Lietuva 2014

Lietuva

Camping de Vilnius

(Vilnius 1 - Visite de la vieille ville)

36ème étape, vendredi 15 août 2014, 0 km, 15 km de vélo.

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Il faut suivre les numéros pour suivre notre parcours à vélo, qui s'est arrêté après le n°4 pour reprendre au n°5 plus tard dans la journée

Notre parcours dans Vilnius, où l'on a sillonné une bonne partie des rues ...

Du camping au Centre ville.

On ne se réveille pas très tôt ce matin, on prévoit de rentrer assez tard, donc on se limite un peu. En plus, on passe par la case Internet, gratuit sur un ordinateur du camping. Très bien, on est libéré d'une chose pour la journée. A 11h30, on est parti à vélo pour rejoindre Vilnius, on en a pour environ 6 kilomètres.

La météo pour aujourd'hui n'est pas fameuse, il y aura quelques rayons de soleil, mais très parsemés.

On traverse le parc des expositions, pour rejoindre le grand pont au dessus de la Neris. Juste ensuite, un gros rond point, sous lequel nous passons pour rejoindre la longue avenue Savanorių, que l'on monte (dans le sens premier du terme, ça monte) sur le trottoir, au bord d'un grand marché aux fleurs.

On croise la jolie, très jolie même, église orthodoxe St Michael et Constantine, malheureusement en travaux. Puis c'est la descente vers le vieux Vilnius, que l'on rejoint par la rue Trakų.

Sur le bord de l'avenue, quelques beaux monuments, notamment cette très belle église orthodoxe.

On bifurquera par la petite rue Stiklių, déjà attirante, pour poser les vélos juste devant l'hôtel de ville.

CD et Miam miam.
Sur la rue Stiklių, on a l'adresse d'un magasin de disque donné par le guide, Thelonious. Le magasin est superbe, dans une cave avec l'entrée étroite et voutée. Le lieu est magique. Par contre, le tenancier, très porté sur le jazz, ne va pas jouer notre petit jeu : vexé que l'on écarte quelques disques qu'il nous propose (trop traditionnel, ou trop jazz pour nous), il ne va plus vouloir nous faire écouter des disques. Du coup, on achète, on se force un peu, trois disques :
- Donis.
- Antis, le live.
- Ivtkygyg.

Sur la rue Stiklių, colorée et jolie, un magasin de CD qui paraissait très bien, et puis bof ...

Nous allons nous remettre de l'accueil désagréable sur la place de l'hôtel de ville. Large, elle se remarque immédiatement par un côté négatif, que l'on aura sur toute la ville de Vilnius : elle est véhiculée : il y a beaucoup de voitures dans cette capitale, c'est quelque chose de rare pour nous, on n'a plus l'habitude de ça. Mais vraiment, les voitures font du bruit, occasionnent une certaine pression, c'est gênant.

Sur le parvis de l'hôtel de ville, avec au loin le clocher de l'église St Nicolas.

L'hôtel de ville est grand, mais pas beau. Les bâtiments autour sont assez beaux, colorés. L'office de tourisme, niché dans ses murs, est fermé pour la journée (mais on ne le saura que plus tard).
Il est 12h50, nous allons chercher un endroit pour manger, un Kebabaï, pour une photo que l'on doit faire. Mais même en nous éloignant du centre, par les rues Vokiečiu ou Trakų, on n'en trouvera pas. Mais par contre, on va tomber nez à nez avec une procession (on est le 15 août), dans le parc de l'église franciscaine, original.

Autour de l'église franciscaine, on se retrouve face à un procession

On va dénicher un salon de thé, où l'on va très bien manger : Skonis ir Kvopas : je prendrais du porc succulent aux petits légumes saucés avec goût, lucie se fera plaisir avec une tarte brocoli aux trois fromages entourée d'une belle salade. Avec ça, deux thés glacés maison. Un lieu idéal pour les étudiantes, très coquet, très chouette.

Au Skonis ir Kvapas, ice tea faits maison, succulents ...

Miam Miam !

La visite peut commencer.
Les CD dans le coffre, le bide rempli, nous pouvons commencer notre visite de la ville. Première chose, nous sommes le 15 août, donc il y aura plein de mariages dans toutes les églises de la ville. Or Vilnius est LA ville des églises, il y en a partout, donc on va voir beaucoup de mariages. Elle est souvent nommée la Jerusalem du Nord.
On commence par le quartier juif, et ses petites ruelles, avant de rejoindre l'une des plus jolie rue de la ville, Striklių, que l'on connait déjà.

Dans le quartier juif de Vilnius, ça ne ressemble pas à une capitale ...

Nous revenons dans le centre ville par les petites ruelles, typiques des quartiers juifs..

On retrouve l'hôtel de ville. A côté, des mariés sortent de la grande église au dôme rose et à sa couronne brillante, l'église St Casimir. Imposante, elle ne se remarque pas forcément par sa beauté.

On retrouve l'hôtel de ville, imposant, mais pas très beau.

L'église St Casimir, et sa couronne en or.

Plus bas de la grande place de l'hôtel de ville, nous bifurquons vers la petite rue Savičiaus. Une vieille église réussit à rester debout, très haute, mais aussi très abandonnée. On rejoint par la rue Bokšto la rue piétonne, où un marché pour touristes bat son plein (lucie s'y offrira un poncho en lin, spécialité lituanienne).

La rue Savičiaus, qui ne ressemble pas du tout à une rue de centre d'une capitale.

Au creux de la place, en bas de Didžioji, deux églises orthodoxes, la petite rose de St Paraskeve, et la superbe St Nicolas. On entre dans les deux. Très peu profondes, des décors dans tous les sens, pas de banc pour s'assoir, c'est à la fois austère et kitsch, surprenant.

L'église de St Paraskeve, petite rose, et son marché L'église St Nicolas, très belle

Eglise Ste Anne.
Nous repartons dans les faubourgs de la ville, nous évitons pour le moment le parcours privilégié des touristes, en descendant par la petite rue Latako. Au bout de la rue Rusų, la grosse église blanche orthodoxe de la Mère Sainte de Dieu s'impose au dessus de la Vilnia, petite rivière locale. Elle domine l'entrée du quartier d'Užupis, que l'on visitera demain. Le site est paisible, ce qui est finalement assez rare dans la ville, polluée par les voitures.

L'imposante église blanche de Mère Sainte de Dieu

Nous nous retrouvons au bord de la Respublika d'Užopis, dans laquelle on entrera demain.

Nous remontons la jolie rivière pour rejoindre le n°1 de Vilnius, le pourquoi la ville est inscrite à l'Unesco (notamment), la structure que Napoléon voulait ramener avec lui, le petit bijou de la capitale lituanienne, l'église gothique de Ste Anne. Elle est toute petite, n'a rien à faire là, avec ses briques rouges et ses nombreux pics, elle ne ressemble à aucune autre église locale, mais elle est là, et elle est sacrément charmante.

Nous arrivons au plus bel endroit de la ville

Superbe !

A côté, l'église Bernardine, beaucoup plus grosse, passe pour un gros balourd, même si l'une de ses tours est très belle.

A côté, l'église Bernardine semble bien fade, et pourtant, les tourelles sont très belles.

Par contre, c'est la course aux mariages : ils s'enchaînent pour entrer de l'église, pour y sortir, pour prendre la photo du couple, pour traverser l'avenue, où les voitures s'entassent. Nous ne sommes pas au calme pour admirer le chef d'oeuvre de Vilnius, et c'est bien dommage.

C'est la course des mariages ici Seul l'intérieur de l'église bernardine vaut le coup

Entre deux mariages, nous allons entrer dans les églises, l'intérieur de l'église Ste Anne est décevant. Nous remontons vers le centre névralgique, en passant à côté d'un gros monastère sur Volano. La rue Literatų porte bien son nom, des oeuvres contemporaines sont exposées sur un mur délabré de cette rue qui sans elles aurait été sans intérêt.

Après le monastère, nous entrons dans la rue Literatu

Les oeuvres contemporaines sont sur le mur, c'est intéressant, et plutôt sympa.

Pilies Gatve.
On arrive juste en face de l'un des lieux fétiches de Vilnius, son Université, son église St Jean et son haut clocher. On apprend que le site est payant, on attendra donc demain pour la visiter.

L'Université est fermée aujourd'hui, mais on viendra demain..

On descend donc Pilies Gatve, la rue des touristes. Remplie de restaurants, bars et glaces, de boutiques de souvenirs, la rue est bondée. Elle est assez jolie, mais pas du tout mise en valeur. La rue descend, et au loin, on a une vue sur la cathédrâle et sur la tour Gediminas, qui brille sous les rayons du soleil qui réussissent enfin à surgir.

Pilies Gatve est une rue pavée touristique, mais elle reste agréable, pour sa belle vue sur la tour Gédiminas au fond.

On arrive sur la place de la Cathédrâle.

Place de la Cathédrâle.
Très large place, avec un énorme parvis, elle transpire de l'histoire lituanienne, surtout la plus récente. C'est de la cathédrâle que la chaîne humaine qui a rejoint Vilnius à Tallinn a débuté, des marques au sol y sont conservées.

Nous entrons dans la place de la Cathédrâle, avec à notre droite le Palais des Ducs, derrière la statue de Gédiminas.

Sur cette place, de nombreuses choses à observer :
- la statue de Gédiminas, le Grand-Duc lituanien, sur son cheval, avec son loup.
- le grand et imposant palais des Ducs.
- le beffroi, séparé de l'église, avec sa grosse horloge, ses belles cloches, sa belle tour tout simplement. C'est à son pied qu'il y a la dalle du "miracle", le Stebulklas
- la cathédrâle qui ressemble plus à un gros opéra, avec ses statues qui paraissent plus grecques ou romaines que lituaniennes. Le style n'est pas du lituanien, on ne peut pas trop s'attacher à cette cathédrâle. L'intérieur est sans grand intérêt, les chapelles sont peu éclairées, il n'y a pas trop de sentiments...

Quelques photos de cette cathédrâle, très "grecque"

Nous entrons dans la Cathédrâle, assez sombre ..

- au loin, il y a la tour Gediminas, et aussi la colline des trois croix.

Un petit tour de la place de la Cathédrâle ..

Plus que la beauté du lieu, c'est l'histoire qui donne à ce lieu ses sensations.

Elle en impose quand même, avec la tour de Gédiminas et les trois croix au fond.

Le tour des églises.
On traverse ensuite les gros boulevards pour traîner dans les faubourgs de la vieille ville, à la recherche de toutes les églises, y'en a beaucoup, on ne s'en souvient pas très bien.
- église de la Croix Sainte : très discrète au bout de la rue Stuokos. Le square est laissé sale par la multitude des mariages qui s'y sont déroulés toute la journée.
- Parlement : un grand bâtiment blanc, aux charmants toits verts. A 18h, il y a normalement une relève de la garde, mais pas aujourd'hui car on est le 15 août, on est déçus.

Nous nous retrouvons devant le parlement, où l'on rate la relève de la garde.

- on se faufile discrètement dans une petite cour de l'université (l'autre versant), ça a l'air trop beau...

Puis on entre dans l'enceinte de l'Université, mais ce sera mieux demain.

- église St Ignatus, sans intérêt.
- église St Esprit, énorme de loin, sans vision de proche.
- chapelle du Merci Divin, sans intérêt.

Un petit tour dans les petites rues de Vilnius...

On redescend Sv.Jono pour rejoindre l'entrée de l'université, et le haut de Piliès, que l'on se refait, pour le plaisir et aussi pour une glace.
Puis on remonte à l'hôtel de ville pour récupérer nos vélos.
Il est 19h, les églises commencent à fermer. Nous amorçons notre départ.

Aušros Vartų
C'est le haut de la ville, la rue est piétonne (mais avec des voitures), entourée de la plupart des hôtels de la ville, avec de grosses églises. Mais c'est plus calme, moins tourisme de masse.

On remonte la rue piétonne pour aller plus loin de l'hôtel de ville.

L'église St Casimir passée, nous partons sur une ruelle qui monte vers l'église Ste Trinité, très peu rénovée d'extérieur comme d'intérieur. Pour entrer dans sa petite place, on passe sous un porche, c'est vieux et charmant;

L'église un peu vieillotte de Ste Trinité, belle quand même.

En descendant, on voit un magasin, Muzikumas, hard-rock-métal, on tente quand même, et quel flair : Darius nous accueille avec enthousiasme et beaucoup d'humour. Nous allons passer un très bon moment avec lui pour trouver quelques bons CD :
- Antis, un old punk lituanien, Antis = Anti-socialisme ..
- Hokshila, une voix à la manu chao, des locks, des rythmes parfois africains.
- Ivtkygyg : un groupe de musiciens comiques.
- Alina Orlova : une chanteuse, finalement qu'on aimera beaucoup.
- Donis : du traditionnel un peu électro.
- BrassBastards : du funk, pas terrible au final.

Très bien ce magasin de disque, aussi bien que la vue en sortant ...

C'est avec un gros sourire satisfait que nous resortons de la boutique, et bonheur, la lumière est exceptionnelle sur l'église Ste Thérèse, juste en face de nous. Des montgolfières flottent majestueusement au dessus, quel plaisir !

L'église Ste Thérèse et sa Porte de l'Aurore...

Sortie de la ville par le Parc Vingio.
C'est avec le bonheur de fin de journée que nous quittons la vieille enceinte de la ville, par la Porte de l'Aurore.
En remontant Pylimo Gatve, nous voyons une structure pas du tout mise en valeur dans les plans de la ville, mais qui était sur la couverture de mon guide, un Oeuf peint. Nous ne savons pas trop si c'est une tradition importante, mais on en a vu un en tout cas. Plus loin, nous passons à côté de la synagogue.

L'oeuf peint, symbole de mon guide La Synagogue de la ville

On monte ensuite la rue Kalinauskos, pour ensuite filer tout droit, direction le parc Vingio, en passant à côté de la belle église orthodoxe de St Michael.

Pour retourner au camping, on passe à côté de l'église St Michael, puis dans des rues entourées de maisons bourgeoises en bois.

Le parc Vingio est bien entretenu, avec de grandes allées, mais aussi un petit côté sauvage très intéressé. C'est un lieu hyper prisé par les habitants de Vilnius, qui viennent y faire leur jogging, s'y promener. La tranquillité est de mise, autour d'un petit stade aux gradins aux couleurs de la Lituanie.

Entrée dans le parc Vingio, des arbres, des sculptures et un soleil qui se couche doucement.

Le stade aux couleurs lituaniennes, avec l'antenne télévision au fond, qui va bientôt commencer à clignoter.

A partir de maintenant, ce sera notre meilleur passage pour aller jusqu'au camping.

Kempingas.
On le rejoindra à 20h45. La soirée sera courte. Au loin, la tour de télévision est illuminée, elle est connue pour avoir été le lieu d'une descente brutale et meurtrière des autorités soviétiques face à des dissidents lors de la révolte lituanienne avant l'indépendance.
Nous irons faire à manger dans la cuisine locale, on sera presque tout seuls. Un estonien, Marc, nous parlera un peu..