Concerts de Nicolas Bacchus

 

  Jeudi 17 août 2006 au Coquelicot à Fougères (35) :

    Le retour de Nicolas Bacchus en Bretagne, après le Sablier, le Coquelicot, comme quoi il se fait les bons bistrots du coin. Nicolas Bacchus m'avait mis une énorme claque quatre mois précédemment, et depuis, j'avais écouté son disque, j'avais apprécié son disque, ainsi que lulu, et je voulais qu'elle voit le personnage en concert. Donc on allait jusqu'à Fougères pour le voir ..

On arrivait au Coquelicot, et quelques nouvelles, le festival auquel on participe s'appelle les Scènes Déménagent, et le lendemain, il  y avait Courir les Rues à 19h, et l'on pouvait y aller tranquillement, c'est la classe, donc on avait un concert avec Courir les Rues le lendemain, joie ! Puis, on nous a parlé d'une carte d'abonnement au Coquelicot, une carte qui me parait bien intéressante. Malheureusement, alors que le concert de Semtazone est confirmé, il y avait le concert des Joyeux Urbains qui était annulé .. mouarf, pas d'chance ..

On entre enfin dans le bar, Nicolas Bacchus est en train de faire les balances, et les termine seulement cinq minutes avant l'horraire officielle du concert. Bien sûr, il ne reviendra pas à temps, mais bon, l'attente est agréable au coquelicot, sous Lo'Jo ou Mr Roux en musique de fond, avec un mur d'affiches très joli .. m'enfin, l'attente n'est pas désagréable.

 

Nicolas Bacchus rentre alors sur scène, mais file directement au bar, pour prendre un petit coup .. ah, bon, okay .. le bar se remplit un peu sur les chaises posées devant la scène, tout le monde attend le chanteur, qui enfin va passer dans le public pour se frayer un chemin vers la scène, il est encore accompagné d'Helène pour ce concert, comme à Rennes.

Il est enfin sur scène, et commence à nous conter un poème, qui débute son concert, de Ronsard il me semble. Puis il chante sa première chanson du concert, l'une que je connais maintenant, l'une très bonne de son disque, J'ai essayé, qui maintenant qu'on le sait, annonce parfaitement son homosexualité au public.

Mais pour ceux qui ne le savent pas encore dans le public, il y aura deux séances de rattrapage, après une chanson dans laquelle il critique les mauvais goûts et choix de sa mère, même si on ne sait qu'il parle de sa mère qu'en fin de chanson, laissant le public à son imagination avant, puis surtout après une chanson qui s'intitule "Ton fils".

Cette chanson est une lettre à une mère, sous des airs de tango pendant lesquels il s'amuse à bouger la tête qui donna le sourire à tous dans le public, et surtout dans laquelle il lui avoue qu'il couche avec son fils, et qu'il n'a pas besoin de la Gay Pride, ni d'une chanson (.. malin clein d'oeil), pour assumer complètement, ça y'est, le public le plus lent a compris le message qu'il voulait faire passer, tout le monde a pigé, et tant mieux, car après ces trois premières chansons, le concert de Nicolas Bacchus va commencer.

Il va commencer car il va commencer à être génial ! Il va dédier la chanson précédente à Boutin et Donnedieu de Vabre (pas à Thiéfaine, comme il l'a déjà fait), et va commencer un speach sur la complexité de leurs personnes, surtout le ministre de la commun..niquation ! Puis il va enchaîner sur un autre sujet qu'il lui tient au coeur, la religion.

Il va alors parler de Dr Laura, une radio-évangéliste qui avait banni l'homosexualité selon les dires de la bible. Il en profite alors pour citer un texte écrit par un auditeur du Dr Laura, très virulente, très drôle, et pendant laquelle Nicolas Bacchus nous montre tout son talent de conteur. (cette lettre ouverte sera un jour peut être sur le site). Puis il va enchaîner sur une chanson dédiée à la religion, s'excusant auprès des religieux présents dans le bar, qui s'ils sont religieux, n'ont qu'à se dire que le Dieu que lui il parle, c'est un autre dieu, et que s'ils sont catholiques, qu'ils n'ont qu'à patienter trois minutes trente, alors que eux, ça fait deux mille ans qu'ils nous saoûlent !

Rires dans le public, et la chanson commence, c'est une chanson très virulente, avec comme refrain un truc comme "Dieu est ....", j'me rappelle plus, mais il va demander au public de le suivre, puis il va se mettre à la version Gospel du truc .. en chantant dans un anglais très approximatif, très très drôle !

Il va alors commencer la série des chansons d'amour de son album, et d'autres albums. La première chanson ne m'est pas connue, et est assez lente, pas très remarquable. La deuxième par contre l'est un peu plus, voire beaucoup plus, car elle est sûrement la plus jolie du concert, Etrange (chanson de Leprest, Vintriginier et Steph Cadé, qui se sont mis à trois pour plomber l'ambiance, d'après Bacchus). La chanson est jolie, et la version avec la violoncelle d'Hélène, toujours impeccable avec son instrument, est très belle.

Un peu plus de rythme dans les histoires d'amour, on retrouve Des Tests, la première chanson du disque, qui vient un peu rythmer le concert et faire entendre des chansons un peu originale quand lui parle d'amour, car son homosexualité y est très accentué, et qu'il parle de sexe tout le temps ne choque pas du tout, et n'est même pas lourd, il n'est pas vulgaire, c'est toujours coquin sans jamais dépasser des limites qui seraient chiantes, parfait donc !

Puis là, c'est au tour de LA chanson de Nicolas Bacchus, celle qu'il va garder sûrement très longtemps, car son introduction est terrible, lorsqu'il parle du hachis parmentiers, et demande à quelqu'une du public ce qu'elle apprécie, elle répondra bien le gratin, contrairement à la miss du Sablier. Puis pour soutenir son axiome, comme quoi on nous sert toujours ce que l'on ne voulait pas, il va indiquer que la demoiselle voulait un blond, musclé, barbe de trois jours, surfeur, alors que depuis le début du concert, elle bécotte un gringalet, brun et imberbe .. rire général dans tout le public ..

Puis le Nicolas Bacchus va lancer sa chanson, l'Inventaire, une belle chanson, pleine d'images, de métaphores, pendant laquelle son grand plaisir est de mimer et de grimacer lorsqu'il sort un jeu de mot pourri, voire une comparaison assez peu glorieuse, il vit ses chansons et ça fait trop plaisir à voir.

Ensuite, petite introduction, avec le passage de : "je vous aime" à "je t'aime" dans certains couples, et il réagit alors en proposant une alternative un peu plus compliqué, le passage entre "je t'aime" à "je vous aime", avec un vous pluriel. Et ainsi, il démarre Entre les Deux, chanson sur le triolisme. Puis pour conclure les chansons d'amour, il va finir par les Maladies Mortelles, chanson qui n'est pas du tout mortelle, mais le titre fait peur pour terminer dans l'enthousiasme et l'allégresse, comme il le présente.

M'enfin, voilà pour terminer les chansons d'amour, voilà les chansons pour enfants qui étaient prévues. Pour débuter, un petit poème à la Gerard Morel, d'Alain à Line, avec toujours les mêmes remarques sur Saline et Alcaline. Oui, Nicolas Bacchus a le même jeu de scène en ce moment dans chaque concert, c'est moins drôle quand on le sait, mais c'est quand même bien sympa. Et puis la chanson est belle quand elle est contée par lui ..

Deuxième chanson pour enfant, c'est Peau d'Âne qui s'y colle, et franchement, la version solo avec la violoncelle est plus jolie et moins casse oreille que la version du disque avec Manoushka, donc j'ai bien aimé ce passage, en plus que la chanson est bien jolie. Un nouveau poème de Ronsard, si je ne me trompe pas, peut être d'autres chansons de ses anciens albums.

Puis on arrive à l'avant dernière chanson, avec le Petit Âne Gris d'Hugues Auffray. Encore une énorme introduction, quand même tu le connais par coeur, t'es obligé de sourire quand il nous propose d'aller nous enculer derrière les buissons. Puis les versions parisienne (Renaud), belge (Brel), arménienne (Aznavour ??), bordelaise (Barbara), world (Manu Chao, avec la pince sur le nez et le simple accord), morne (Vincent Delerm), mannequin (Carla Bruni), variet' (Goldman) sont tellement drôles et géniales qu'on ne peut qu'adorer le personnage.

Il refera une dernière chanson qui n'est pas dans le nouvel album, j'n'en ai plus vraiment de souvenir, avant de faire un rappel, qu'il avait lui même annoncé avant les deux dernières chansons. Au programme de ce rappel, Vol Arrêté, d'un poète russe, qu'il reprend. Une chanson peu gaie ..

Il part, et on se retrouve à l'acclamer de nouveau pour un vrai rappel, qui n'est pas demandé celui-ci. Il reviendra et viendra se placer devant le public, en accoustique. Et il nous chantera un nouveau poème de Gerard Morel, Olga, avec des jeux de mot du genre : Olga n'habite pas à Ajaccio, mais à Calvie Si ..

Voilà pour terminer tranquillement ce concert, que Nicolas Bacchus a encore ébloui de son talent de conteur, d'acteur de théâtre et de chanteur .. un grand bonhomme, vraiment ! Un petit mot pour le remercier du disque qu'il m'avait offert à l'époque, et nous partons de la salle pour revenir sur Rennes, avant de revenir demain pour Courir les Rues. Mais Nicolas Bacchus est énorme !

 

  Jeudi 27 avril 2006 au Sablier :

    Il arrive juste avant les Ogres, que je vois samedi soir, Nicolas Bacchus ne part pas avec un avantage certain, surtout qu'il fait parti d'une scène parisienne qui fait parler d'elle depuis longtemps et qui pour moi se ressemblent tous (Nicolas Bacchus, Bertrand &..., Bertrand Bretsch, et autres ...), donc j'viens en découverte mais pas avec la forte impression que je vais passer une magnifique soirée, et ben loupé, la claque de la semaine, la voici !

D'abord en première partie, un nouveau venu sur la scène musicale, un rennais du nom d'Aleph, un nom qui me disait quand même quelque chose, faudra je vérifie, à mon avis, un groupe s'appelle déjà Aleph, mais c'est pas ce groupe, car c'est un chanteur rennais qui fait sa première scène avec nous, au Sablier, donc voilà !

Il monte sur scène un peu en avance, et pose sa play list sur le sol, déjà, je ne remarque pas beaucoup de noms, il débute, c'est normal, donc il commence à chanter, et déjà, première remarque il a une très jolie voix, assez douce, qui cause d'amour, dont on ne comprend pas forcément les paroles, mais la voix est jolie ..

Et il joue bien de la guitare, même si parfois elle glisse de son épaule, il la reprend en laissant traîner un rire nerveux, car nerveux, il l'était largement, beaucoup trop. Très mal à l'aise sur scène, c'est sa première scène, il réussit quand même à chanter, et le fait plutôt bien, son set est plutôt très bon, court, puisqu'il ne va durer que cinq six chansons, plus deux embauches qu'il fera assez pour dire qu'elles sont pas mal.

Il tentera même une improvisation sur le premier des deux morceaux, et franchement, avant qu'il ne s'embrouille et qu'il nous le dise, nous ne l'avions remarqué .. donc voilà, il était vraiment pété de trouille, et ça a gaché un peu sa performance, car niveau musical, il joue de la guitare très bien, et c'est surtout sa voix qui vient dessus qui est particulière, elle ressemble peut-être un peu à celle de Da Silva ..

Bref, Aleph, un artiste à suivre, sauf s'il n'arrive pas à devenir plus à l'aise sur scène .. car il n'a pas beaucoup ouvert les yeux pendant son concert, et en plus, en quittant la scène, il a failli embarquer le rideau du Sablier dans son étui à guitare.

 

Bonne première partie, et maintenant, un homme monte sur scène, et touche une sono, serait-ce Nicolas Bacchus ? Si c'est le cas, le monsieur est petit mais parait cool, un physique à la Mathias de Dyonisos, ou est-ce le contre-bassiste ? Ah oui, c'est sûrement lui Nicolas Bacchus, puisqu'il essaie le micro et qu'une dame vient jouer et essayer le violoncelle.

Et là, il commence à parler dans le micro : tiens et si on commençait ? Comme ça, sans aucune introduction, Hélène la voloncelliste, lui demande s'ils font l'intro, et sous notre impulsion, ils vont la faire, et Nicolas va se mettre à nous demander plutôt indélicatement de nous taire, car ils vont commencer, et va commencer à chanter une chanson pour débuter le concert, où il nous dit qu'applaudir ne le fera pas quitter la scène plus ou moins tôt, donc rien ne sert de se forcer ou de se retenir .. c'est assez cynique, mais déjà, j'suis bien pété de rire .. oulaaa, ça sent le bon concert ça !

Et gagné, dès les premières chansons, j'aime c'qu'il fait avec sa guitare et son accompagnatrice. La première chanson passe très bien, on remarque les drôleries du chanteur, qui s'amuse avec son micro, puis vient un tango, une chanson qui parle d'une fille qui aime des choses que lui n'aime pas, les mauvaises musiques, les choses pas glop, un tango pendant lequel il part en trip total, secouant la tête, se prenant le micro au détour d'un détour de tête, sautant sur place, faisant rouler ses yeux, le jeu de scène est extraordinaire, et l'épilogue de la chanson quand il avoue que c'est sa mère, est assez surprenant ..

Il fait alors une petite transition tranquillou pour passer de la mère au fils, et fait une chanson qui parle du fils d'une mère donc, et il avoue dans cette chanson qu'il couche avec son fils, c'est joliment tourné pour qu'on ne comprenne les choses qu'en fin de chansons, et qu'on apprenne la chute de la chanson, et aussi des préférences du chanteur, qui ne sont pas du tout cachées, et il s'en amuse beaucoup pendant tout le concert.

Mais en attendant, petit moment sérieux puisqu'il dédie la chanson à Boutin, les paroles à Donnedieu de Vabre (et sur son site le son est dédié à Thiéfaine, à moitié réac parait-il ... j'viens de le lire sur son site, à Nicolas Bacchus), puis celà va dériver sur les émissions télé-évangéliques aux Etats-Unis, et sur une tirade sur les versets diaboliques que l'on trouve dans la bible, avec des crémations de taureaux qui dérangent les voisins, ou la lapidation de son oncle et tante, qui cultivent, blasphème !, deux choses dans le même champ. C'est totalement engagé de sa part, mais c'est très joliment tourné, très drôle ...

S'en suit une chanson sur les dieux, pendant lesquelles il ne va pas arrêter de sortir de nombreuses conneries, qui feront marrer tout le monde, et moi en premier. Pété de rire, Peau d'âne, et les autres chansons qui vont suivre, alors qu'il va prendre sa guitare électrique, vont me calmer, et on va retrouver des chansons d'amour un peu plus calmes, moins drôles à écouter, mais qui restent intéressantes.

On écoute alors le violoncelle de la miss, et les délires hors musique du chanteur, en même temps que sa guitare, et de sa voix, qui n'est pas par contre super jolie, c'est pas son point fort, le sien, ce sont les paroles, et surtout le jeu de scène, c'est ça qui importe dans sa musique .. enfin ça reste encore très bien, faut pas déconner !

Parmi les chansons d'amour, on note une qu'il a piqué à Allain Leprest, Stephane Cadé et Florent Vintrigner, un trio qui fait sourire tout amoureux de chansons poétiques comme moi (j'adore les deux derniers et le premier est très souvent cité comme grand poète par les autres).

Alors, il rentre dans d'autres chansons, avec une chanson où le refrain est : Souvent j'préfère le contraire de c'qu'on me sert. Il nous donne alors des exemples, avec un exemple pour les gens de Rennes (qui selon Bruno (patron du Sablier) seraient des incapables grrrr ! hum !), celui du hachis parmentier, avec les bouts de viande, la purée autour, et tout le merveilleux gratin de fromage au dessus. Alors il demande à une demoiselle du public ce qu'elle préfère, et là, elle répond : la purée. Il la regarde alors, et mort de rire, annonce : Ca y'est, on l'a trouvé la chieuse, et il part en trip total, comme d'hab, l'a une magnifique répartie le garçon !

Il chante alors la chanson Inventaire puis deux autres chansons, dont Dans les Saunas, deux chansons qui ne sont pas les plus remarquables dans celle qu'il aura faites. Entre temps, il va se permettre de demander à un mec du public qui enlève son pull et dénude ainsi son torse, si c'est de la provocation .. rooohhh ! Puis va venir le moment des chansons pour enfants.

Hélène descend alors de scène, et lui va commencer par une chanson remplie de jeux de mots tous plus calembouresques les uns que les autres, c'est la chanson d'Alain à Line, pleine pleine de jeux de mots, et il est fier de ses Alcalines, de Messaline, et d'autres jeux de mots qui se terminent en Line et Lain, voire en Colin.

Il annonce alors les deux dernières chansons, puis le rappel, il l'annonce déjà. Et annonce une reprise .. et puisque Bruno avait dit qu'on était des blaireaux, il allait nous chanter un truc que tout le monde connaissait, une chanson d'Hugues Auffray, pas les plus swings, mais Le Petit Âne Gris. Il commence à chanter, et bien sûr le public suit, donc forcément, il crie à Bruno : ah t'avais raison, c'est bien des blaireaux ! Ils répètent tout ce que je dis.

Alors il nous dit qu'c'est bien, comme en colo, on est comme des scouts, qu'on est là, tous assis dans le noir, qu'on pourrait faire un feu de joie au milieu de la pièce, et qu'on pourrait aller s'enculer derrière les buissons .. gros rire dans le public, il me regarde alors et me demande si j'étais scout ou pas, et avant même que je réponde, il me dit : non, trop de poil à la barbe ! (j'suis déçu !).

Donc il va commencer à chanter le petit âne gris en plusieurs versions, alors parisienne (avec Renaud et le tintintin), belge (avec Brel), Arménienne avec euuuh j'en sais trop rien, une version saccadée dont je ne puis dire d'où elle sort, Barbara ?. Puis là, il nous fait la version victoire de la musique, une version Vincent Delerm délirante, une version Carla Bruni avec l'âne qui la bouffe très hilarante, une version Manu Chao avec la pince sur le nez, une version de chais pas qui, un truc festif, et ... c'est HILARANT ! Génial !

Cette dernière chanson a fait de ce concert un grand concert, et la suite ne va faire que bonifier ce que je pensais, il va alors une nouvelle fois critiquer la société, d'une manière encore très poétique, se gardant de s'engager brutalement, c'est recherché, c'est joli ! Et se lance dans une reprise russe qui s'appelle Vol Arrêté (normalement il chantait Les Oiseaux de Passage de Brassens, mais maintenant, les oiseaux ne peuvent plus voler). C'est joli, vraiment ..

Et le rappel n'est même pas effectué, il ne descend même pas de scène, mais Hélène monte et ils vont ensemble jouer Sans Papier, une chanson très connue (laisser passer les sans papiers ..) avec des paroles je crois qu'il a lui même modifié. Puis là, un gros rappel a lieu, il ne peut pas partir comme ça et ne va pas partir comme ça.

Il va revenir et nous conter un texte accoustiquement, c'est un nouveau texte du conteur Gérard Morel, avec des jeux de mots et calembours à toutes les phrases... et il compte finir là dessus ? C'aurait été bien aussi, mais non, pas ce soir, il doit continuer ..

Et alors, il a une idée, ils doivent préparer avec Hélène deux morceaux de Brassens pour un futur concert, donc du coup, ils vont répéter ça avec nous, tant mieux ! Ils vont alors chanter deux morceaux de Brassens, un morceau posthume qui parle d'une vierge et je ne sais plus quoi, puis les fameux Oiseaux de Passage qui vont cloturer sous les acclamations le concert.

Voilà pour le super concert, une belle claque dans la figure que ce concert, et lorsque j'ai été le voir pour lui parler de ma radio, en plus, il m'a offert le disque (qui était un peu cher d'ailleurs), et ben, du coup, j'suis content, j'ai eu un disque, et j'ai eu une très belle soirée, j'irais le revoir sans traîner les pieds ! Grosse découverte !

Le temps de réserver les places pour Ceux qui marchent debout, et de tanner les gens que j'allais voir les Ogres dans le week end, je partais, et j'venais chez moi écrire ce résumé, il est 1h48, et je pars de chez moi à 8h pour un déménagement .. AIE, j'vais pas être frais, et pourtant, samedi soir, ce sont les OGRES !!!!!!!!!!!!!! Vive Nicolas Bacchus, qui a réussi à sortir son épingle du jeu juste avant les Ogres, et ce n'était pas du tout aisé !