du centre ville. La ville est assez verte, c'est un avantage, avec de nombreux parcs. Nous partons à pied visiter le centre ville.

Pique-nique dans un square, et la "plus belle" photo de Velingrad ...

Après avoir traversé la rivière (plutôt asséchée), nous arrivons dans une sorte de centre de loisirs, pas top. Puis ensuite, rien ... c'est assez laid, c'est inutile, il n'y a vraiment rien à voir ici ... même l'office de tourisme ne sert à rien ... on rentre à la voiture ...

Velingrad, ville assez laide et pas très agréable ...

Finalement, on se rappellera surtout de la querelle entre des policiers et des roms, sur le parking du Lidl dans lequel nous allons faire les courses.
Puis on part pour Batak, vingt kilomètres plus loin.

Une des nombreuses charrettes que nous avons doublée

Batak.
Après une route devenue forestière, nous entrons dans une ville un peu far west : Batak.
On se gare au bord de la très étendue place centrale, au pied de l'église.
Pas d'office de tourisme, malgré nos recherches, mais on visite l'église, sur laquelle nous pouvons voir des traces du massacre de Batak : c'est un événement du 21 avril 1876, date très connu en Bulgarie. Après une insurrection des habitants de Batak, les Turcs se sont vengés en tuant plus de 5000 personnes, notamment dans l'église.
Sur une colline dans les hauteurs de la ville, on peut observe un monument dédié sur la colline.

Batak, l'église importante dans son histoire, et le monument aux morts, au dessus de la colline.

Le souvenir de l'insurection est très présent dans Batak

A l'intérieur de l'église de Batak, sans grand intérêt.

Batak est tout de même une bourgade plus agréable (mais beaucoup plus petite, plus déserte aussi) que Velingrad.

Camping de Batak.
Nous rejoignons les bords du lac de Batak : c'est aussi l'un des points forts de Batak : en plus de sa ville, de ses forêts, il y a aussi un beau lac. Et tout autour du lac, il y a un complexe touristique, des hotels et donc un camping, lequel fait parti de la (très utile) liste des campings repérés cinq jours avant à Belogradchik.

Camping au bord du beau lac, embrumé ...

A 17h30, quand on arrive, il n'y a personne. Tant pis, on entre dans le camping, en parlant un peu avec deux vacanciers avec des enfants, en tente juste à côté de nous. A 18h, la gérante arrive et nous parle avec un anglais très agréable. Ce camping est super : les emplacements sont biens, la vue sur le lac est magnifique, les sanitaires sont nickels, écologiques.
On va pas mal discuter avec nos voisins, des israéliens Karen et Ziv très sympathiques, et aussi des voisins plus âgés en camionnette qui vont jusqu'en Iran.

Vaisselle, Cuisine, en imperméable ... on se croirait au pays de galles.

La soirée sera très courte, car il fait très froid. On se couche à 22h en pensant qu'il est beaucoup plus tard tellement il fait froid.

Lucie découvre ses cadeaux avec une belle vue, et de la pluie qui revient ...

On va beaucoup hésiter à faire une journée de pause dans ce très bon camping, mais la météo du lendemain est vraiment pourrie, ça ne vaut pas le coup ... on partira ..

==> neuvième étape : Journée au bord du lac Golyam Beglik Dam.

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