Lietuva 2014

Lietuva

Vainezerio Dvaro Parkas - Druskininkaï (Camping)

(Balade au Vainezerio Dvaro Parkas, Vélo à Druskininkai)

6ème étape, mercredi 16 juillet 2014, 48 km, 25 km de vélo

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Nous rejoignons Druskininkai, la grande ville du sud, à la frontière du Bélarus : j'en suis tout émoustillé !

Vainezerio Dvaro Parkas.

Arf, à 9h, quand nous nous réveillons, il pleut. Du coup, on patiente dans le camion .. à 9h30, les nuages laissent place à un ciel bleu, qui restera ainsi pendant une dizaine de jours : cool ! P'tit déj au bord du lac, très chouette !

P'tit déj au Vaineserio avant de partir en balade entre les lacs Ančia et Vainežeris

Puis nous enfilons nos chaussures de marche pour un décrassage : un petit tour dans le parc est signalé par des panneaux, nous y allons. Sous un soleil qui fait briller les plantes vertes humides, un sentier nous conduit au milieu de jolies fleurs, puis à l'intérieur d'une sorte de marécage.

Nous marchons dans un chemin qui nous mène au grand lac Ančia.

Le petit chemin nous fait passer entre des arbres qui poussent dans l'eau du lac. On retrouve les eaux rouges du marécage et surtout ses habitants : les moustiques : Fichtre ! Quelques petits passages ludiques au dessus de rondins de bois pas toujours en bon état, et nous débouchons au bord du gros lac.

Entre les deux lacs, tout baigne dans l'eau, nous marchons sur des rondins de bois.

L'eau est rougeâtre ... les moustiques sont agressifs !

Il y a ici une aire de pique-nique, avec un ponton, et des changeoir en bois (qu'on verra souvent en Lituanie).

Le lac Ančia s'ouvre devant nous

Plus loin, un talus qui avait une origine historique, nous permet d'avoir de belles vues sur les lacs aux alentours.

Sur un talus, ancien chateau ?

Les vues y sont belles.

Puis nous rentrons au camion, maudissant notre mauvaise idée d'être venus sans notre produit à moustiques.

Retour au parc, toujours très agréable ... c'était parfait pour démarrer nos vacances.

Kapčiasmiestis.

Nous prenons alors le camion pour rejoindre Druskininkai. Pas par la route directe, mais en contournant la zone des lacs. La route est vallonnée, jolie, et nous emmène à Kapčiamiestis. Le village est assez charmant, et nous montre quelques maisons typiques locales : elles sont en bois, coloré souvent. Et surtout elles ont des sortes de véranda en bois devant l'entrée, c'est assez attypique pour qu'on le remarque dès la première rue. Malheureusement, puisqu'on roule, on ne prend pas de photos.

Dans ce village, on ressent énormément le côté vacances. On y est, ça y'est !

On file ensuite à Druskininkai par une route plus grosse, moins intéressante.

Recherche du camping.

En arrivant à Druskininkai, première sensation, le haut pont au dessus de la Nemunas, un fleuve que l'on suivra pendant une dizaine de jours, une vraie artère du pays qui s'est beaucoup développé sur ses rives.

A 13h à Druskininkai, on essaie de profiter au maximum des commodités de cette grande ville du sud, ville thermale et relativement bourgeoise. L'office de tourisme est juste en train de fermer (zut !). On va ensuite à la banque pour récupérer de l'argent lituanien (commission pas si chère, environ 3 €). Puis on cherche notre camping : nous sommes mercredi, notre dernière douche date de vendredi matin ...).

On voit le centre ville de Druskininkai, très coquette autour de ses deux lacs. Deux belles églises, une catholique au centre ville, rouge, et l'autre un peu plus en retrait, orthodoxe, toute bleue, superbe. C'est derrière cette deuxième église que nous trouvons l'hôtel Dainava.

Aucun accueil, aucune indication au camping, et pas grand monde. Derrière, il y a des travaux, nous nous demandons si le camping est ouvert. Nous allons à l'accueil de l'hôtel, où le réceptionniste ne sait même pas où sont les sanitaires. Sa patronne, elle, nous indiquera, ouf. Pas cher (20 Lt) et à l'ombre, plutôt confortable, c'est pas mal au final (mais ce n'est pas vraiment un camping).

L'église orthodoxe bleue de Druskininkai Le "Camping" de l'hôtel Dainava, bizarrement situé mais site plutôt agréable

On sort les vélos, on prend une très bonne douche dans l'hôtel qui se veut bourgeois, mais sans vraiment de goût.

Vélo à Druskininkai.

Le tour de vélo, déjà tardif, sera rapidement reporté. A peine juchée sur ses pédales, lucie va se viander comme une gamine, genou en avant. Bilan de la chute : un énorme hématome au genou, rien de grave, mais un peu douloureux, et surtout un aspect visuel fantastique : Joyeux Anniversaire !

Vers 16h45, nous pouvons enfin partir.

Nous commençons dans la ville de Druskininkai, nous bordons la jolie église bleue orthodoxe, avant de prendre la rue piétonne qui rejoint les bords de la Nemunas. Ils sont à peu près aménagés pour les cyclistes, c'est agréable. Puis nous remontons dans la ville, sur la grande avenue principale.

Vélo au bord de la Nemunas, puis au bord d'un petit ruisseau.

Le lac est beau, un peu bourgeois, entouré d'un chateau musée, et de la grosse église rouge vue ce matin. Nous allons traîner un peu entre les deux lacs, qui sont pris d'assaut par des baigneurs : ça sent vraiment les vacances !

La belle église rouge de Druskininkai ..

Ville bourgeoise de Druskininkai : c'est la carte postale de Sasa, Sisi et Isis ...

Autour des deux lacs de Druskininkai, chouette !

Nous trouvons alors un panneau confirmant ce que j'avais cherché sur internet avant de partir : la forêt est parsemée de sentiers cyclistes : parfait !

A la sortie de Druskininkai ..

Vélo jusqu'en Biélorussie.

Le petit sentier que nous allons prendre va nous conduire au milieu de la forêt. Il est goudronné, mais dans un piètre état, il y a des trous, mais il passe vraiment au milieu des arbres, très étroit, il serpente entre les différents niveaux du bois : on adore ! Un vrai régal ! L'impression d'être dans un Center Park taille réelle, nature.

Tour de vélo sympa entre Druskininkai et le Bélarus, nous avons beaucoup aimé !

La forêt de pins est vraiment belle, elle semble travaillée puisqu'il n'y a pas de végétation folle au sol : est-ce l'effet de la neige ? Nous bordons aussi une petite mare, agréable.

Piste cyclable superbe, sous des beaux pins ...

On prend vers Raigudas, mais je n'ai pas confiance en mon choix : on va un peu se tromper, un peu viser des choses, mais jamais trouver les marécages de Raigudas : est-ce qu'on pouvait les voir ? On essaiera de s'enfoncer plus loin dans la forêt, et on verra de haut la Biélorussie, et ça, c'est la classe !

Nous reviendrons sur Svendubré, de manière beaucoup moins roulante, puisqu'il y a du sable. C'est sur un sable non roulant que nous entrons dans Svendubré, et ses fermes qui semblent abandonnées.

On arrive à Svendubré...

Dans le village, pourtant mentionné dans mon guide, la sensation est surprenante : peu charmant, nous avons plus l'impression d'être dans un bidonville de campagne, tout semble à l'abandon. C'est accentué peut être apr le fait de croiser des mecs, en habits sales, qui ne portent que des bières. On ne se sent pas très tranquille en tout cas, on regarde une fois le paysage, car le village est un peu en hauteur sur une large plaine qui descend jusqu'en Biélorussie.

Tout au fond, il y a la forêt biélorusse ... Petit goûter dans ce petit village abandonné

Aussi, quelques maisons sont charmantes, mais rien de transcendant, et nous y prenons un goûter rapide.

Vélo au bord de la Nemunas.

Nous allons ensuite au lieu dit de la Pierre du Diable, un site plus coquet.

La pierre du diable, et ses sculptures en bois.

Entre Svendubré et la Nemunas, de belles couleurs ...

Nous pouvons alors rejoindre les bords de la tranquille et majestueuse Nemunas (Niémen en français). Ce fleuve, qui prend sa source en Biélorussie, traverse ensuite la Lituanie (et Kaunas) pour rejoindre la mer Baltique en délimitant la frontière avec Kaliningrad. C'est donc vraiment un poumon du pays, qui s'est grandement établi autour de ce fleuve (et de son amant, la Neris).

Au bord de la Nemunas, fleuve artère de la Lituanie.

Passage très agréable à vélo, même si on augmente le rythme (il est un peu tard), et que le sentier est un peu plus bosselé. Ca nous amène proche de Druskininkai, que l'on rejoint en retraversant les bois, en parallèle à un gros système de tuyaux remplis sûrement d'eau.