Concert de Rue d'la Gouaille

dans le cadre du Festival du Grand Soufflet.

 

  Jeudi 19 octobre 2006 au Sablier :

    Drôle d'histoire qu'est la mienne avec la Rue d'la Gouaille. Vus en première partie des Ogres en avril 2004, avec l'ancienne formation, et j'avais apprécié. Je les ai revu neuf mois plus tard à Angers et je n'avais pas du tout aimé, un concert ennuyeux. Mais depuis, j'me suis procuré le disque, et j'ai adoré leur musique sur le disque.

Donc quand ils sont passés sur Rennes, après une petite hésitation (il y avait aussi les Tit' Nassels ce soir, mais niveau prix et lieu de concert (intimité, longueur, etc.), y'avait pas photo, c'était beaucoup mieux au Sablier), mais pas longtemps, j'ai décidé d'aller voir les Rue d'la Gouaille, pour se refaire une idée .. en espérant adorer le concert et changer mon avis ..

On arrive donc au Sablier, un peu en retard, mais tout va bien, ça ne commence pas encore. Puis arrive le moment du concert. Premier coup de banjo de Haddog, premier coup d'accordéon, K.O débute le concert, déjà, qui ne commence pas comme le concert au Chabada. Une première chanson sur la boxe, bon, c'est pas ce qui se fait de plus romantique, mais elle est bien sympa pour commencer.

Déjà, c'est vraiment pas mal, le groupe a l'air en forme, tous serrés sur la scène, tout sourire, puis l'ambiance a l'air d'être là, ça sent le bon concert. Et dès qu'ils vont jouer les premiers tons que je connais, de Microsillon, de la chanson des Météores, tout de suite, y'a un petit frisson qui parcourt le corps, et on commence à chanter avec eux, Karine et Morvan.

C'est là où on va voir qu'il y a la liste des chansons qui vont être chantées dans le concert clouées au mur, donc tout le concert, on va avoir les yeux rivés sur la play list, ce qui ne va pas donner d'énormes surprises .. déjà, je sais que nous allons bien profiter de Microsillon .. mais pas encore, d'abord, de nouvelles chansons.

Et les nouvelles chansons ne vont pas ressembler au concert du Chabada, un chanson typique Rue d'la Gouaille avec Arrête où j'vais être grossier, La Bonne Fortune, on s'abreuve du chant de Haddog et de la manière qu'il a de grimacer énormément quand il chante, très bon à observer. Il vit désormais ses chansons, ça manquait un peu peut être lors du concert du Chabada .. là, les deux chansons sont très bonnes.

Et quand ils débutent Irma, c'est une très belle musique qui nous accueille, une musique qui s'accélère et qui nous rappelle qu'avant, les Rue d'la Gouaille étaient un groupe qui se marrait dans le Celtic Pogo, et donc, ils sont capables de nous faire des musiques bien péchues. Ca enchaîne sur des Bonimenteurs, qui ne sont peut être pas les plus passionants du concert.

Mais succède alors une chanson qui nous darde de plaisir, Le moustiiiiiiiiiiiiiiique, avec des bzzz bzzz dans le public pour accompagner les Rue d'la Gouaille. Chanson festive, qui s'accompagne ensuite d'un Pupazzi de Pacotille, très encore typique de Rue d'la Gouaille, où la voix d'Haddog correspond parfaitement à la chanson. La chanson est un flot d'insultes plus ou moins bonnes, mais la meilleure reste : Pupazzi de Pacotille !

Haddog refait péter le banjo (il intervertie banjo et guitare) pour une chanson qu'il me plaisait d'écouter en lisant la play list, Sale temps pour le Duke, la chanson d'un homme sur qui il pleut toujours, le Duke ..

Ensuite, il prend la mandoline, et surtout, on retourne dans Microsillon, pour trois chansons, donc trop bien pour moi. C'est au tour du Fakir El Zilzel de nous faire danser, et chanter avec eux, du moins moi qui gueule "El Zilzel" avec eux.

Puis il garde la mandoline, et commence à présenter une chanson contre les armes à feu, sous musique italienne, qui rappelle les musiques du Parrain, un petit son sicilien qui vient parfaitement donner la bande son de la plus belle chanson du concert il me semble, Lache ton Flingue. Belle musique, beau chant, belle version, j'ai beaucoup aimé !

Là, ils avaient vu qu'on avait vu les chansons sur la play list, donc ils s'en marraient un peu, et nous ont demandé : comment qu'elles s'appellent la prochaine chanson ?, donc tous en choeur : Anna Thommy ! et là, Haddog commence à délirer, oui, nous nous accompagnons toujours de fan qui connaissent le dvd par coeur, et du coup la play list .. "de la tête au pied", ajoutai-je, lançant un joli (je trouve, j'vais pas jouer mon modeste) clein d'oeil à la chanson, clein d'oeil que remarque d'ailleurs Haddog, qui m'invita (ceux qui connaissent les paroles, et les autres) à chanter avec lui.

Nous chantions alors avec lui Anna Thommy, qui est La chanson festive du groupe, mais qui reste très jolie, avec des paroles bien recherchée, des jeux de mot dignes des meilleurs textes des As de Trêfle, puis tout le monde s'est mis à chanter avec eux, d'où une belle ovation pour l'avant dernière chanson de la liste des chansons avant le rappel.

D'ailleurs, Haddog va oublier de présenter la prochaine chanson comme la dernière, Celui qui a mal tourné, et c'est Morvan, que l'on ne voit pas beaucoup sur cette petite scène, qui lui tape sur l'épaule et lui indique la play list, sous les rires du public. Cette dernière chanson va donc être poursuivie par une belle ovation ..

Les Gouailleurs ne vont même pas sortir de scène, et vont se mettre à jouer un de mes morceaux préférés, il s'agit de Namor Cibich, une musicale qui se trouve sur Microsillon. Elle est belle cette musique, vraiment, et on la en plus dans une autre version que celle qui se trouve sur le disque, donc c'est totalement plaisant, surtout qu'en plus le rythme évolue et s'accélère au cours de la chanson, ce qui en fait une très bonne petite chanson d'après rappel.

Par contre, un peu moins convaincu je suis par Comme cul et ch'mises, qui est péchue, qui est sympa, mais qui n'est pas plus une énorme chanson qui me donne pleins de frissons, donc j'ai regretté d'autres chansons que j'appréciais plus (mais on peut pas tout avoir !).

Ensuite, belle chanson du nouvel album, les Joyeux Drilles, avec un bon petit refrain qui fait chanter les trois Gouailleurs qui chantent (le batteur ne chante pas), et qui continue bien ce rappel.

Puis enfin, pour terminer le concert, et la feuille de la play list, une vieille chanson, qui vient du Pavé, deuxième album du groupe, il s'agit d'un petit hymne à Rue d'la Gouaille, La Carmeline, chanson bien péchue, qui clotûre merveilleusement le concert, bien sûr sous des applaudissements qui ne s'arrêtent pas,  quand les musiciens seront partis encore ..

Mais pas de rappel, dommage ! Le concert a duré 1h30, c'est correct, mais pourquoi pas plus ? On poursuit alors la soirée au Sablier, je me permets d'aller m'acheter les quatre disques d'un coup (j'me fais plaisir en ce moment), de parler à Morvan, puis en fin de soirée à Haddog, c'est tranquillou, c'est le Sablier !

Voila, et ce soir, dans une heure, c'est Electric Bazar Cie ! Vive le Grand Soufflet !